Les grues dans le ciel ( Tomioka x Oc)

5 Nouvelle Rencontre

Vers le début de la soirée , la Noiraude émerga de son sommeil encore perturbé par les événements récents Ses oreilles bourdonnaient et une migraine s'était ajoutée à cela, elle posa une main sur son crâne pour tenter de la soulager en vain. Harumi souffla et la douleur disparut doucement, des bruits de pas se rapprochèrent de là où se trouvait la jeune fille.
Harumi se leva rapidement et chercha un endroit pour se cacher, mais avant elle ramassa son katana qui était posé par chance à sa gauche puis elle vit alors une armoire où elle put rentrer à l'intérieur avec facilité. La lumière s'intensifia dans la chambre et les pas se rapprochèrent d'elle.Ses yeux fixaient les deux inconnus depuis les fentes de sa cachette et la jeune fille écouta attentivement les voix.

- Urokodaki sensei, elle a disparu !!!

La voix du jeune garçon lui était étrangement familière. Son cœur commençait à s'emballer comme si elle avait reconnu l'un des deux.

- Elle n'a pas dû aller très loin, sort de la chambre et prépare un plateau avec de quoi manger.

La plus petite silhouette disparut, Harumi rassembla son courage à deux mains et sortit de l'armoire. La Noiraude tremblait de peur face au vieil homme masqué.

- Harumi baisse ton katana, tu vas blesser quelqu'un.

- Je sais m'en servir mon père m'a appris des techniques que vous ne pourriez esquiver vieux fou !! Et comment connaissez vous mon prénom !!


- Je suis Urokodaki Sakonji, ton parrain. Il se rapprocha doucement de la jeune fille qui reculait. Tu étais toute petite la dernière fois que je t'ai vu, tu étais aussi extrêmement froussarde, mais je vois que ce petit détail n'a pas changé.

Harumi resserra sa prise sur le manche de son katana et ses membres arrêtaient de trembler, elle lança un regard noir à son interlocuteur qui l'avait sous-estimé. L'aura que l'homme dégageait lui semblait pure, mais la jeune fille devait rester sur ses gardes.

- Je n'ai pas peur de vous. Son mal de crâne revint soudainement la faisant vaciller avant d'être rattrapé par Urokodaki. Mais je suis incapable... Faible... Murmura-t-elle la gorge serrée.

- Tu es loin d'être faible Harumi, tu as le même caractère que ta mère une petite chatte qui cache un puissant jaguar.

Harumi resta silencieuse, le regard vide.

- Je continurais ce que ton père a commencé et tu pourras devenir une pourfendeuse, pour l'instant, il faut faire descendre ta fièvre.

Urokodaki la porta jusqu'à son futon et la couvrit d'une couverture. Elle était honteuse de ne pas pouvoir tenir debout comme elle le faisait en temps normal.

- Mes deux disciples t'ont trouvé et ramener ici, tu as eu beaucoup de chance de ne pas mourir de froid.

Giyu et Sabito rentrèrent tous les deux dans la chambre. Harumi se frotta les yeux en voyant devant elle son ancien ami d'enfance qu'elle croyait mort depuis presque plus d'un an. Ses yeux piquaient, de petites larmes menacèrent de couler encore une fois.

- Harumi, voici Sabito et...

- Tomioka Giyu. Elle se leva malgré les restrictions de son parrain et se mit devant eux avant de s'incliner. Merci de m'avoir sauvé, je vous dois la vie.

- Allons, c'est normal, on n'allait pas te laisser mourir de froid. La Noiraude regarda le de garçons au cheveux saumon ce qui eut pour effet de l'apaiser.

-Haru tu m'a manqué, je suis désolée de ne pas t'avoir dit au revoir.

- Ce n'est pas grave, te savoir en vie pardonne tout. Elle tomba à genoux après ses mots.

- Harumi !!

Urokodaki l'allongea et posa sa main contre le front de la petite. Il se leva et partit en direction de la porte.

- Faite en sorte qu'elle ne se lève pas, je vais chercher de l'eau froide pour faire descendre la fièvre.

Il tira le shoji afin de laisser les trois enfants seuls. Le jeune Tomioka avait plongé ses yeux océan dans les yeux bleus glace de la Noiraude. Sabito coupa ce moment et tapant dans ses mains.

- On t'a apporté de quoi manger tiens.

La Noiraude ne parla pas, elle hocha la tête et jouait avec sa nourriture à l'aide de ses baguettes. Elle n'avait pas faim, elle avait juste besoin de voir ses parents, mais cela était malheureusement impossible.

Les garçons lui parlaient de l'entraînement qu'elle allait suivre prochainement une fois que son corps serait complètement guéri. Harumi avait déjà l'habitude de faire ce genre d'entraînement jusqu'à présent. Elle mangea une bouchée et posa le plateau à côté d'elle.

- Ah non ! Tu dois manger si tu veux guérir !

- Je veux voir mes parents. La Noiraude se remit à pleurer de plus belle, elle était terriblement bouleversée par ce qu'il s'était passé dans la montagne. Je ne mérite même pas de vivre, je...je suis faible...

- Sabito ne fait pas ça, elle est blessée.

Murmura le Noiraud au roux qui s'approchait de Harumi, Giyu avait compris les intentions de son ami et essaya en vain de le dissuader, mais il ne l'écouta pas et gifla la jeune fille.

-Sabito on ne frappe pas les filles !!

- Je le méritais...

- Je t'interdis de dire que la mort de tes parents a été vaine, s'ils sont mort, c'est pour te protéger alors ne leur fait pas regretter là où ils sont.

Harumi allait prononcer quelque chose, mais à la place de mots un petit gémissement de douleur s'échappait de ses lèvres. Urokodaki rentra à nouveau dans la chambre et posa un seau à côté de lui. La Noiraude tremblait comme une feuille et sa fièvre devenait de plus en plus forte.

- Il est tard, je sais que j'en demande beaucoup, mais pourrais vous surveiller Harumi cette nuit les garçons ?

- On va s'occuper d'elle, maître ne vous inquiétez pas. Assura Giyu en prenant la main de son amie convalescente. Elle est entre de bonnes mains. Ajouta-t-il.

Le vieil homme sortit de la chambre. Le noiraud posa délicatement un linge mouillé sur le front d'Harumi après avoir essoré ce dernier. Il se leva ensuite et prépara son futon pour le mettre à côté du sien.

Sabito souriait en voyant à qu'elle point son ami s'occupait de leur nouvelle camarade. 

Sabito : Harumi est vraiment calme et elle dégage une aura surprennent.

Urokodaki : elle a été élevée ainsi, elle a la même nature douce que sa mère.

Sabito : laissez-moi vous murmurez une rumeur, la marque de Harumi est un sceau qui descend du premier pourfendeur, on dit que si le sceau se brise et que la personne se transforme, elle sera surpuissante.

Urokodaki : mes leçons ne sont pas le pas si inutile, prochain chapitre Malade.