Le Hacker et le Dealer

Visite du médecin

 Des bruits de clé me réveillèrent de mon sommeil. Je me releva avant de voir la personne qui venait de rentrer, c'était sûrement le gars « plateau repas », c'est le nom que je lui ai donné.

Mais à mon plus grand étonnement ce n'était pas lui.

-Je suis désolée de t'avoir fait attendre, mais je devais régler une affaire urgente ces deux derniers jours. Dit l'homme à la chevelure rouge d'un coté et blanche de l'autre.

Deux derniers jours ? Donc je suis la depuis 48 heures ?

Il était habillé d'un costume noir trois pièces avec une chemise rouge bordeaux accompagné d'une cravate noir. Les couleurs lui vont à merveille. Maintenant que je le vois clairement, il est beau malgré la brûlure au niveau de son œil gauche.

Je détourne alors mon regard de lui, sentant mes joues chauffer. Mais à quoi est-ce que je pense ?

Oh non, je voulais absolument pisser sinon je sentais que j'allais le faire sur moi.

Je me tortille sur place quelque peu afin d'essayer de faire passer ce besoin, mais c'était peine perdue. Je sentais le regard de l'homme sur moi, ce qui me mettait encore plus mal à l'aise.

Je remerciais mon Dieu car il semblait avoir compris.

-Tu veux aller au toilette ?

Rouge de honte je répondis un petit « oui » à peine audible.

-Lève toi, suis moi.

Je me mis sur mes deux jambes qui étaient engourdis en m'appuyant contre le mur m'aidant à me tenir debout. Ma respiration était un peu haletante comme si je venais de courir pour attraper mon bus qui allait partir sans moi.

L'homme ouvra la porte et se retourna vers moi m'attendant. Je marchais vers sa direction mais ma démarche n'était pas droite, j'ai l'impression que le sol tangue sous mes pieds.

-Dépêche toi. Il dit cela tout en m'attrapant par le bras me traînant à sa suite. La porte franchis, se trouvait en face de nous des escaliers ou se trouvait une autre porte en haut de ceux-là.

Mais il tourna à droite ou se trouvait des toilettes.

-Tu as 30 secondes.

Il relâcha mon bras et me garda à l'œil pendant que je pris place face au toilette. La situation était très gênante mais je ne peux faire autrement, et puis je suis de dos à lui. J'ouvris ma braguette difficilement de ma main gauche et abaissa rapidement mon caleçon. Lorsque je finis, j'eus du mal à refermer le bouton de mon jean, mais je laisse tomber l'affaire très vite abaissant mon haut afin que ce ne soit pas visible.

-Bien allons-y.

L'homme bicolore se trouvait de dos à moi, on allait retourner dans ma « cage » de ces deux derniers jours. A quelques pas de moi se trouve des escaliers qui mènent sûrement vers la sortie, car il n'y a que ceux-là de présent. Et si je tentais de m'enfuir ? Même si dans mon état actuel je ne risque pas d'aller bien loin, serais-je simplement capable de monter les marches d'escaliers au vu de mon corps meurtris ? Je ne sais pas.

-Ne tente pas quelque chose de stupide. Si tu viens à réussir à t'enfuir en empruntant ses escaliers des hommes armés n'hésiteront pas à te tirer dessus dans la seconde qui suivra.

Mon corps se figea sur place. Il lit dans mes pensées ou quoi ?

De retour dans ma cellule, je m'effondre par terre. Je venais de consommer le peu d'énergie qu'il me restait. Ma tête me tournait à présent. Un autre homme arriva dans la pièce déposant deux chaises et resta debout ne disant pas un mot.