Chapitre 27 : En détention

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J'ouvris les yeux dans une sombre petite pièce, les mains attachées avec une corde, et les oreilles qui sifflaient, j'avais encore mal au crane à cause du coup que j'avais pris en tombant du grillage. Je me levai difficilement en fixant la porte qui était juste devant moi, et je commençai à marcher vers celle-ci.

Un rire malsain résonna tout à coup dans la pièce suivis par une voix féminine que je connaissait très bien :

— Regarde dans quel état tu es ! t'es pitoyable !

Je me retournai en sursautant :

— Encore toi ! je t'ai dis de me lâcher putain ! tu n'es pas réelle.

— Je suis aussi réelle que ce qui t'entoure, et je te lâcherai le jour où tu mourras.

Je me redirigeai vers la porte, et j'essayai de déverrouiller la poignée avec mes mains attachées, mais cette dernière était visiblement fermé à clés.

— Tu vas mourir Kayla ! il n'y a plus d'échappatoire pour toi cette fois ci, rajouta elle.

Je commençai à taper la porte avec des coup de pieds, et je criais :

— Ouvrez cette putain de porte !

J'entendis des pas venir vers moi lentement, mais je continuai à taper jusqu'à ce que le bruit des clés résonne et que la porte s'ouvre. C'était une bonne chose ça, mais la mauvaise nouvelle c'est que c'était Sarah derrière, elle tenait son pistolet bien en avant, et me dit froidement :

— Recule !

— Pourquoi je suis là putain !? détache moi les mains.

— Je t'ai dit de reculer !

— Tu vas me tuer ? vas-y dans tout les cas j'étais déjà morte au moment où tu m'as capturé.

— Tu crois que j'aurais pas pu juste te tirer dessus quand tu courrais en ligne droite ? Si je voulais te tuer, tu serais déjà morte, alors recule maintenant !

Je la regardai incompréhensive, et je reculai.

— Putain c'est drôle comment la roue tourne ! rajouta elle. La dernière fois, c'était moi la prisonnière.

— Que veux tu de moi ? pourquoi suis-je encore en vie ?

— T'as sauvé Paul de tes propres mains, maintenant c'est toi qui va nous aider à le retrouver !

— N'essaye même pas ! j'ai aucune idée de l'endroit où ils peuvent être.

— Tu vas pas me la faire à moi Kayla.

Sarah ne m'avais pas cru, mais le pire dans l'histoire c'est que je ne savais vraiment pas où mes amis se planquaient.

— Même si je le savais je ne te le dirai pas à toi, répondis-je.

— Tu n'es pas dans une situation de force, tu vas me le dire gentiment, ou bien je te le ferais dire avec mes propres moyens.

— Je veux parler à Alex ! appelle le !

— Je ne vais appeller personne ! tu vas me parler à moi, ok ?

— Pas besoin de m'appeler, je suis déjà là, intervient Alex devant la porte.

— Ok, voilà Alex ! tu peux parler maintenant.

— Je veux te parler en privé Alex.

— Oh que non ! je ne vais pas bouger de là, s'opposa Sarah.

— Vas-y Sarah, laisse nous seuls.

— Pas question Alex ! si elle a des choses à dire, qu'elle les dise devant moi.

— Tu n'es pas la chef Sarah ! t'as oublié notre accord ? si je veux lui parler tout seul je le fais ok?

Elle le regarda pendant une seconde, puis elle se retourna vers moi, avant de quitter la pièce contrariée et claquer la porte.

— Alors, tu voulais me parler ? aborda Alex la discussion.

— Pourquoi tu fais ça Alex ?

— Ce n'est pas contre toi ! c'est toi qui a voulu en arriver là, tu n'as rien à voir là dedans, c'est à cause de lui que Sacha est morte.

— C'était un accident ! n'agis pas par vengeance, et n'oublie pas que Sarah aussi a ses torts, et que c'est elle la source de toute cette histoire.

— Je m'en fous de Sarah, on a juste un but commun, et on va y arriver.

— Mais réveille toi putain ! elle est entrain de te manipuler ! pourquoi tu penses qu'elle veut le tuer ?

— Mais je m'en fous des causes ! j'ai juré de le buter et je le ferais quitte à m'allier avec le diable si il faut.

— Écoute moi s'il te plait ! Paul a vu des choses dehors, Sarah nous cache beaucoup de secrets, et elle a peur qu'il les aie découvert, et peut-être que grâce à lui on pourra enfin sortir de là.

— Desolé Kayla, mais ce n'est plus ma priorité.

Sur ces mots, il se retourna vers la porte, j'essayai de le retenir :

— Non Alex attends ! écoute moi !

Mais il m'ignora complètement, et prit la sortie.

— Alors qu'est ce qu'elle t'as dit, entendis-je la voix de Sarah.

— Elle ne sait rien, elle peut pas nous aider, lui répondit Alex.

— On se débarrasse d'elle alors ? elle nous ai plus d'aucune utilité.

— On va tuer personne ! laissez la où elle est !...

Les condamnésOù les histoires vivent. Découvrez maintenant