Chapitre 5

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En haut des marches de l'escalier Hermione regardait le hall. Elle était toujours invisible. Son cavalier l'attendait en bas. En tant que préfets ils devaient effectuer la première danse. Déçue elle se rendit compte qu'ils n'y avait plus que les préfets dans le hall, tous les autres élèves étaient déjà dans la Grande Salle. Comptant le nombre de personne elle se rendit compte qu'elle était la dernière. Ils n'attendaient plus qu'elle. Souriant de toutes ses dents elle retira le sort de désillusion et commença à descendre les marches. Ses talons hauts ne la gênait pas, son amie couturière lui avait appris à marcher avec. Au son de ses pas tout le monde releva la tête. L'une des respirations de la salle s'arrêta et un des cœurs s'emballa.

Draco regardait sa cavalière descendre les marches. Elle était sublime il fallait bien l'avouer. Sa robe était imposante mais pas immense. Le tulle de sa jupe, descendant jusqu'au sol, était rouge. Rouge Gryffondor. Une dernière couche de tulle s'arrêtait là où devait être ses cuisses. Du moins sur le devant. Derrière il descendait jusqu'à ce qui devait être ses chevilles. Sur cette dernière épaisseur de tulle se trouvait des broderies dorées. Dorées comme l'or de Gryffondor. Son bustier était aux même couleurs, rouge avec des broderies dorées. Ses bras ainsi que ses épaules étaient nus, laissant apparaître sa peau blanche marquée de multiple cicatrices. Ses cheveux si indisciplinés d'ordinaire étaient rassemblés en un magnifique chignon d'où ne s'échappait qu'une seule mèche, celle de derrière, cependant elle avait du tourner la tête un peu violemment car cette mèche bouclée venait sur le devant de son corps, se finissant à la naissance de sa poitrine. Cette mèche était traîtresse, elle invitait à regarder ailleurs. En réalité Hermione l'avait fait exprès.

La sorcière vit son cavalier détourner les yeux. Souriant encore plus elle fini de descendre les escaliers. Si il avait eu la réaction escomptée cela voulait dire que bien d'autres l'aurons, notamment Ron, ainsi que son ami loup comme elle l'espérait secrètement. Le Serpentard lui présenta son bras, sous le regard des autres préfets qui étaient un peu sous le choque de tout ce qu'il venait de se passer.

-Tu es une sublime fausse petite-amie Granger....

Discrètement ils échangèrent un sourire puis elle le détailla. Un portait un smoking noir mais sa cravate était rouge. Un Serpentard qui portait du rouge ?

-Une cravate rouge ?

-Pour aller avec mon rôle de petit-ami parfait....

La main sur le bras de son cavalier Hermione sourit.

-Merci Malfoy....

-Je te dois bien ça mon sucre d'orge....

La grimace que fit la rouge et or fit rire son acolyte.

-Pas sucre d'orge alors ?

-Surtout pas sucre d'orge !

Ils pouffaient tous les deux, sans se rendre compte qu'il étaient bien plus proche qu'ils n'auraient dus vraiment l'être dans leur condition. Les portes s'ouvrirent et avec son ouïe un peu sur-développée Hermione entendit clairement quelque chose de désagréable. Quelqu'un venait de parier sur le fait qu'elle devait pleurer, enfermée dans les toilettes.

-Prête à donner une leçon à la Belette ?

-Plus que prête. Et toi ?

-Prêt si tu es prête.

Le sourire carnassier sur les lèvres de la Gryffondor interpela le Serpentard. Il n'aurait jamais crut la voir sourire comme ça. Étrangement il adorait ça. Depuis qu'ils parlaient ensemble il l'appréciait de plus en plus et se mordait les doigts du traitement qu'il lui avait fait subir pendant sept longues années. Ce soir là il trouvait sa cavalière sublime. Il la trouvait toujours sublime depuis l'année précédente. Mais ce soir cela avait un petit goût d'interdit. Elle était sa cavalière, elle danserait avec lui, il pourrait la regarder à loisir sans que cela ne paraisse étrange. C'était jouissif aussi. Elle serait à lui pour la soirée, enfin jusqu'à ce qu'il se fasse la malle. Il devait bien avoué que lui aussi était pressé de voir la tête de cet abruti de Weasley ! La musique commença et ils se mirent à avancer derrière les autres couples qui contenaient des préfets. Hermione serra le bras de son cavalier. Celui-ci sentait de la colère émaner d'elle. Lui aussi avait entendu le pari. Sa colère la rendait encore plus belle. Avant d'entrer définitivement dans la salle il lui demanda une dernière information.

L'amie du loup (Dramione)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant