L'intruse (Le seigneur des anneaux) [terminée]

9. Les orques

Je longeai le fleuve de l'Anduin pendant plusieurs jours. Pour ménager Ellonel, je décidai de marcher, la tenant par la bride. Plus je me rapprochai des Champs aux Iris, plus j'avais un mauvais pressentiment. Tout semblait trop parfait, il n'y avait aucun bruit, aucun animal. J'ouvris mon sac et cherchai une carte lorsque je trouvai une minuscule flûte. Je me demandai ce qu'elle faisait là et me souvins. Meneldor, un grand aigle que j'avais retrouvé gravement blessé près de la Lorien, me l'avais offert. "Si jamais tu as besoin d'aide, avait-il dit, joue de cette flûte et où que je sois, je viendrais payer ma dette." Je la rangeai dans une poche et étudiai mon plan, que j'avais enfin retrouvé. Je n'étais pas loin des Champs aux Iris. Par mesure de précaution, je détachai ma jument afin que si un problème survenait, elle puisse s'enfuir et sauver sa peau.

La nuit tomba rapidement. Je continuai avançai lorsque je me rendis compte qu'Ellonel ne me suivait plus. Elle était très nerveuse et n'arrêtait pas de se cabrer. Me doutant qu'il y avait un problème, je lui donnai une petite tape sur la croupe pour qu'elle s'en aille. Elle partit au galop mais pas en direction de Fondcombe, elle s'enfuit vers Caras Galadhon, la cité de Celeborn et Galadriel. Sur mes gardes, je dégainai une épée et un poignard. En regardant attentivement mon environnement, je remarquai des ombres étranges sur le sol. Je compris que j'était tombée dans un piège. Les orques arrivèrent de partout, m'encerclant en hurlant comme des bêtes. Je pus quand même apercevoir Ellonel qui galopai au loin. Déjà, les orques étaient sur moi. Ils étaient au moins 200. Comprenant que je n'allais pas m'en sortir, j'essayai d'en tuer le plus possible. Je lançai des couteaux qui faisaient toujours mouche. Ils se pressaient tellement autour de moi que certains s'empalaient sur mon épée. A court de projectiles, je dégainai ma seconde épée. Je tournoyai, tranchai et enfonçai mes lames partout où je pouvais, mais j'étais submergée. Une de mes épées s'envola. J'esseyai de compenser cette perte mais je n'y arrivai pas, ils étaient trop nombreux. J'eus l'opportunité de me saisir d'une lame ennemis. Je redoublai d'ardeur malgré les blessures qui fleurissaient sur mon corps pourtant je savais que tout était perdu. Je perdis rapidement mes forces.

C'est alors que se produit une chose inimaginable. Une chaleur lancinate m'envahit, partant de ma poitrine et s'étendant partout sur moi. Je m'embrasai littéralement. Le feu qui recouvrait ma peau s'en détacha douloureusement, pour former un cocon m'enveloppant. Je commençai à tituber, à bout de force, des larmes de douleur et d'épuisement coulant sur mes joues. Le cocon de flammes se propageai et je vis les orques s'enfuir en direction du nord, comme s'ils avaient le diable aux trousses. L'esprit embrumé, je constata que la flûte de Meneldor se trouvait dans ma main. Rassemblant le peu d'énergie qui me restait, je souffla dedans, priant de toute mon âme pour que l'aigle vienne à mon secours. L'étendue enflammée se rapprocha dangereusement de moi. Elle se réduisit pour ne former qu'une boule, grosse comme un poing. Cette boule vint me frapper en plein fouet et rentra en moi, au niveau du coeur, me projetant à terre. Je hurlai de douleur, ayant l'impression que je me consummai de l'intérieur. Je perdis connaissance à cause de la souffrance attroce qui me rongeait. J'entendis un battement sourd dans mes oreilles. J'ouvris péniblement les yeux et distinguai difficilement un rapace immense qui volait au dessus de moi. Il me pris dans ses serres et je m'évanouis.

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Je ne sais pas trop décrire les combats, j'espère que celui-là n'est pas trop barbant. Bonne lecture et n'hésitez surtout pas à me faire part de vos critiques, elles me permettrons de m'améliorer. Bonne lecture ;)