Réveil brutal

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Je me réveilla le souffle court. Un gémissement de douleur sortit de ma bouche. On venait de me mettre un violent coup de pied en plein ventre. Je voulus mettre mes mains instinctivement au niveau de mon abdomen mais je sentis ceux-là attaché au niveau de mon dos. J’étais allongé sur mon coté gauche contre le sol, ma tête reposant sur celui-ci. Je cligne plusieurs fois des yeux afin de m’habituer à la pénombre des lieux.
-Petit merdeux, lève toi.
Je levais mon visage en direction de cette voix et je vis en face de moi le jeune homme blond si mon cerveau ne se trompe pas le dirigeant de Shibuya.
A ses cotés se tenait l’homme au cheveux jaune ainsi qu’un autre au cheveux rouge.
Je sais les avoir vu parmi les fichiers mais mon cerveau était encore un peu confus et refusait de fonctionner correctement sous la monté d’adrénaline en voyant ses visages dangereux en face de moi.
Je jetais rapidement un œil derrière eux afin d’essayer d’identifier où on se trouvait mais c’était peine perdue. Une ampoule accroché au plafond éclairait à elle seule l’énorme pièce où on se trouvait. On aurait plutôt dit un hangar. La salle était assez sombre du au manque de luminosité mais je pus remarquer des caissons en bois par ci par la ainsi que des centenaires.
Mon cœur battait de plus en plus vite dans ma cage thoracique.
Le blond s’approcha de moi et m’empoigna violemment par le col de mon haut en me relevant sur mes genoux.
-Je vais pas aller par quatre chemin sale gamin, je vais te défoncer avant de te buter.
Tu t’es cru assez malin avec ton petit tour de magie ?
Il m’assena un coup de poing au niveau de ma joue me faisait tourner la tête.
Qu’est ce que ça faisait mal putain. Mais je n’avais pas le temps de me poser la moindre question ou d’essayer d’en placer une qu’il enchaîna ses coups sur moi.
Mon nez saignait ainsi que ma lèvre. Le goût du sang se glissa dans ma bouche. Mon visage me faisait atrocement souffrir, mais il ne s’arrêta pas la.
-Katsuki, tu devrais te calmer on a encore besoin de lui.
Il me relâcha et je tombais la tête la première.
-Ferme la toi ! Je vais éclater sa gueule afin qu’il ne recommence plus. Je vais faire en sorte qu’il ne puisse plus taper sur un ordinateur cette sale merde. Crie le blond d’une voix furieuse.
Il me mit des coup de pied un peu partout au niveau de mon corps me faisant criait de douleur quelques fois. J’étais énormément fatigué, j’avais mal partout.
-A..arrêtez..s’il vous plaît...suppliais-je. Mais cela ne servait à rien. Il semblait ignorer mes cris d’agonie ainsi que mes plaintes.
-Bakugo ça suffit ! Si tu continues il va crevé !
-Qu’il crève dans ce cas !
-Regarde son état merde ! Il ne serait même pas apte à marcher quelques pas avant de s’effondrer !
Mes larmes me brouille un peu la vu, mais je vis le rougeâtre s’approcher de moi et me détacher les mains.
Chaque mouvement de ma part était un supplice,que j’essayais d’en faire le moins possible.
Lorsque je fus libre je ne pus m’empêcher de mettre ma main droite au niveau de mon estomac qui me faisait atrocement souffrir. Mais même cette tache me demandait de la force que je n’avais pas à ce moment. Je dépose alors ma main tremblante au sol.
Je vis de mon champ de vision des chaussures noir élégante s’approcher de ma main et l’instant d’après se poser sur celle-ci au niveau de mon poignet appuyant dessus fortement.
Je pousse alors un cri de douleur et essaye d’extirper ma main mais la pression se faisait plus forte.
-Bakugo merde !
Le dénommé Bakugo releva son pied et me donna un violent coup avec celui-ci sur mon poignet, le faisant craqué.
Un cri de douleur traversa mes lèvres. Des larmes se mirent à dévaler le long de mes joues.
J’avais horriblement mal, des pics me lançait, j’avais l’impression qu’on tordait mon poignet dans tous les sens.
Ma respiration était haletante.
-Tu déconnes la putain !
Un bruit grinçant venant d’une porte en métal sûrement qui s’ouvre se fit entendre.
Des bruits de pas se rapprochèrent en notre direction. Ceux-là étaient de dos à moi.
-Double-face qu’est ce que tu fais là ?
-Je te ferais dire que c’est mon groupe qui vous ont fais passé l’information, et avec ton caractère je me doutais bien que tu allais passer à l’action.
-Comme tu peux le voir on s’en sort très bien, casse toi maintenant.
-Non.
-Qu’est ce que tu viens de dire ?!
-Katsuki ! Cria la voix de l’homme à la chevelure rouge.
-Tu l’as mis dans un sale état sachant qu’on a encore besoin de lui. Aussi des rumeurs circule sur la boite de nuit que tu gères à Shibuya Lotus Lee, tu ferais mieux de les faire taire avant que ça ne nous attire des ennuis.
-Mais tu peux demander à ton sale père de faire le travail non ?
Je n’entendis plus aucun mot pendant quelques secondes, mais sur le moment je m’en tape complet.
J’avais beaucoup trop mal pour pouvoir penser à autre chose.
Ils avaient besoin de moi ? Donc ils ne vont pas me tuer ? Mais avec ce genre d’énergumènes on est jamais sur. J’ai bien peur de finir tuer ici même par eux. Entre leurs main mon espérance de vie avait considérablement diminué.
-Tss. On s’en va. Lança le blond à ses collègues.
Je les vis disparaître de mon champ de vision. Ma tête me faisait horriblement mal, il faut dire que je me suis cogné à plusieurs reprise contre le sol dur et froid sous les coups de l’autre.
-Prenez le, on s’en va d’ici. Lança une voix.
Je sentais qu’on me prenait des deux cotés des bras me traînant avec eux à chacun de leurs pas en direction de la sortie. Mes jambes refusaient de me répondre.
Mon visage était baissé et je vis du sang continuer à coulé de mon nez.
Si je tiens à ma vie c’était la seul chance pour moi d’essayer de m’enfuir. Je ne voulais pas être amené par ses criminels je ne sais où pour finir séquestrer et mort à la fin.
J’essayais alors de rassembler le peu de force qu’il me restait et enfin l’énorme porte en métal de franchis que je mis un coup de coude à l’homme qui me tenait mon bras gauche le faisant lâcher prise.
Je tire alors mon autre bras du second homme. Mes membres de libre, je m’apprêtais à courir lorsqu’on m’attrapa le poignet de ma main droite me tordant le bras à l’arrière du dos.
Je gémis de douleur et une larme coula de mon œil. C’était sur, cette brute m’avait briser le poignet.
Une main m’encercla le cou, me maintenant debout.
-Ne complique pas les choses si tu ne veux pas souffrir d’avantage. Me susurra une voix froide proche de mon oreille droite me donnant la chair de pouls.
Je ne répondis rien. Ma voix était coincé au fond de ma gorge, aucun mot n’osait sortir.
La main lâcha mon cou, mais la seconde qui suivit je sentis une seringue pénétrer ma chair sur mon bras gauche.
-Prenez le. Fit la voix qui me tenait encore entre ses bras. Deux hommes me prirent alors libérant le commanditaire de mon poids.
Pour la deuxième fois de la soirée je sentais mes paupières s’alourdirent et perdre le contrôle de mes membres. Avant de fermer complètement les yeux et de sombrer dans un sommeil sans rêve, je réussis à distinguer un homme se tenant devant moi aux cheveux bicolore.
C’est une douleur cinglante au poignet qui me réveilla.
Je me releva difficilement contre le mur et me m’appuya contre celui-ci derrière moi.
Les souvenirs de la veille refirent surface. En jetant un regard autour de moi je remarque que je suis dans une assez grande pièce vide, éclairé par une faible ampoule. Aucun mobilier où fenêtre ni quoique ce soit. Je ne sais pas quel heure il est et si il fait jour ou nuit.
Devant moi se trouve une porte. Je me doute bien qu’elle ne serait pas ouverte mais je me leva tout de même avec un mince espoir en moi, qui s’en alla bien vite en découvrant qu’elle est verrouillé. Mon corps me fait mal et j’ai horriblement froid. Mon poignet ne cesse de me faire souffrir. Je passe ma main gauche sur ma lèvre inférieur et sentit celle-ci légèrement gonflé ainsi que du sang séché sur mon nez ainsi que sur mes habits. 
Je suis dans un sale état. Je me laissais glisser le long du mur à coté de la porte et me recroqueville sur moi même essayant de me réchauffer. Mon ventre gargouillait me disant qu’il a faim.
Mon esprit refusait de coopérer avec moi. Je ne sais pas si c’est du au produit qu’ils m’ont injectait, mais je me sentais dans les vapes. Au bout de quelques minutes à fixer d’un regard vide un point au sol inexistant je m’endormis la tête reposant sur le carrelage dur et froid.
Lorsque mes yeux s’ouvrirent pour la énième fois je vis un plateau devant moi contenant un bol de soupe, un morceau de pain ainsi qu’un verre d’eau. A cette vision mon estomac se tordait de douleur, mais une partie de moi me disait de ne pas manger. Et si ils essayaient de m’empoissonner afin de se débarrasser de moi ? Non si ils voulaient ça ils n’auraient pas perdu du temps à m’amener ici. Malgré cette pensée quelque peu rassurante je décide de ne pas toucher à cette nourriture préférant rester sur mes gardes.
Au bout de quelques minutes, ou des heures je n’en sais rien, mon envie de boire ce verre d’eau se faisait de plus en plus forte. Ma gorge était sèche et ne demandait qu’à être hydrater quelque peu.
Je luttais contre moi même avant de céder et de boire d’une traite ce verre.
Je me pose des questions. Pourquoi me retenir captif ici ? Qu’est ce qu’ils attendent de moi ? Je ne suis pas bête, je pense qu’ils m’ont kidnapper car ils savent que j’ai pirater leurs réseau mais savent-ils que j’ai leurs dossier ? Sûrement. Lorsque je sortais de chez ma mère et qu’ils m’ont attrapé j’avais mon sac, ils ont du le fouiller et tomber sur la clé USB. Mais comment m’ont-ils trouvé ?
Je retiens tout de même que le blond est un fou furieux tandis que le bicolore semblait calme, après ce n’est qu’une impression de court instants. Mon corps était brûlant mais j’avais en même temps très froid. C’est alors qu’un besoin se fit sentir. Je devais aller au toilette. Mais il n’y avait rien ici ou je pouvais libérer ma vessie de mon envie pressante qui me faisait dorénavant souffrir.
Un cliquetis se fit suivit de bruit de clé qui tourne dans une serrure et la porte s’ouvrit me laissant découvrir un homme habiller en noir, son visage était caché à moitié avec un masque tenant un plateau repas dans ces mains. L’idée me traversa l’esprit de demander à cette homme que j’avais besoin de faire pipi mais c’était beaucoup trop gênant, je n’osais pas.
Je me mis difficilement en position assise. Il s’approcha de moi, récupéra l’autre plateau et posa le nouveau devant moi qui est composer du même repas que le premier, avant de s’en aller sans même un mot verrouillant la porte derrière lui.
J’étais à bout, cela fait combien de temps que je suis enfermé ici ? J’ai l’impression que cela fait une éternité, je commence à perdre la tête. Ma mère m’aurait t’elle appeler ? Et si elle s’inquiétait ? Mon amie comment allait-elle ? Ainsi que mes cours où je prenais du retard. Je me mis alors à pleurer pendant un long moment avant de fermer les yeux pour la trentième fois depuis que je suis ici.

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Que pensez vous du déroulement de l'histoire ? N'hésitez pas à me le dire !
Bisous ♡

Le Hacker et le DealerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant