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⁴ | 𝙲𝚑𝚊𝚙𝚒𝚝𝚛𝚎 𝚀𝚞𝚊𝚝𝚛𝚎

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¹⁴³³ ᵐᵒᵗˢ
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|• 𝓑𝓸𝓷𝓷𝓮 𝓛𝓮𝓬𝓽𝓾𝓻𝓮 •|







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TU NE RÊVES QUE LORSQUE TU ES SÛR de ne jamais monter plus haut que tes pensées, quand justement, elles ne sont que des pensées. Purement fictives.

Débordant, l'océan azur perçu par-delà la fenêtre. De l'écume sauvage qui vogue sur le courant aérien. Les animaux marins ne sont rien d'autres que de majestueux volatiles abandonnés du désir de marcher. Ils sont élégants, accommodés de diverses plumes soyeuses. Ils sont fantastiques, de leur arabesque coloré. Faux désir, mauvaise imagination. Ils ne sont que d'odieux oiseaux sur un ciel pollué.

Il était pourtant attiré par cette vision qu'il façonnait à sa guise. Le stylo en main, il réalisait multiples acrobaties au creux de ses doigts agiles, de sa main docile. Le cours se déroule tout proche de lui, sans perturbations. La voix crécelle de l'institutrice étalant plusieurs de ses connaissances -dont la moitié se dispersaient dans le fond de la salle- s'installant dans ses tympans, qu'il soit distrait ou guère. Après tout, il ne fait qu'imaginer, rien de bien méchant pour sa contribution au cours.

          —     Comme si obtenir des réponses à tous ces idiots allait être facile. Même si ils comprennent, leur demander une justification serait suicidaire.

C'était Tsukishima qui marmonnait à la table d'à côté, quelques mètres à l'arrière. Se plaignant de -je site- sa classe d'incapable. Dirigeant chacune de ses pensées sur son martyre assis à une place de lui, Tadashi.

Même s' il pensait mal faire -ou plutôt voulais- il avait permis au noiraud d'atténuer ses pensées, accentuant sa concentration. Mais bon dieu, que l'anglais était ennuyant. Un mot prononcé par son professeur devait rester des quarts d'heure dans ses tempes avant qu'il puisse l'assimiler, qu'il en a la conviction . Lorsque c'était possible, le plus souvent, jamais. Mais il voulait comprendre. Du moins, il l'était déterminé. Durant un court instant. Avant de totalement dévier son visage ennuyé sur un p'tit rouquin a quelques tables devant. Sans arrière-pensée prononcées, il le dévisageait avec affection, avec amusement.

Lui aussi semblait dissipé. Hinata s'amusait -si l'on put le dire ainsi- à dévier son stylo en un quelconque bidule. Le maintenant avec toute la concentration qu'on lui fournissait au creux de son philtrum, le gesticulant de sa lèvres supérieur à son nez. Tobio sourit tendrement.


" Il souris comme d'antan. "


Ce n'était pas anodin, Shoyo semblait redevenir comme il était avant. Même si certains séquelle était désormais indélébile. Cela dit, des sourires, ça faisait un petit moment qu'il ne lui en destinait plus. Le temps réparera leur relation, ça ne pouvait être que sûre. N'est-ce pas ?

         —        Kageyama, the answer please ?

Même elle, intitulé professeur d'anglais n'avait pas un accent sans faille. Une humiliation pour les anglais, je vous le dis. Elle l'avait demandé furtivement, accaparant soudainement toute son attention. Il ne s'y attendait pas, lui lançant un regard mauvais. Il avait tout de même une chance, il savait traduire " Je ne sais pas ".

        —      I don't know.

La vieille dame avait soufflé puis oublié.

Seulement, une chose l'avait interpellé, le regard du plus petit en sa direction. Comment ne l'avait-il pas remarqué plus tôt ? Il semblait le regarder assurément depuis son altercation. Hinata avait donc remarqué le regard du grand noiraud à son encontre. Kageyama se sentit soudainement rougir à vue d'œil.

𝚄𝚗 𝙸𝚍𝚒𝚘𝚝 •𝕂𝕒𝕘𝕖ℍ𝕚𝕟𝕒•Où les histoires vivent. Découvrez maintenant