Chapitre 20

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Damon était assis sur son lit entrain d'analyser les documents que lui avait apporté Hayden à sa demande, ceux là même qui constituaient un rapport détaillé de la vie de la ballerine.

Ah Wendy !

L'évocation de ce seul nom éveillait en lui un désir sans précèdent captivant son esprit de fantasmes  aussi bien intenses qu'inavouables. Elle le tenait autant par le cœur que par la braguette , la preuve en était hier soir. Elle avait exercée sur lui un pouvoir que nulles autres avant elle n'avait réussie à faire, elle l'avait mise à genoux avant de le laisser au sol complètement humilié. Mais il n'arrivait pas à lui en vouloir, pire encore,  il priait même pour qu'elle recommence cette douce torture .

La fougue dont l'avait gratifié la ballerine se répercutait encore dans chaque fibre de son corps tandis que le goût sucré de ses lèvres était encore imprégné sur les siennes qui voulaient à nouveau valser avec cette petite langue rose aux milles saveurs .

Bien que ce début de soirée lui avait été agréable, la suite en avait été tout autre.

En effet, tout le long de la soirée il avait dû supporter de voir Wendy au bras de l'un de ses associés à danser et discuter d'il ne savait quoi . Une chose était sûre, les petits rire de la ballerine ainsi que les regards insistants d'Hugo en disait long sur leur sujet de conversation. Pratiquement tout les regards avaient été tournés vers les deux ce qui avait inspiré une certaine fierté à Hugo qui avait été ravi d'avoir à ses bras une aussi ravissante jeune femme même si ce n'avait été que pour une soirée.

De son côté Damon avait dû mener un combat intérieur pour ne pas faire exploser cette possessivité et jalousie inexplicable qui l'avait accablé. Il avait été à deux doigts de mettre un terme à cette soirée et sans l'intervention de son cousin il l'aurait sans doute fait.

Wendy était à lui .

Elle n'avait pas le droit de se laisser aller dans les bras d'un autre homme que lui . Elle n'avait pas le droit de se faire aussi belle devant d'autres hommes que lui ni de rire avec d'autres hommes que lui . Non, elle n'avait pas ce droit surtout pas après l'avoir laissé sur sa fin hier soir.

Maintenant il voulait aller encore plus loin, beaucoup plus loin. Il l'aimait et ne voulait plus s'en cacher peu importait ce qui pouvait se passer. Il ne supporterait pas de voir un autre homme la toucher comme Hugo l'avait fait hier . Il s'efforçait encore de ne pas mélanger ses affaires personnelles et professionnelles sinon dès son retour il aurait certainement convoqué une réunion pour retirer Hugo de sa société étant donné qu'il ne possédait que quinze pour-cent. Et malgré ce pourcentage minime qu'il avait dans la société, Hugo avait également eu de fructueuses idées pour développer plusieurs de leurs projets.

Pourtant il avait oublié tout ça pendant une fraction de secondes avant que Hayden ne se décide à le lui rappeler. De toute façon il comptait bien lui faire comprendre sa façon de penser , qu'il ne lui vienne plus à l'idée de s'approcher et encore moins de toucher ce qui lui appartenait. Il fut d'ailleurs soulagé quand Hugo avait dû prendre congé alors que la fête battait son plein .

Il avait alors tenté une approche subtile vers la ballerine mais elle avait passé toute la soirée à le fuir. Elle ne pouvait pas l'exciter ainsi et faire comme si de rien était. Rien qu'à voir ses longues jambes dénudées, Damon avait l'impression qu'il allait exploser. Il ignorait d'où lui était venu toute cette audace mais il aimait ça ! La Wendy qu'il avait connu n'aurait jamais osé s'habiller ainsi, elle n'aurait jamais osé faire ce qui s'était passé dans le jardin,  maintenant il voyait oh combien sa petite phénix au yeux bleus avait pris son envol.

Il pensait au début que c'était pour ce qui s'était passé dans le jardin qu'elle l'évitait mais le regard qu'elle lui avait lancé ce matin reflétait à lui seul l'immense haine qu'elle lui portait. Était-ce bien la Wendy qui l'avait aguiché hier soir ? Non cette Wendy là était taquine, provocatrice et avait les yeux pétillants de malice alors que celle de ce matin l'avait littéralement foudroyé du regard. Elle lui en voulait encore, la question ne se posait même pas. Cette situation qu'il avait lui même provoqué commençait à mettre ses nerfs à rude épreuve.

Les flammes de la passion Où les histoires vivent. Découvrez maintenant