Le Journal De Bord D'un Gars Paumé

Parti

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Bibip !
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Je me réveille en sursaut. Un son électronique est sorti de l'enceinte sur la table de chevet. L'enceinte sur la table de chevet ? Il me semble être dans la cellule de tout à l'heure (si c'était aujourd'hui que j'ai perdu connaissance). Mais il y a du nouveau dans la chambre. Tout d'abord, le meuble de lit est nouveau, ensuite, la porte est entrouverte. Il y a aussi, une pomme posée sur le bureau, dont la chaise est démontée. Je suis sur le lit, sauf que je m'étais endormi sur le tapis...

Je flippe grave, quelq'un est passé par là. Peut être le gars qui veut pas me serrer la main, ou peut être quelq'un d'autre...

Je me lève, sur mes gardes, et prend la pomme. Après inspection de deux minutes, je croque dedans. J'avais tellement la dalle que le jus qui me dégouline sur le menton est agréable.

La pièce n'est plus symétrique. La présence n'est donc plus ici, aucune crainte à avoir à propos du garçon.
Je m'approche de la porte et jette un regard discret. C'est noir, comme si je ne pouvais pas voir à travers le cadre. A y regarder longtemps, j'ai l'impression que le noir bouge, de manière visqueuse.
Même si la trouille me hante de plus en plus, je sais que la sortie est par cette porte, alors je prend mon courage a deux mais, et je plonge dans le mur dégoulinant.
La phrase précédente est presque correcte, j'ai bien réalisé l'action du plongeon... Mais je m'y suis cogné la tête... Et ça fait un mal de chien.