Ambroisie (Amuburoshiā)

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Je nous vois, à cette soirée dans la maison de notre amie, avoir fait l'effort de sortir, ce faire beau dans nos apparats favoris, susciter le sourire des amis, l'admiration des connaissances et la jalousie des cons ~ dépenser l'énergie sociale qu'on recharge si lentement.

Pour autant, cette amie reste perplexe, pourquoi cette fois nous somme venus ? D'un sourire en coin, d'un regard qui ce croise on lui réponds des banalités sachant bien que derrière ces frivolités ce cache un plan plus .. personnel, pervers, rien d'étonnant pour les gens qui nous connaissent ~

La soirée ce passe, la nuit est tombée, la musique bat sont pleins et nous sommes éméchés mais pas mort, assis sur le canapé à tes côtés je sens tes caresses de plus en plus insistantes, en croisant ton regard je remarque ta lèvre ce mordre, c'est bon, c'est maintenant.

Ce qui est parfait dans une maison c'est qu'au Rez-de-chaussé pleins d'opportunités s'offre à nous pour s'enfuir. La preuve, pour aller au toilette il faut passer par un couloir et dans ce couloir une fenêtre ~
J'y vais, je l'ouvre, je guette, je saute.

J'attend contre le mur extérieur que tu me rejoigne peu après ~ le moment magique où nos regard coupable se croisent, nos rires enfantins étouffés par notre bêtise. Je te prend par la main et nous voilà entrain de raser les murets, les clôtures et les buissons pour rejoindre un bosquet plus calme.

Arrivé sans attendre, tes yeux cherchent mon regard pour attendre l'action et te voilà plaquée contre un arbre, dos à la fête, me laissant une vision sur la soirée pour gérer les soucis, le froid s'installe sur nos corps bouillants rapidement dénudés, "quicky kinky" je sors des menottes de ma poche arrière et t'attache les bras dans le dos autour du tronc de l'arbre tu me regarde d'un regard paniquée qui dit « Mais?! Quoi?! », mais d'autant plus excitée je plaide pour « le plaisir de la prise de risque » lâchant un grand sourire comblé, je m'écroule à genoux et me jette a l'action.

J'empoigne ton t-shirt, baise ta cuisse, ta peau frissonne sous l'effet de la brise, de la passion et de l'ardeur qui vient créer un doux mélange envoûtant.
Tu penses : Mais si des gens arrivent ? Ou un inconnu ? Ou une bête ? Puis d'un instant à l'autre, le temps s'arrête. Cet instant c'est celui où ma langue baveuse rentre en contacte avec ton entrecuisse déjà mielleux de désir. L'action est si intense que penser est trop compliqué, restreindre tes gémissements et tenir sur tes jambes sont déjà des notions complexe à mettre en œuvre, tes jambes tremble sous les minutes de plaisir abondantes, des coups de langues précis, brûlants, dégoulinants..

Tu repose ton poids sur la chaîne des menottes, bloqué par tes bras tendu pour économiser tes forces. C'est ce qui me fait comprendre que c'est bon, je peux te laisser souffler un temps, je me retire, la bouche, le cou et la barbe luisante des nuances de la nuit par la mouille dégoulinantes, je te souris niaisement, me relève et te détache, tu tombe à genoux et c'est parfait ~

Je baisse mon pantalon comme toi, et tu remarques que mon envie est similaire à celle que ta eu il y a peux, en baissant mon caleçon tu me remarque bien dur, veineux, doux et surtout chaud.

Je t'attrape par la tête, ma main dans tes cheveux bien empoignés tu pose à peine ta main autour de ma queue que j'y empale ta bouche adorablement belle et pulpeuse. Sous tes bruits baveux, gémissants et soumis j'admire au loin la fête et le vacarme de la musique, personne ne semble nous chercher et c'est tant mieux « Alors beauté on avait faim, hein? » je dis d'un regard attendri et dominant, avant de plaquer ta tête comme l'écorce d'un coup de rein, forçant tes deux mains à ce poser sur mes hanches pour supporter la longueur et l'ardeur. « Et bah mange Good Girl, tu la bien mérité » quelques secondes après je suppose que les gens commencent a remarquer notre absence, la panique monte, le froid augmente, le plaisir est intense. Je retire ma queue laissant couler ta salive sur nos vêtements, de grands filets liants ta bouche exténuée à ce qui va bientôt te prendre ~

Hanakotoba (Langage des fleurs) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant