Chapitre 7

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Réveillée par la sonnette de la porte de son appartement, Wendy avait du mal à sortir de ce sommeil plutôt réparateur . C'était la première fois qu'elle réussissait à dormir aussi paisiblement depuis qu'elle était de retour à Manhattan . Les faibles rayons de lumière qui s'infiltraient dans la chambre l'obligèrent encore plus à quitter le confort de ce lit moelleux. D'ailleurs elle ne savait pas comment elle avait fait pour se retrouver dans son lit . Oscar avait certainement dû la porter jusqu'à là après qu'elle se soit assoupie. Elle avait aimé passer du temps avec Oscar même si elle s'était endormie trente minutes après le début du film néanmoins elle se félicitait de s'être déjà mise en pyjama . Hier soir avait été la soirée des confidences, calme sans malaise même s'il avait commencé à pleuvoir un peu plus tard. Oscar avait sûrement dû partir après l'avoir mise au lit à cause de sa réunion. Mine ensommeillée , les cheveux en bataille, elle sortie de la chambre dans le but d'ouvrir la porte dont les sonneries devenaient de plus en plus insistantes .

Wendy se figea à l'instant même où elle ouvrit la porte pour se retrouver face à une masse noire impressionnante. Tétanisée Wendy se disait être entrain de nager en plein cauchemar alors que la carrure imposante de l'homme ne lui avait jamais semblé aussi réelle qu'aujourd'hui . Tel un maître des ténèbres Damon se dressait dans l'embrasure de la porte dans une posture impérieuse et éthique . Il s'émanait de lui un aura si dangereux et sauvage que Wendy sentit sa gorge s'assécher . Vêtu d'un manteau noir et d'une écharpe grise enroulée autour de son cou , il dégageait un charme fou et diablement sexy. Les jambes flageolantes, elle due relever la tête pour croiser ce regard animal et perçant qui la fit vaciller.D'un vif mouvement , une poigne puissante enserra sa taille empêchant cette chute qui n'aurait pas manqué de faire rougir son postérieur alors que Wendy continuait à le dévisager le cœur battant à la chamade.

L'odeur musquée de son parfum s'insinua dans ses narines rendant sa respiration encore plus erratique alors qu'elle avait l'impression de fondre sous la chaleur brûlante de ses mains sur sa peau malgré la barrière infime que son pyjama représentait. Wendy se laissa encore plus troubler par ces yeux vairons qui la fascinaient toujours autant. Son iris azur l'attirait irrésistiblement dans ses profondeurs glaciales alors que son iris jaune ambré au teinte grisonnant la poussait à la fuite.

_C'est bien la première fois qu'une jeune femme me tombe aussi facilement dans les bras sans que je n'ai eu besoin de placer un mot et encore moins user de mon charme ravageur, se vanta t'il avec un sourire rubrique qui ne manqua pas d'emmener Wendy au bord de l'évanouissement.

Le timbre de sa voix était chaude et rocailleuse si bien qu'elle se surprit à porter son regard sur cette bouche pulpeuse et sensuelle contournée d'une mâchoire carrée recouverte d'une barbe de trois jours alors qu'un rictus moqueur couvrait à présent ses lèvres qu'elle se souvenait être d'une autorité suprême.

Wendy déglutit .

_Qu'est ce qui se passe ici ? Lança Oscar en émergeant de la cuisine seulement vêtu de son pantalon d'hier , torse nu . Tu es déjà réveillée ma puce ?

Oscar s'avança vers eux alors que Damon venait tout juste de la lâcher. Par elle me savait quel miracle elle réussit à se tenir de nouveau sur ses jambes alors que les battements désordonnés de son cœur s'amplifiaient. Il se plaça derrière elle pour faire face à leur visiteur un peu trop matinal à son avis .

_Damon ? S'entendît il dire en arborant un air dubitatif. Qu'est ce que tu viens faire ici , en plus de si bon heure ? Vous vous connaissez ?

Wendy regarda les deux hommes s'échanger une accolade amicale.
Elle voulu répondre mais aucun mot ne sortit de sa bouche. Toute cette ascension émotionnelle allait finir par avoir raison d'elle . Elle n'était ici que depuis quatre jours que déjà elle se sentait au bout de sa vie . Se passant une main fébrile dans sa touffe entremêlée , elle se reprit aussitôt. Dès lors une haine monstrueuse monta crescendo en elle si bien que ses iris bleus devinrent aussi sombre et orageuse qu'une mer déchaînée . Elle était bouillonnante d'une rage qui ne demandait qu'à être extériorisée.

Les flammes de la passion Où les histoires vivent. Découvrez maintenant