Chapitre 11

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Hermione marchait dans un couloir. Sa soirée avec Ginny et Pansy avait un peu traîné en longueur la veille et elle était tellement épuisée qu'elle ne s'était pas réveillée à l'heure. Rien de grave en soi, sauf que l'élève la plus intelligente de sa génération détestait être en retard, surtout quand il s'agissait des cours. C'était sa dernière année ! Elle allait passer ses examens et elle comptait bien avoir des Optimals dans toutes les matières ! Pensant justement à ces examens elle se dirigeait vers la Grande Salle pour prendre son petit déjeuner, à mille lieu d'imaginer qu'elle allait une nouvelle fois se faire attaquer, par derrière, sans pouvoir se défendre.

En effet les couloirs étaient toujours remplis de plein de monde, les odeurs étaient donc toutes mélangées et présentes partout. Celle qu'elle sentait ne l'avait donc pas interpellée, peut-être que l'élève était déjà passé et qu'il ne restait plus qu'un résidu de son odeur. C'était tout à fait plausible, dans une école on repassait souvent aux mêmes endroits. Dans le noir, caché au détour d'un couloir, quelqu'un leva sa baguette et lança un sort informulé. La Gryffondor se figea et tomba à la renverse. Elle ne pouvais plus bouger. Quelqu'un venait de la stupéfixer. Elle sentit qu'on s'emparait de sa baguette. Sans pouvoir ni bouger ni cirer ni jeter un sort elle ne pouvait demander de l'aide. Se souvenant qu'essayer de bouger sous l'emprise d'un Stupéfix était complètement inutile et fatiguant et n'essaya même pas. Elle devait garder ses forces pour essayer de trouver un autre moyen de se sortir de cette situation.

Dans la Grande Salle Draco demanda à Ginny si elle n'avait pas vue sa camarade de chambre.

-Mione dormait toujours quand je me suis préparée, je l'ai réveillée avant de descendre, elle ne devrait pas tarder à arriver ! Tu sais bien qu'elle déteste être en retard ! Surtout aux cours !

En effet, le blond savait que sa nouvelle amie avait raison. Il patienta plusieurs minutes. Il voulait voir sa belle et l'embrasser avant d'aller en cours, ça le mettait de bonne humeur, et d'après tous ces camarades de classe il était obligatoire qu'elle le fasse, ils ne voulaient pas d'un Draco Malfoy de mauvaise humeur. Les minutes défilèrent mais la brune ne pointa pas le bout de son museau. Inquiet il redemanda à Ginny. Était-elle sûre d'avoir réveillé son amie ? Apparemment oui elle ne était persuadée. Pansy se joignit à la conversation. Peut-être que la Gryffondor s'était rendormie, cela lui arrivait souvent, du moins lors de ses sorties nocturnes avec son compagnons. Il n'y avait pas lieu de s'inquiéter, elle était sûrement encore entrain de dormir.

Dans une pièce sombre et froide Hermione patientait. Elle était toujours sous Stupéfix et patienter était la seule chose qu'elle pouvait faire. Ça et éviter de penser à ce qui pouvait lui arriver. N'empêche qu'elle se demandait ce qu'on pouvait bien lui reprocher. Voldemort était mort, elle aidait toujours les autres.... Franchement elle ne voyait pas ce qu'on pouvait lui reprocher. Pourquoi était-elle donc une nouvelle fois attaquée ? C'est sûr elle aurait dû faire plus attention, mais aillant fait attention pendant plus d'un mois et aillant constaté que rien ne s'était passé elle et ses amis avaient finit par se dire qu'elle ne risquait plus rien. Bon d'accord, Hermione avait plutôt hurler sur ses amis qu'elle ne supportait plus qu'on la suive partout comme ils le faisaient. À cet instant elle regrettait de leur avoir crié dessus et de les avoir forcé à cesser les surveillances.

Draco était comme un lion en cage, un loup plutôt, toujours est-il qu'il était de mauvaise humeur et était légèrement désagréable. Ginny, Harry, Pansy et Blaise comprenaient son état. La petite-amie du blond n'était pas réapparue. Pourtant il était plus de midi et elle ne loupait jamais les cours. Le fait qu'elle n'avait pas assisté à ceux du matin avait fait comprendre à ses amis que quelque chose ne tournait pas rond. Le Serpentard était déjà inquiet au petit déjeuner, quand il ne l'avait pas vue, mais là il en était sûr. Il lui était forcément arrivé quelque chose. Harry, le plus posé de tous dans cette situation leur proposa d'attendre le soir pour réellement s'inquiéter. Peut-être était-elle juste malade et enfermée dans sa chambre ! Si ils ne la voyaient pas avant la tombée de la nuit et qu'elle n'était pas dans son dortoir, là ils iraient prévenir les professeurs.

L'amie du loup (Dramione)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant