l'ataraxie/rafe cameron

Cinq

Après l'escapade avec les Pogues où des trafiquants avec des fusils essayant de nous tuer en entrant chez John b, nous pensions abandonner cette histoire tortueuse.
Mais après la découverte dans la tombe de là grand mère Routledge, nous étions lancés pour une chasse au trésor.

Ce soir j'étais invitée à la soirée de Topper et évidemment je ne pouvais pas laisser Sarah y aller seule.

Mon anxiété étais revenue, enfin ,elle avais toujours été présente seulement maintenant elle étais revenue à la charge.
Je recommençais à prendre certains cachets contre le stress et je supportais mal la solitude.
Même si ces derniers jours, je restais pas mal enfermée chez moi.

Allonger sur mon lit, j'examinais ma propre chambre.

Les posters accrochés au papier peint de groupe que je n'écoutais plus, des plantes mortes que j'avais oubliées d'arrosés et des vêtements étaient étalés dans toute la pièce. J'étais incapable de ranger ma chambre même avec plusieurs essaies.

Ma mère m'avais laissé la maison pour moi ce week end et je n'avais même pas chercher à savoir où elle allait.

Mon téléphone sonnait et je lisais un message de Sarah.
« Tu viens toujours à la soirée? :) »
Je lui répondais que je me préparais et que je partais bientôt.

Arrivée à la soirée, je remarquais Topper portant Sarah sur le toit de la maison prêt à sauter dans la piscine.

Je ne savais pas comment les murs de la maison pouvait tenir avec autant de monde et cela m'oppressais vite.
Le fait de me retrouver dans un endroit rempli de monde me rend l'impression d'être encore plus seule.
Je sentais mes yeux me piquer.

Pourquoi même à une soirée je ne me sentais pas bien?
Sérieusement je faisais pitié.
Alors dans un élan, je prenais une  bouteille d'alcool et me mettais dans un endroit désert, les marches menant a la cave où j'y jouais étant enfant.
Je pris deux bonne gorgés et mes larmes commençais déjà à apparaître sur mes joues.

Pourquoi ce soir?

Moi qui avais une carapace et des répliques ironiques, cela ne me ressemblais pas du tout.
Ça devais faire bientôt 30min que j'étais assise seule, la bouteille à moitié finis et un joint que j'écrasais sur le mur blanc dans l'autre main.

Pdv de Rafe
J'étais dans le salon en faisant tourné mon commerce quand j'aperçu une tête familière.

Elle était là, dans une robe noir courte qui lui allait parfaitement, ses cheveux bouclé noir se balançant lorsqu'elle marche.
Ses yeux marrons très clairs se baladait sur toute la pièce l'air perdu.
Son regard s'arrêtait lorsqu'elle vit une bouteille qu'elle pris en une fraction de seconde sans s'arrêter et tournait dans la pièce d'à coter.
Je me levais comme si je n'étais plus maître de mon corps, comme si elle avait réveillée tous mes sens.

—Qu'est ce que tu fout mec?
—Est ce que tu peux t'occuper de tout ça un instant ? Si je vois qu'il me manque du pognon je te jure que je te tue, je crachais cette dernière phrase, encore sonné de la coke que je venais de m'enfiler.

Kelce m'aidait a me remettre sur la chaise et me calmait.
—Mec pas maintenant ça viens juste de commencer, tu pourras t'en aller plus tard ok?
Je hochais la tête en espérant que je retrouverais celle qui avait pris toute mon attention à présent.

Au bout d'une demi heure, il restait beaucoup de coke mais je n'en pouvais plus, il fallait que je la retrouve alors je me levais et allait dans la direction où elle était partie 30min plus tôt.

Je la cherchais partout mais elle n'étais dans aucunes foutues pièces ,ni dehors d'ailleurs, pourquoi cette maison était aussi grande ? Beaucoup de filles m'interpellaient mais je ne les voyais pas, c'est alors que je remarquais une tête aux cheveux noir à moitié allonger sur des marches.

Son expression était aussi vide que la bouteille à côté d'elle.
Ses yeux étaient rouge et des traces de larmes étaient sur ses joues.

Je m'asseyais aux côtés d'Angelina, sans rien dire, examinant son expression.

—Tiens Cameron, me disait-t'elle d'une petite voix en reniflant, je t'aurais bien proposé ma bouteille mais il semblerait qu'il n'y en ai plus...

Son regard était fixer sur une des marches sales.

D'une main hésitante je prenais la bouteille de ses mains, avec difficulté, et la cachais derrière moi.
Elle se tournait pour se retrouver de profil et posa sa tête sur mon épaule.
Nous restions quelques minutes dans cette position, silencieux.

J'étais très maladroit dans mes paroles,
j'avais envie de lui demander ce qu'il c'était passer pour que je la retrouve dans cette état? Je l'emmenais en dehors de la maison sur un banc en face d'une route
mais aucune voiture ne passait c'est comme si le temps s'arrêtait et la regardais à son tour.