~Fire in my heart ~

Chapitre 3 (TW)

The Revelations

         Un homme debout sur une chaise. Je lève mes yeux. Une corde est accrochée à son cou. Du sang coule le long de son corps. Il me regarde les larmes aux yeux et me dit :

- Aide-moi, aide-moi ! Je t'en supplie, ne m'abandonne pas, mon amour. Je suis désolé.

      Je me réveille transpirant, mes yeux remplis de larme. Pourquoi revient-il dans mes rêves ? Je n'ai pas tout quitté pour que ce traumatisme revienne me hanter. Je me relève et m'assois au bord du lit. Je sens la crise d'angoisse arriver. J'ai peur. Je n'aurai jamais imaginé que mon passé refasse surface depuis que j'ai décidé de quitter l'Angleterre pour m'installer en Corée.

      Il faut que je me ressaisisse. Respire un bon coup tout va bien se passer. Il ne faut pas que j'oublie que je suis ici pour voler cet homme qui dort paisiblement à côté de moi. Je dois me dépêcher de prendre ses affaires et de me barrer au plus vite avant qu'il ne se réveille sinon je pense que je suis un homme définitivement mort.

     Je me lève et soudain, une douleur à la hanche me lance et un cri de douleur m'échappe. Je tourne les yeux en sa direction pour voir si je les réveille, mais en déduire, il dort à poings fermés. Je finis tant bien que mal à réussir à me lever du lit. Je me dirige en direction de sa veste et jette un coup d'œil dans son portefeuille. Cinq billets de 145 309,00 wons (100 euros) ! C'est le jackpot ! Mais quel idiot traîne avec une telle somme d'argent ! Il est vraiment con.

- Je vais enfin pouvoir réaliser mon rêve et partir à Paris. Grâce à l'argent que je gagne en travaillant au bar et l'argent que je vole dans 1 mois, je pourrais prendre un billet loin de la Corée. Il ne faudra pas que j'oublie de changer d'identité quand je serais en Europe. To me the new life ! Let's go ! 

- Alors, ce n'était qu'un jeu pour toi. Et en plus de ça, tu allais voler mon argent ! Si tu es une prostituée, tu aurais dû me le dire, je t'aurai au moins donner 14 524,50 wons (10 euros) pour la participation. Dit-il, agrippant ma nuque.

- Sale fils de pute ! Lâche-moi tout de suite, sinon je te jure que...

- Je te jure que, quoi ? Hein ! Que vas-tu faire ? Me tuer ? Dit-il, en riant. Je ne pense pas que tu sois capable de tuer quelqu'un, tu es trop faible sans être méchant. N'oublie pas que tu n'es qu'un simple oméga.

Cette phrase qu'il venait de me dire me mit dans une colère noire et sans hésiter, je lui mis une claque que j'allais sûrement regretter, car il n'a pas tort, je suis un oméga et dans cette société les oméga sont faibles et ne sont fait que pour enfanter et subvenir aux besoins de leurs Alphas.

- Eh bah putain. Tu as du culot de me frapper, mais bon si tu penses que c'est une claque comme ça qui va me faire mal, je crois que tu ne sais pas encore à qui tu as à faire en face de toi.

- Si je sais exactement à qui j'ai à faire, un taré de psychopathe qui ne veut pas me lâcher !

- Un taré de psychopathe ? On ne m'a jamais dit ça auparavant, c'est très drôle venant d'une prostituée qui vole. Dit-il, en se moquant de moi. 

- Je ne  suis pas une prostituée ! Est-ce que tu as compris ? Où peut-être que tu es trop bête pour comprendre ?! Asshole! 

      Il arrête de rire et me regarde avec un regard noir, celui qu'on a quand on est sur le point de me tuer. Il me prit sur son épaule et m'emmena sur une chaise. Il retira sa ceinture de son pantalon et m'attacha. J'essaye de me détacher par tous les moyens possibles pour m'enfuir, mais impossible, je n'y arrive pas.

- Détache-moi tout de suite ! Espèce de connards, arrogants et imbus de sa personne. Aidez-moi ! Est-ce que quelqu'un m'entend ?! À l'aide, on veut me faire du mal !

- Arrête de gueuler, putain de merde ! Sinon, je risque de vraiment te tuer à la place de te garder. Dans tous les cas, n'essaye même pas d'appeler au secours parce que personne ne viendra t'aider. Dit-il en allumant une cigarette.

- Qu'est-ce que tu en sais que personne ne viendra m'aider, hein ? Tu crois vraiment que tout le monde a peur de toi, tu es vraiment pathétique.

- Tu sais, je vais t'apprendre quelque chose qui pourra te servir dans la vie. Certaines personnes craignent une certaine catégorie de personnes, même la police les craint pour te dire à quel point ils sont dangereux. Ces gens-là vivent un peu de partout dans le monde. Ils possèdent de millions d'entreprises, ils font des trafics de drogue et certains de prostitution ce qui me dégoute fortement. Ils ont tendance à tuer ce qui ose être en travers de leurs chemins. Ce métier si on peut dire ça comme ça, se transmet de famille en famille. Les mafieux sont craignais de tous donc capretti (gamins) personne ne te sauvera, et oui tu t'en es prises à la mauvaise personne. Il faut toujours se méfier des gens qui t'entourent même ta propre famille, mi amore. 

- Mais tu te prends pour qui sérieusement ?! Tu sais, on me l'a déjà fait ce coup-là. Il faut arrêter de s'inventer une vie. Dis-je en riant.

- FERME TA PUTAIN DE GUEULE ! OK ! Ça ne te dit rien Giovanni, la plus grande famille italo-coréen de la mafia. Les gens nous craignent, ils savent qui nous sommes. Ils savent de quoi on est capable. Quand je veux et où je veux, je te retrouve. La moitie des bars, des restaurants et des hôtels m'appartiennent.

Je sentis mon cœur s'accélérer. Je savais que je l'avais déjà vu quelque part. Je m'en suis pris au plus grand mafieux de la Corée. Cet homme est craignait de tout le monde et moi, j'ai creusé ma propre tombe. Que va-t-il m'arriver maintenant ? Vais-je mourir ? Quelle tournure va prendre ma vie, maintenant que j'ai couché et essayer de voler un mafieux ? Je n'aurai pas dû quitter ma maison. J'aurai dû essayer d'affronter le passé. J'aurai dû rester avec ma maman... . 

Suite...