Chapitre 7

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Fixant, ses clés, volées qui allaient te faire sortir de cet endroit.

" Très c*n, même. "

~ • ~

Neufs ans, avant.
Sept ans.

Longtemps que tu ne l'avais vu.
Cette boule à facettes étincelantes.

Ce soleil lumineux.
Il t'avait abandonné.

De mèche à ta perception elle-même consciente des ces chaleurs déployées en ta chair.

Un songe qui t'eus poursuivi, huit mille sept cents heures, soit trois cent soixante-cinq jours.

Une année.

Une année où tes pavillons se rembourraient par poussières et insectes à travers tes prédispositions auditives d'ores et déjà semblables aux personnes âgées.

Avec comme cerise sur le gâteau : des maux de tête se synchronisant parfaitement à ta vue aussi flou qu'une diagnostiquée myope sans verres.

La durée d'un an n'était celle d'un jour et vivre dans ces conditions autant basses qu'un hôtel abandonné te le certifiait.

Le temps était lent.

Résumé à frôler ta figure d'une fraîcheur digne des temps d'hivers le vent condamnait tes paupières s'affaissant, sans entretenir ta vue déjà détériorée par la saleté.

Par contre, chose que tu n'avais décodée qu'en route, : ton Alter était anormalement affûté t'inculquant d'éprouvante incorporation de chaque molécule d'airs arrivant à tes oreilles.

Tu ressentais tout. Et avais besoin de respirer.

La fatigue alimentaire et physique de ces derniers jours ne t'ignorait aucunement. Ton estomac gargouillant chaque instant la nourriture introuvable qu'un point d'eau en plein désert.

Ronflements en approchent, tes pupilles s'ouvrirent secs. Insomniaque dès la naissance du moins la définition que tu t'imposais, pourquoi le sommeil décidait d'emménager maintenant ?

Pas que tu finirais inconsciente dans les rues de la citadelle seulement le timing foireux du sommeil t'énervais.

De plus durant tout ce temps, cette année cauchemardesque gravée au plus profonds de tes souvenirs ton seul soutien fut ton imagination débordante t'aidant à ne pas finir internée d'asile.

Heureusement qu'elle était présente.

Et par grâce aujourd'hui n'était en rien un rêve, ni une de grandes pensées te faisant voyager.

Non.

Ton éveil était plus que réel également.

Pour preuve la « chance » te faisait profiter de cet arôme gaz à effet serre t'étouffant plus qu'autre chose. Enfermée avec seule compagnie ton filtreur d'air plus d'an sur ces entrefaites, dur pour toi et tes poumons un retour à la normale.

Cette composition écrasait tes organes vitaux de seule force, son aura et tes jambes ensanglantées par les milliers de coupures cachées, te brulait.

Inspirée. Et expirée.
Tâche à laquelle personne ne prenait conscience.
Aucunement, un homme suffoquant se souviendrait :

" Oh ! Il faut que je respire ou je vais mourir ! "

𝒴𝑜𝓊𝓇 𝓈𝓂𝒾𝓁𝑒                                          [ Izuku x reader ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant