Le Hacker et le Dealer

Début de sentiment

On resta quelques minutes ainsi dans les bras de l'un de l'autre après qu'il se soit retirer.

Par la suite on sortit de la source afin de se laver et regagner notre couche dans notre chambre en peignoir seulement. Une fois allongé, je me trouvais de dos à Shoto, je fixais le mur en face de moi que je pouvais apercevoir étant donné l'obscurité de la pièce. Todoroki m'enlaça par derrière, plongeant son visage dans ma nuque. Je suis totalement confus, j'ai l'impression de me battre contre moi même. Mes sentiments sont en désordre.

-Todoroki, je peux vous posez une question ?

-Je t'écoute. Et à partir d'aujourd'hui tutoie moi, dit-il sentant son souffle sur ma peau me faisant frémir.

-Ça te plaît ?

-C'est à dire ?

-Ce que tu fais, ton travail..

-Je ne sais pas, répond t'il sincèrement.

-Tu ne voudrais pas vivre une vie normal ? N'y as-tu jamais songer ?

-Midoriya, ce n'est pas aussi simple que tu ne le penses, on ne quitte pas ce genre de chose comme ça du jour au lendemain, pour ne pas dire jamais.

-Peut-être mais on peut toujours trouver une solution à un problème, il doit certainement y en avoir.

-Non, il n'y en a pas.

Mon cœur se serra à sa phrase. Dire que c'est de la tristesse ce que je ressentais en ce moment serait un mot bien trop faible. Ce dire que notre mode de vie ne nous plaît pas, et ne pouvoir rien y faire c'est horrible. Je ne suis pas idiot, je sais que rentrer dans ce genre de trafic n'est pas facile, mais en ressortir c'est impossible. La seule issue est la mort.

-Ma vie me manque, dis-je alors soudainement brisant le silence qui s'était installé pendants quelques minutes. Ma mère, mon amie, mes cours, la vie d'un être humain tout court me manque.

Shoto déposa un baiser sur ma mâchoire.

-Je suis désolé, dit-il.

-Je savais qu'à partir du moment où j'ai décidé de pirater votre réseau que ma vie allait prendre un nouveau chemin, mais pas de ce sens la. Je ne m'y attendais pas, c'était beaucoup trop soudain. Je ne sais pas finalement si je regrette ou non. J..je ne pense pas que tu sois horrible comme on pourrait le penser car je...enfin..

Ma gorge se serra vers la fin de ma phrase. Qu'est ce que je pouvais lui dire ? Que je commençais à l'apprécier lui le chef d'un cartel que je ne connais qu'à moitié ? La personne qui peut me tuer du jour au lendemain ? Je ne sais pas, je ne suis même pas sur de mes émotions. Je pense plus que comme je n'ai jamais étais en couple ni avoir eu aucune relation avec personne et qu'il est était ma première fois dans tous les sens du mot me fait ressentir un petit quelque chose. Le fait qu'il se montre doux, affectueux envers moi alors qu'il est censé avoir le rôle du méchant dans l'histoire à fait tomber mes barrières. Après tout je n'ai aucun contact avec l'extérieur si ce n'est sans lui. Chaque faits et gestes de ma part sont surveillés par lui et ses hommes. J'ai l'impression d'être un animal en cage. Je me demande ce qu'il pense de moi, qu'est ce que son cœur exprime ?

-Tu ? M'encourage t'il de continuer.

-Rien, soupirais-je. J'ai sommeil.

-Dors dans ce cas, bonne nuit fais de beaux rêves.

-Bonne nuit Todoroki.

Sur cette dernière phrase je m'endormis prenant sa main autour de ma taille et la serra doucement.