Tentative de fuite

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 Je restais quelques instants choqué par ce qui venait de se passer, mais aussi par ma réaction inattendue. Me sentant sale et tout collant du à la transpiration des dernières 48 heures je décide de me mettre sur mes deux jambes et me dirige alors vers la salle de bain que m'a indiqué Shoto.

A l'intérieur de celle-ci se trouve devant moi une douche italienne très belle au sol de celle-ci des carreaux de ciment géométrique. A ma gauche un lavabo blanc avec un évier en bois précieux ou était déposé des vêtements propre ainsi que des serviettes. A ma droite se trouve une chaise de toilette. Les murs sont en carrelage, qui sont des carreaux en relief dans les tonalités de bleu ciel de champagne. Dans les deux coins de la salle de bain au niveau de la porte se trouve des plantes exotiques.

Je fus stupéfié par la beauté du lieu. Je remarque alors un panier vide proche de l'évier où je mis mes vêtements lorsque je finis de me déshabiller. Je retire mon attelle fixant mon poignet qui comportait un énorme bleu devenu violet jaune, ainsi que des égratignures. Celui-ci était quelque peu gonflé aussi. Je me mis face à l'énorme miroir au dessus du lavabo fixant mon reflet. En effet mon corps comportait plusieurs bleu, qui avait changé de couleurs par quelques endroits. A ce stade je suis devenue une palette de peinture.

Ma lèvre était légèrement gonflé encore. Mais j'étais surtout sale. Je me glisse alors sous la douche italienne et pris le pommeau de douche réglant la température afin de ne pas recevoir de l'eau froide ou de me brûler.

Cette quête de faite je le passa sur mes cheveux laissant l'eau glisser le long de mon corps.

Je raccrocha le pommeau à sa place le réglant simplement à mon niveau afin de ne pas avoir à le tenir. J'éteignis l'eau et pris le shampoing disposé derrière moi sur une étagère avec un gel douche ainsi qu'un savon et un gant de toilette.

Faire ma douche avec mes blessures mais surtout à une main était une première pour moi.

Après avoir finis et m'être séché j'enfilais les vêtements mise à ma disposition qui comportait un caleçon à ma taille, ainsi qu'un bas de jogging gris qui m'allait également, un tee-shirt blanc et un pull noir bien plus grand que moi. Mais ça ne me dérange pas plus que ça, je suis heureux d'avoir eu la chance de recevoir ses habits ainsi qu'une chambre et un lit où me reposer. Je remis mon attelle. Cette douche me fit le plus grand bien et je me dirige dès lors sur le lit et m'allonge sur celui-ci. Je remarque que maintenant qu'il n'y a aucune fenêtre, ni horloge.

Je récapitule dans ma tête tout ce qui m'est arrivé jusque la et un détail alors surgit.

En sortant de la chambre Todoroki n'avait pas fermé la porte à clé, du moins je n'ai rien entendue.

Mais il m'a prévenu que c'était peine perdue d'essayer de s'échapper d'ici. Je pense plutôt que ce serait du suicide de ne rien tenter. Je me lève alors marchant les pieds nu sur le parquet en bois couleur chêne de la chambre me dirigeant vers la porte. Je pose ma main sur la poignée, l'affaissant doucement faisant le moins de bruit possible. Surpris elle s'ouvrit.

La porte n'était pas verrouillé, était-ce fait exprès ? Ou du à un manque d'attention de leurs part ?

 Je m'extirpe en dehors de ma chambre. Il y avait un grand couloir à l'horizontal. Le sol était en carrelage marbré gris et noir et un long tapis rouge sang était sur celui-ci. On se croirait au tapis rouge des célébrités. Les murs sont d'une couleur beige. Accroché aux murs des lampes murales très sophistiqué à intervalle réguliers. Des toiles de peinture étaient accrochés par ci par là. Je faisais le moins de bruit possible, marchant sur la pointe des pieds. Des portes étaient à ma gauche ainsi qu'à ma droite. Ils mènent sûrement vers des chambres aussi ? Mais je ne pris pas le risque de jeter un coup d'œil de peur de tomber sur quelqu'un. D'un coup des bruits de tir se firent entendre.

Le Hacker et le DealerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant