Chapitre 18 : Le retour des problèmes

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— Ton plan était pas mal Kayla, tu m'as vaincu j'avoue. Mais, je m'en sors toujours, car j'ai toujours un coup d'avance.

— Et tu compte faire quoi si je te libère ? Qui me garantira que tu ne vas pas me balancer quand même ?

— J'ai rien à gagner à faire ça, et comme je te l'ai déjà dit, ça ne m'interesse plus d'être chef. Je veux juste être libre.

— Je te crois pas vraiment.

— Tu n'as pas le choix en tout cas, et je n'ai que ma parole à te donner. Une fois libre, je te donnerais l'enregistrement, sinon il finira directement dans les mains d'Alex, et tu sera la seule responsable.

— T'es une vraie peste Sarah ! dis-je en sortant. Je t'aurais un jour.

Mon plan n'était pas parfait je le sais, il avait quelque failles, et Sarah avait su les exploiter pour me mettre la pression, et elle avait réussi ! J'étais face à une situation très compliqué, je ne savais pas quoi faire, et même si je voulais la libérer, je n'avais pas vraiment les moyens de le faire. J'avais aucune preuve qui pouvait l'innocenter.

Je sortis de chez elle, pour retrouver Steve qui m'attendait devant la porte.

— Alors !? qu'est ce qu'elle voulait ? me demanda-il

— Rien de fou, elle veut juste qu'on ouvre une enquête concernant le meurtre de Sacha, car elle prétend être totalement innocente.

— Tu la crois toi ?

— Je sais pas, il n'y a ni preuve pour l'innocenter, ni pour la juger coupable. On verra ce qu'on peut faire.

On commença à s'éloigner de la maison de Sarah, tout en nous dirigeant vers la base, je retournai la tête un instant et je l'aperçus devant sa fenêtre avec son sourire sadique en coin.

— Bon bah, je te laisse ici Kayla, j'ai autre chose à faire.

— Oui vas-y ! à plus.

Il commença à s'éloigner de moi, et là, un truc me revint en tête.

— Steve ! l'appelai-je. Attends ! je dois te parler d'un autre truc.

Il s'arrêta sur place pour m'attendre, et je courus vers lui.

— Qu'est ce qu'il y a ?

— Tu te rappelle du jour où on a fait notre coup d'état ?

— Oui biensur, pourquoi ?

— Bah, il y a un truc qui m'intrigue toujours : où étiez vous passer ce jour là toi et Maxime ? Comment Abbie a pu entrer ?

— Pour être franc avec toi, c'est étrange, mais je n'ai aucun souvenir de ce qui s'est passé, ni moi ni Maxime, on s'est juste retrouvé chez nous le lendemain matin.

— Quoi !? comment ça ? t'es sérieux ?

— Oui, je voulais pas vraiment en parler, pour ne pas que tout le monde pense qu'on a déserté les lieux, ou qu'on vous a aidé pour faire tout ça, car certe je te soutiens maintenant, mais je soutenais vraiment Ethan avant ça, et je n'aurais jamais fait ça.

— C'est vraiment très étrange tout ça ! Ok je vais rien dire t'inquiète.

— Merci Kayla, allez à plus tard.

C'était quoi encore cette histoire étrange !? À vrai dire, j'avais du mal à le croire. Mais en vérité, tout ce qui se passait ici l'était, donc ça ne m'étonnait pas vraiment. Sans oublier que j'avais un problème beaucoup plus important à régler.

Je retournai à la base pour terminer ce que j'avais à faire là bas, j'entrai à la réserve, et Abbie était toujours là.

— Alors t'en ai où ? demandai-je.

— Il ne reste plus grand chose, j'ai bientôt fini.

— Cool alors.

— Qu'est ce qu'il y a ? ça va pas ?

Je fermai la porte de la pièce, pour que personne n'entende notre conversation, et je décidai de tout raconter à Abbie. J'avais vraiment besoin que quelqu'un m'aide !

— Je dois libérer Sarah ! annonçai-je sèchement.

— Quoi !? pourquoi ça ?

— Je suis obligée, si je le fais pas, je risque d'être dans de sales draps, donc je dois trouver un moyen de le faire.

— C'est bizarre tout ça ! Je pense que je peux t'aider, mais ça risque d'être compliqué.

— J'ai pas le choix Abbie, donc si tu peux m'aider fais le s'il te plait !

— Ok, je crois que le moment est venu pour te montrer quelque chose.

— Quelle genre de chose ?

— Ferme à clés, et viens avec moi.

Mais, qu'est ce qu'elle voulait me montrer ? Je fermai alors la réserve, et je la suivis en se dirigeant directement chez elle. Elle prit ses clés et ouvrit la porte avant d'entrer.

— Abbie ! t'es rentrée ? cria une voix masculine à l'intérieur.

— Quoi !? qui est là ? demandai-je à Abbie d'un air choqué.

— Vas-y viens ! cria elle.

J'entendis les pas d'une personne qui marchait vers nous, et là.

— Kayla !?

— Quoi !? Paul !? qu'est ce que tu fais là ?...

Les condamnésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant