Chapitre 8

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Wendy le mitraillait toujours du regard alors que Damon affichait son plus beau sourire. Le regard qu'il portait sur elle la mettait extrêmement mal à l'aise. Dans ce vieux teeshirt beaucoup trop grand pour elle qui lui arrivait en dessous des genoux , les cheveux en bataille, les yeux cernés, elle avait conscience de ne pas être à son avantage mais ça elle s'en fichait royalement . Pour le moment tout ce qu'elle voulait était que cet imbécile déguerpisse de son appartement et ce sur le champ. Confortablement installé sur le canapé un bras sur le dossier, Damon reluquait la jeune femme sans se départir de ce sourire narquois. Au fond il avait espéré la revoir un jour même si au fil des années il avait fini par se faire à l'idée de l'avoir perdu pour toujours.

Quand il s'était rendu à l'hôpital hier dans la journée, il s'était directement dirigé vers la chambre de la jeune danseuse dans l'espoir qu'elle se soit déjà réveillée mais qu'elle avait été sa surprise de voir la chambre complètement vide . Il avait fini par se rendre dans la chambre de Sandra qu'il avait trouvé en compagnie d'une de ses nombreuses amies dont il n'avait jamais réussit à retenir le nom de l'une d'entre elles . Celle-ci lui avait tout de même laissé une légère impression de déjà vu outre qu'avec Sandra mais il n'avait pas posé de questions.

Cependant elle n'avait pas manqué de l'énerver en lui reprochant d'être le responsable de cet accident et d'être venu la voir aussi tard. Exaspéré par ses reproches ridicules, il avait fini par la laisser avec son amie . De plus il n'avait pas manqué de lui dire ne pas être d'humeur à supporter ses crises d'hystérie et qu'il reviendrait la voir une fois qu'elle se serait calmée . Il s'était par la suite rendu à la réception où il avait trouvé la demoiselle qu'il avait lynché verbalement l'autre soir . À sa vue la réceptionniste devint livide tandis que ses yeux luisaient d'une crainte qu'elle ne su lui cacher . Il s'était senti mal pendant une fraction de seconde conscient d'y être aller un peu trop fort avec elle et de l'avoir humilié sans compassion mais son égo et sa fierté mal placée lui interdisaient toutes formes d'excuses. En même temps il se disait qu'elle avait mérité ces mots, qu'elle aurait simplement dû se contenter de faire son travail au lieu d'essayer de lui faire un numéro de charme pour le moins pathétique.

Sans prendre en compte les ressentis de la réceptionniste, il lui avait demandé où se trouvait la jeune femme qu'il avait secouru et celle-ci ne se fit pas prier avant de lui fournir ces informations afin de se débarrasser de cet homme qu'elle trouvait on ne peut plus présomptueux . Damon resta tout de même perturbé par le comportement de cette jeune ballerine qui pas plus tard qu'hier se trouvait à l'article de la mort et qui maintenant avait limite fait une crise à la seule évocation de son nom d'après ce que lui avait dit le docteur avec lequel il s'était entretenu pour plus de détails. D'après ce que le docteur Martinez lui avait dit ,elle avait insisté pour quitter l'hôpital quitte à fuguer . Il lui avait assuré qu'elle était rentrée chez elle en compagnie de sa sœur et que si elle prenait les comprimés qu'il lui avait prescrit , elle allait vite aller mieux. 

Ce qu'il trouvait absolument absurde . Si cette jeune femme n'était pas vraiment rétablie il n'aurait pas dû céder à ce caprice de la laisser partir quitte à lui injecter un sédatif de force et il n'avait pas manqué de faire cette remarque au docteur qui n'avait eut d'autre choix que d'approuver.
Néanmoins il décida de ne plus s'attarder sur ce sujet mais en sortant du bureau le docteur l'interpella et lui tendit un collier qui ne l'avait pas laissé indifférent à la seconde où il y avait posé son regard et le nom que le docteur mentionna par la suite comme étant le propriétaire le fit tomber de haut . Oui c'était bien elle et ce collier en était la confirmation. C'était un petit collier en forme de cœur entrelacé avec une tigresse incrusté en son centre. Ce collier il ne l'avait vu qu'avec une seule personne et cela datait de plus de cinq ans . Elle l'avait constamment autour du cou et avait l'air de beaucoup y tenir .

Les flammes de la passion Où les histoires vivent. Découvrez maintenant