Tu venais à peine de te lever. Ton réveil avait sonné, mille et une fois, tu n'avais l'intention de lever le petit doigt. Juste attendre qu'il se taise afin de te redresser en silence pour voir ce monde dans les rues.Même par tes nuits blanches et tes insomnies, tu arrivais en retard de cause, tu passais la moitié de ton temps devant la fenêtre de ta chambre malheureusement bien décorée par ta famille d'accueil.
Chaque fois que tu voyais une personne bousculer d'autres cette excuse à la bouche : " Désolé, je suis pressé " ou " Désolé, je suis en retard " tes yeux roulait automatiquement de haut en bas.
En quoi était-ce la faute des passants si vous n'aviez pas su organiser votre temps ? Une des raisons pour lesquelles tu étais constamment en retard : les gens.Pas que tu sois insociable même si ton comportement réservé ne t'aidait pas à te faire des amis. Tu n'aimais tout simplement pas les gens le matin, tu n'étais pas du matin. Mais alors pas du tout. Et tous qui croisait ton regard à cette période, le comprenait aussi.
Tu haïssais le matin.
Non seulement les oiseaux hurlaient dès l'aube t'arrachant la minuscule sonorité auditive que tu acquérais au réveil, mais en surplus les klaxons des voitures ainsi que le comportement des gens matinaux, t'agaçais encore plus.
Qui avait décidé de créer des murs aussi fins ? Ou alors était-ce toi qui avais une ouïe développée ?
Dans les deux cas, tu te remerciais intérieurement, ouvrant la fenêtre le vent frais à ton visage, quand tu entendais l'insolence inconsidérée de cet homme.
" Heureusement, que ce n'est pas moi à la place de cette mamie, je l'aurais amoché. " Tu as pensé grattant ta tache de naissance à ta nuque, un trèfle à quatre-feuilles.
Ironique, non ? Ta vie n'avait été remplie que de malchance, pourtant cette tache était présente. A quoi pouvait bien servir, ce tatouage. Décorer ?
Après avoir jugé chaque être passant ta fenêtre, à leurs attitudes et goûts vestimentaires, tu vis l'heure déjà passée de quinze bonnes minutes. Le chemin n'en faisait que dix, donc tu pouvais encore prendre ton temps.
Avec flemmardise dont ta famille connaissait les couleurs, tu descendais le pas lourd et lent.
Ne voyant personne, tu te réjouis d'être sans les cris du nouveau-né dès la matinée et prenais posément ton petit déjeuné.À bien que ce soit, la troisième fois que tu changeais de famille ce mois-ci, tu aimais celle-ci. Peut-être pour sa situation financière plutôt plaisante. Après tout, qui n'aimerait avoir pleine vue sur la ville par baies vitrées ?
" Je n'ai plus faim " Tu as soupiré six cuillères n'étant même pas parvenues à ta bouche.
Le gaspillage n'était pas une chose que tu adhérais, tu devais finir ton bol pour ne pas être trop en retard.Enfin, si être en retard de vingt minutes n'était pas trop alors, tu étais largement dans les temps.
" Si j'arrive avec trente minutes de retard, c'est bon. " Tu as pensé de nouveau. Ton plat maintenant débarrassé, dirigée vers la douche pour en sortir rafraichis.
Tu aimais te laver. Particulièrement à l'eau froide. L'eau glacée. Elle qui te faisait frissonner dans un premier temps pour ensuite laisser place à une satisfaction, irremplaçable. Bizarrement paraître congelée te faisait du bien.
Te préparer, et mettre ton uniforme n'accaparaient pas une grande distance de temps.
Finalement prête, tu claquais la porte tes écouteurs aux plus profonds de tes pavillons à présent isolés.Ta démarche semblait celle d'individu, parfaitement organisé or personne n'aurait pensé par ta jupe vert foncé impeccablement repassée ta chemise éclatante blanche manche courte et ta cravate non bien serrée que tu serais, une retardataire hors pair.
Tu transpirais la confiance en toi et la nonchalance coulait à flots en tes veines.
La mélodie trop forte pour toi, mais pas assez pour ton cœur te séparait de ces gens qui se ressemblaient tant commandés par une simple, aussi petite que grande horloge.
Tes yeux suivaient ta montre " Il ne faut pas abuser, non plus. " Tu as chuchoté voyant que les trente minutes étaient passées. Mais à quoi bon courir, puisque s'entendait devant toi une barrière dépassant les vingt-mètres, où derrière étaient posés des bâtiments en " H ".
" Je suis arrivée, je ne vais pas me presser. " Tu as conclu, craquant ton cou désagréablement endolorie encore devant la barrière.
Le silence des couloirs était barbant, tu préférais ta musique mais avais dû éteindre ton téléphone dès tes premiers pas dans l'enceinte de l'établissement.
Arrivée devant cette gigantesque porte en fer, gravée " Classe 1-A " Tu as lue. Le raffut qui s'y trouvait aurait pu faire fuir n'importe quelle bête mais n'en étant pas une, par contre une élève de Yuei, tu devais franchir cette frontière.
" Comment l'enseignant peut-il accepter toute cette agitation ? " Tu as pensé. " Bon, après si c'est le papillon, ce ne serait pas étonnant " Tu t'es remémorée ce prof en sac de couchage jaune.
C'est en soufflant bruyamment derrière la porte que tu commençais par la faire glisser. À cet un instant précis le silence, se fit tellement flagrant que t'as curiosité fut piquée à vif.
Avec maintenant plus d'élan tu la claquais, les yeux assez stupéfaits. Tous assis droits comme des piquets, une goutte de sueurs au front.
" Bonjour. " Tu as salué, neutre bien que tu ne comprenais pas la situation. Les regards pesaient un petit instant avant un " Fiou ! " d'ensemble a priori soulagés.
" Le prof n'est pas là ? " Tu as pensé, prenant place entre un jeune aux cheveux vert et un autre blond qui avait ses pieds sur sa table.
" Charmant. " Tu as pensé ironiquement.
Un silence gênant que tu ne prenais en compte laissait les élèves perplexes par ta présentation.
Si on pouvait appeler cela ainsi, ton nom leur était tout de même inconnu. Puis alors qu'une jeune fille s'approchait de toi, une aura que tu trouvais plutôt agréable. C'est une voix hargneuse à l'arrière, qui t'appelait, cassant la démarche de la fille lilas. Sans même te retourner tu avais une petite idée d'à qui elle appartenait.
" Oïe ! T'es qui toi ?! " A craché la voix sur laquelle tu pouvais dorénavant mettre un visage. Des cheveux en piques blonds, des pupilles rouges, et des traits durs qui complétaient parfaitement son timbre drôlement grossier.
Tu t'es retournée, un bras sur le rebord du dossier de ta chaise et calmement, tu as répondu.
" T/P "
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𝒴𝑜𝓊𝓇 𝓈𝓂𝒾𝓁𝑒 [ Izuku x reader ]
Fiksi PenggemarEN PAUSE À force, d'être fausse la conscience humaine s'appropriait cela en tant que vérité. Elle ne savait même pas qu'il était une contrefaçon... 𝔖𝔬𝔫 𝔰𝔬𝔲𝔯𝔦𝔯𝔢. La joie n'étant en son cœur, sa figure une toile inexpressive. Si vous le dem...