Pirater le réseau

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Descendu du train je pris le bus 83 qui m’amène au campus.
Arriver la-bas je me dirigeais vers ma salle de cours, je pris place parmi les nombreuses chaises de libre et installa mes affaires sur la table.
J’allumais mon ordinateur et le professeur arriva entre temps. Il fit son speech du matin comme d’habitude et il entama alors le cours.
Le cours du jour était la suite de la veille, c’est à dire de la programmation d’un logiciel que l’on a créer sois même qui sera utile contre les virus.
Comment vous dire, un jeu d’enfant pour moi, mais cela demande du temps.
Je n’avais pas vraiment d’ami dans ma classe pas que je ne sois pas sociable mais c’était chacun pour soi j’ai l’impression. On aurait dit une concurrence du qui sera le meilleur à la fin de l’année.
Les heures défilèrent alors ainsi sans que personne ne s’en rende vraiment compte.
Le professeur nous indiqua la fin du cours 5 minutes avant la sonnerie et nous rangèrent nos affaires, lorsque le professeur m’interpella.
-Midoriya ? Tu peux rester quelques instants j’aurais quelque chose à te dire.
Surpris je répondis que oui et me dirigea vers son bureau.
-Oui Monsieur Aizawa ?
-J’ai vu que tu avais beaucoup de facilité à faire cette exercice de programmation, en as-tu déjà fais auparavant ?
J’avoue que je ne m’y attendais pas vraiment à celle-là.
-Eh bien, pas vraiment c’est simplement que j’ai vite assimilé le cours, et je travaille beaucoup chez moi. Dis-je d’un air gêné tout en me passant une main à l’arrière de mes cheveux. Bien sur que ce n’était pas vrai. Ce n’était pas la première fois que je faisais de la programmation et je ne fais pas de simple logiciel anti-virus non.
-Très bien, tu peux t’en aller.
Le professeur était assez particulier mais pas méchant. Disons simplement qu’il aime nous voir souffrir ou plutôt bosser dirais-je.
-Bien, à demain Monsieur au revoir !
Je sortis enfin hors du bâtiment traversant le campus afin de me rendre au café ou m’attendait mon amie.
Je jetais un coup d’œil à mon téléphone et constate alors que j’arriverais à temps.
Le café était original, à l’intérieur se trouvait des tables carrés en couleur et forme de chocolat.
Les chaises quand à eux étaient en forme et couleur de chocolat blanc. Le sol était en parquet d’une couleur gris givré.
Les murs étaient de couleur gris clair notamment, et le comptoir était en bois marron foncé.
Je tournais mon visage un peu dans tous les sens afin de repérer Occhaco que je vis au fond de la salle à ma gauche qui me faisait des mouvement avec ses bras m’indiquant sa position.
Un sourire pris place sur mes lèvres et je marchais vers sa direction.
-Izuku ! Elle s’approcha de moi et me fit la bise me saluant rouge comme une tomate.
Je suis heureuse que tu sois la !
-Je n’allais quand même pas te poser un lapin alors que j’ai dis que j’allais venir, répondis-je à mon tour sentant mes joues chauffer.
-Oui c’est clair ! Bon que dis-tu de commander quelque chose à manger avant de papoter ?
-Pas de soucis.
Nous primes alors le menu chacun qui était disposé sur la table.
Je jetais un coup d’œil à ce qu’il y avait. Le menu présentait assez de chose, comme toutes sortes de thé, de café glacé ou non, de jus, soda ainsi qu’une page entière dédié à la pâtisserie.
Je jure d’y revenir après, mais en attendant je choisis de me prendre simplement une assiette de pâte à la sauce supplément fromage. J’aurais adoré me prendre un bol de ramen ou des sushis mais cette enseigne n’en proposait pas.
Le serveur arriva devant nous pour prendre nos commandes.
-Pour moi ce sera une assiette de pâte à la sauce supplément fromage avec du jus de pêche.
-Et pour vous Mademoiselle ?
-Je prendrais le menu du jour une entrecôte accompagné d’une salade avec de l’eau s’il vous plaît.
Après avoir pris nos commandes il s’en alla.
-Alors Izuku qu’est ce que tu me racontes de nouveau entre temps ? Ça fait quoi, une semaine qu’on ne s’est pas vu ? Dis-t’elle avec son fameux sourire.
-Franchement rien de spécial, les cours sont simples, je m’en sors bien. Et toi alors comment ça se passe ?
-Je t’envie franchement, je m’en sors aussi mais j’ai plus du mal au niveau des langues !
Et pourtant je t’assure que je révise d’arrache pied chaque week-end !
Je ne pus m’empêcher de pousser un petit rire.
-Oui mais si tu as du mal tu devrais réviser aussi en pleine semaine aussi tu sais ?
-Bien sur ! Mais j’ai à peine le temps de faire mes autres matières que je dois aider mes parents tu sais ? Du coup je repousse à chaque fois les révisions et ça finit un dimanche soir à 22 heures.
-Sinon au pire des cas je pourrais t’aider pour l’anglais je m’en sors pas mal comme on s’en sert assez dans nos logiciels et en cours.
-Sérieux?! Elle se leva d’un bond les deux mains sur la table.
Quelques regards se posèrent sur nous.
-Calme toi Occhaco oui si je te le dis, il suffit simplement que tu me dises quand tu es disponible et je te dirais de mon coté aussi.
C’est rouge de honte qu’elle s’excusa et reprit sa place confortablement sur sa chaise.
En parlant des chaises je dois avouer qu’elle sont très agréable. Elles étaient rembourrés ce qui ne donnait pas mal aux fesses.
-Excuse moi ! Bien dans ce cas je t’enverrais un message lorsque j’aurais besoin !
-Pas de soucis !
A peine ma phrase de terminé que le serveur apporta notre déjeuner. Miam.
-Qu’est ce que j’ai faim !
-Tu n’as pas pris de petit-déjeuner encore c’est ça ?
-Quoi ?! Mais non ! Me défendis-je. J’ai mangé un mille-feuille ainsi qu’un verre de jus.
-Tu sais que ce n’est pas ça qu’il faut vraiment manger ? Dit-elle amusé.
Gêné je ne répondis rien et planta ma fourchette dans mon plat. Le fromage fondu me donnait l’eau à la bouche. Je mis celle-ci dans ma bouche savourant encore la chaleur de ce plat.
Pendant qu’on mangeait elle me parla d’un garçon avec qui elle avait un date normalement vendredi dernier, mais qu’il était venue accompagné de son pote sois disant par peur qu’elle lui pose un lapin. Elle ne dit rien malgré que la situation la gêné. Le pire le gars qui lui a proposer le date ne lui adressait presque pas la parole trop occupé avec son ami la laissant de coté. Par la suite au bout d’une heure elle décide de s’en aller. Le lendemain en message il ne s’excusa même pas de son comportement et lui demanda de se revoir car ils n’ont pas pu profiter à deux. Mais elle refusa car ce genre de comportement l’irrité et qu’elle n’était plus intéressée. Ce que je comprenais parfaitement. Ce genre de mec qui vienne accompagné alors qu’ils ont un date et qui trouve un prétexte puis quoi encore ? Tu veux aussi qu’on t’aide à te tenir la queue lorsque tu pisses sous prétexte qu’elle est trop lourde ? Sérieusement.
-Au faites, ta mère va comment ?
-Bien ça va, je vais la voir demain soir je vais manger chez elle. Répondis-je gentiment.
Ma mère habitait dans un appartement à Shibuya c’est la où j’ai grandis d’ailleurs. Mon père ayant quitter ma mère alors que j’étais très jeune. Elle a dut travailler dur afin de subvenir à nos besoins et me donner une bonne éducation. Je l’aime beaucoup, c’est ma seule famille. Mais en ce moment elle avait des soucis d’argent car elle a arrêté de travailler depuis 2 mois maintenant, son contrat de travaille étant finit.
Bien sur je l’aidais en lui donnant l’argent de ma bourse, mais je dois aussi subvenir à mes besoins, payé mon école ainsi que mon loyer et autres dépense.
C’est pour ça que le soir chez moi je deviens le hacker connu sous le nom de Deku qui aide anonymement la police japonaise à attraper des fugitifs en échange de somme d’argent. Mais je fais aussi vendre dans des sites spécialisé des logiciels.
-Tu lui passeras le Bonjour de ma part ok ?
-Compte sur moi !
Après une heure chacun repris sa route.
Je savais déjà ce que j’allais faire une fois arrivé chez moi.
Cela fais déjà quelques mois que j’essaye de trouver des informations sur le Cartel de Sinaloa introduit au Japon. Il y avait plusieurs rumeurs qui dit qu’ils contrôlent la plupart des boites de nuits, de restaurants de luxe, d’hôtels et j’en passe.
Mais un en particulier dont on entends beaucoup parler, une boite de nuit situé à Shibuya qui se nomme Lotus Lee. J’ai entendu plusieurs personnes dans le campus en parler comme quoi il se sont rendu à cette endroit afin d’y passe une soirée et ça a finit en une dispute avec un client qui avait consommer à foison et était trop bourré et donc refusait de payer.
Un homme blond qui travailler sûrement pour la boite l’a tabasser, se déchaînant sur lui. Mais un homme au cheveux rouge apparemment est intervenu afin de l’arrêter afin qu’il se calme.
Ce n’était pas la première fois que cela arrive apparemment, et on aurait même aperçu des dealers à dix pas de l’endroit qui vendaient de la cocaïne aux jeunes qui se rendaient dans la boite.
Je trouve ça assez louche surtout que la ville était noté dans la nouvelle que j’ai lu ce matin.
C’est décidé je vais jeter un œil la dessus. Je vais géolocaliser l’endroit et pirater leurs réseau et je pourrais voir les objets connecté et m’infiltrer dans leurs appareils afin de voir si il y aurait quelque chose d’anormal.
Une fois chez moi je me déchaussa à l’entrée, déposais mon sac dans ma chambre, alla au frigo me prendre une bouteille d’eau fraîche et pris place sur mon bureau.
Je pris une gorgé d’eau et j’allumais mon PC, je tapais rapidement mon mot de passe habitué aux touches de claviers.
Je fis un tour dans différents logiciels afin de vérifier que ceux-là sont toujours actif afin de masquer mon adresse IP, ne laissant aucune trace de moi ainsi que d’autres logiciel dont j’ai besoin.
Je pris mon casque et mit une musique entraînante. C’était comme un jeu pour moi, j’adorais faire ça, et puis ce n’était pas la première fois. Je géolocalise l’endroit, comme prévu leurs réseau n’était pas bien difficile à pénétrer. Il y avait plusieurs appareils connecté.
Mais je remarque très vite la présence d’un appareil, pour être précis un ordinateur qui était présent mais connecté à un réseau différent non pas une box que l’on pourrait se procurer normalement chez un opérateur non, c’était bien plus complexe. Je me lançais dans le décryptage, après de longues minutes je parviens à y accéder. Mais pas le temps de souffler. Je pus enfin accéder aux fichiers de l’ordinateur en question.
Il contenait plusieurs dossiers avec des noms tout aussi improbables, comme Zeus, Bird, et j’en passe mais je sais bien que ce sont des noms de code qui cache des choses.
Un petit sourire s’afficha. J’étais plutôt fier de moi car cela prouvait qu’ils avaient des choses à cacher et que tout ne tourne pas rond chez eux. Mais rien n’était encore jouer.

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Le Hacker et le DealerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant