Le Hacker et le Dealer

Pourquoi

J'ouvris les yeux difficilement, jetant un regard autour de moi je m'aperçois dans la cave où j'ai étais amené la première fois. Mon corps n'ayant pas encore reprit ses forces je décide de rester allonger à même le sol. Je me mis à repenser à l'interaction que j'ai eu avec Endeavor, j'avais une terrible envie de lui coller mon poing au visage. Malgré tous, ce qui me choqua le plus fut la réaction de Shoto envers moi, je n'arrive toujours pas à croire qu'il ai pu sortir de tel mots. Je me serais dès le début laisser berner, ma raison à disparu  laissant place à la folie, me serais-je attacher à lui car je voyais la une solution de survie ? Ce que j'éprouve à son égard, serait sincère ? Pourquoi lui dans ce cas parmi tous les hommes sur terre. Je crois devenir fou, une migraine me prends subitement. Je me roule au sol collant mon dos contre le sol froid, fixant le plafond, ou du moins la pénombre de la pièce. Honnêtement je n'aime pas le fait qu'il n'y ai aucune source de lumière quelconque pour éclairer un tant soit peu la pièce. Cela crée une angoisse en moi, une peur. 

Au même moment la porte s'ouvrit  laissant place à l'un des membres du cartel, un plateau à la main. Il s'avança le posa au sol et était près à faire demi-tour. Non, il n'allait pas me laisse ici encore si ? Une boule au ventre me prit, l'angoisse reprit possession de mon corps. C'est dont réellement vrai, je n'étais qu'un passe temps, rien ne fut sincère. Je ne suis qu'une victime parmi tant d'autres comme me l'a dit son père, qui sait combien sont passer ici avant moi ? Il a eu ce qu'il voulait, maintenant qu'il ai vu toutes mes facettes même si c'est un bien grand mot je ne suis qu'un objet bon à jeter. Qu'adviendra t'il de moi, mon sort est donc scellé depuis le début. Je ne peux en vouloir qu'à moi. Mais alors pourquoi décider de ma garder encore en vie, je n'ai plus aucune valeur, je n'en ai jamais eu. 

-Attendez ! Criais-je subitement en me relevant

Il se tourna vers moi attendant la suite. Mes yeux se posèrent sur lui avant de dévier sur mes chaussures. 

-Où est Shoto ? 

À peine ma phrase de terminé qu'il s'en alla. Je me mis à courir en direction de la porte.

-Non attendez ! Criais-je de toute mes forces

Arrivé devant la porte celle-ci se ferma brutalement. Je posa mes mains sur celle-ci avant de défouler mes émotions dessus.

-Putain ! Pourquoi ?! Pourquoi moi ! Shoto tu n'es qu'un connard ! J'en ai marre d'être enfermé ici comme ton vulgaire chien, je veux sortir ! Descend ici ! Tu ne sais que te cacher derrière tes hommes de merde ! Ca t'amuse de vivre comme ça !? 

Des larmes se mirent à couler le long de mes joues, le désespoir a prit possession de moi. Cela ne me ressemble pas.

-Tue moi dans ce cas...je préfère mourir maintenant, finis-en.. 

Mes mains étaient endolories, épuisé je me laisse glisser le long de la porte. Que pouvais-je faire maintenant, je me suis résigné à mon sort. Je n'ai aucune échappatoire. Non, calme toi, je dois réfléchir, il doit y avoir quelque chose. C'est la seule solution que j'ai, n'ayant rien à perdre autant essayer. Je me relève m'approchant du plateau repas et commence à manger un des deux sandwich présent accompagné d'un verre d'eau et d'une pomme. La faim a eu raison de moi, mais je dois aussi avoir de l'énergie si je veux tenter de m'évader. Avant ça, je dois sortir d'ici en regagnant la confiance du bicolore, mais comment, je dois me creuser les méninges. Tous ce qu'il m'a dit, les moments passés ensemble, n'ont pas pu être tous faux, je dois essayer de l'avoir avec les mots comme il s'est jouer de moi. 

Des heures se sont écoulés, une journée, deux, sans aucune nouvelle. J'ai demander à voir Todoroki mais aucune réponse, je faisais face à un mur. Les seules sorties en dehors de ma taule auquel j'avais droit étaient ceux pour faire mes besoins, et encore je devais me retenir pendant des heures pour qu'on daigne venir voir si je suis en vie. 

Mon regard se porte sur mes mains sur lesquelles on pouvait apercevoir des bleus, des séquelles de mes coups sur la porte. En parlant de celle-ci le bruit de clé se fit entendre, laissant place à la Shoto. Mon cœur se serra dans ma poitrine, la boule au ventre je déglutis difficilement, a t'il toujours était aussi beau ? Apprêter d'un pantalon de costume beige et d'une chemise blanche seulement rentré accompagné d'une ceinture noir et de ses mocassins noir. Ses cheveux du coté rouge sont coiffés en arrière tandis que l'autre coté ses cheveux sont à son habitude, entourant son visage. Il coupa court à mon analyse.

-Tu m'as demander

De simples mots. Et pourtant cela à suffit à sentir une légère fissure au sein de mon cœur. Il n'est pas venue de lui même mais car je n'ai cesser de demander après lui. Il n'en avait que faire de ma personne. A ce moment, j'oublie le fait que je devais m'enfuir, où du moins essayer.

-Tu m'as laisser dans cette cave pendant des jours et c'est ce que tu trouves à dire

-Tu l'as chercher 

-Chercher ? Tu te fous de moi ? Chercher car j'ai essayer de te défendre contre ton paternel, pensant à toi avant moi..

Il me toisa d'un regarde mauvais, cela ne lui était encore jamais arriver.

-Je n'ai pas besoin de toi ni de personne pour me défendre, tu t'es pris pour qui ? 

Ses mots étaient froid et direct me surprenant. 

-As-tu déjà eu un père pour pouvoir comprendre et aider les autres ? Tu te mêles de ce qui ne te regarde pas, en effet tu ne me sers à rien depuis le début, tout ce qui a pu se passer entre nous n'était qu'un passe temps pour moi. Je ne ressens rien à ton égard de ce fait je n'ai aucune raison de prendre soin de toi ou ne serait-ce que de m'inquiéter.

Ses mots furent semblable à un couteau en plein cœur. Mon cerveau semblait déconnecter, que répondre à cela, tout était dit, il n'y avait rien à ajouter. Je refuse d'y croire, il me ment, cherche t'il à se protéger en me disant ça ? J'ai bien peur que ce que je ressens envers lui est bien présent, au final, c'est moi qui me mentais. J'ai terriblement mal, une profond solitude à prit place dans mon cœur, ainsi que la douleur. Je pouvais mourir actuellement rien ne serait différent. 

-Tue moi alors, dis-je d'une voix faible

-Midoriya

Entendre sa voix, me rendait fou, je ne voulais plus le voir ni l'entendre, tout venant de lui m'insupporte, me dégoute. 

Des coups de feu se firent entendre à l'étage. Je releva mon visage en sa direction mais celui-ci s'était retourné arme à la main. Je ne l'ai même pas vu le dégainer qu'un homme débarqua en trombe dans la pièce.

-Ils sont là dis cette homme haletant

Ils ? Qui sont ces personnes ? Cela ne semblait rien de bon au vu de la tête qu'il faisait. Shoto se tourna vers moi et mon sang se glaça à son regard sérieux. Pourquoi mon corps avait peur d'un coup comme ça ? 

-Ne bouge pas d'ici, me lança t'il avant de partir suivit de son homme

Que se passe t'il, je ne sais pas quoi faire. Ils sont partis laissant la porte ouverte, c'est ma seule échappatoire, c'est maintenant ou jamais si je veux me sortir d'ici. Mais je ne sais pas non plus ce qui se passe en haut ? Des coups de feu se font entendre de partout. Mon corps tremble de peur, dois-je rester ici pour ma sécurité ? Mon cerveau à reçu trop d'informations en si peu de temps, mon instinct me pousse à agir à sa place. Je me mets à regarder autour de moi, il n'y avait absolument rien qui pouvait me servir d'arme au cas où en haut, l'adrénaline monte en moi. Je me mets à courir en direction de la sortir, grimpant les marches comme si ma vie en dépendait. Les bruits se faisaient entendre plus fort, arrivé à la porte celle-ci était déjà ouverte, je ne me fis pas prier et jeta un regarde aux alentours afin de vérifier que la voix est libre. Je me mis à courir aussi vite que mes jambes me le permettaient, je me mis à réfléchir en chemin, me rendre à l'entrée principale serait risqué étant donner que les coups venaient de la bas, évidemment je pouvais me tromper je suis tellement paniqué que j'en perd la raison. C'est maintenant que je me rends compte de ma connerie, je n'étais en sécurité nul part ici, on pouvait très bien me prendre pour un ennemi. Réfléchis Deku. D'un coup une idée folle me venu en tête, le bureau de Todoroki se trouvait un téléphone. Dans le couloir menant tous droit j'entendis des pas derrière moi ainsi que des coups.