Chapitre 19

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Comme Hayden, Damon venait de desserrer le nœud papillon de son costard la gorge en feu . Une effusion de lave coulait dans ses veines tandis qu'il serrait les dents a s'en rompre la mâchoire pour endiguer l'effet cataclysmique que la rousse avait sur lui à cet instant. Drapée dans une longue robe sirène blanche en satin qui épousait avec une perfection déconcertante les courbes voluptueuses de son corps , sa belle phénix aux yeux bleus était arrêtée au sommet des escaliers s'imposant comme la déesse qu'elle était. Les regards lubriques dont lui gratifiaient les autres hommes présents dans la salle le fit serrer inconsciemment les poings à s'en faire mal aux jointures, une puissante jalousie l'envahît aussitôt . Lui même ne pouvait s'empêcher d'admirer la ballerine qui d'une démarche digne dune reine descendait une par une les marches de l'escalier au même moment où la chanson Despacito sonna ses premières notes.

Coïncidence ?

Un incontrôlable et fulgurant désir traversa le corps de Damon à la vue de la jambe dénudé de Wendy grâce à la fente de la sublime robe sirène. Perchée sur des talons dorée à la hauteur vertigineuse, elle descendit la dernière marche avec une aisance remarquable. De là, Damon eu le plaisir de la contempler dans toute sa splendeur . Enfin ! Elle avait libéré ses magnifiques cheveux roux flamboyants de cette prison d'élastique. Les mèches qui barraient son visage en cœur avant été retenue par une broche assortie à la couleur de ses chaussures. Damon laissa tomber un grognement digne d'un animal blessé quand son regard se posa sur ses lèvres nacrées d'un rouge aussi vif que le sang frais .

Le fruit défendu !

Allant plus loin dans sa contemplation, ses yeux se posa sur ce cou gracile orné d'un collier en perle blanche et argenté qu'il s'imaginait déjà imprégner de sa marque . Les pupilles dilatées, l'excitation de Damon se manifestait fièrement dans son pantalon.

_Putain ! Jura t'il si bas que son cousin fit le seul à l'entendre malgré la musique.

Toute l'attention était portée sur la jeune femme qui se dirigeait vers le buffet alors seulement là il put remarqué son dos dénudé jusqu'à la naissance de ses fesses par la robe aux manches en dentelle mais légèrement couvert par l'ondulation de ses cheveux couleur de feux .

Resplendissante !

Cette robe bien que magnifique laissait peu de place à l'imagination. Sur une autre personne il aurait certainement trouvé ça banal voire vulgaire mais sur elle , c'était tout autre. Cette robe semblait avoir été confectionnée sur mesure pour elle . Chaque parcelle, chaque gestes de la ballerine suintait la sensualité et la grâce . Une diablesse dans toute sa splendeur, un ange déchue dont l'incroyable beauté mettait son cerveau en déroute...sans même s'en rendre compte des pensées salaces se mirent à déferler en boucle dans sa tête décider à le rendre fou .

Damon savait qu'il devait se reprendre et ignorer le désir cuisant que la ballerine éveillait en lui mais c'était impossible ! Tout son corps la réclamait , il la désirait à tel point que s'en était douloureux. Il avait terriblement besoin de la sentir, de la toucher , de la contempler, et se perdre dans sa beauté naturelle et foudroyante. S'il s'écoutait, il serait à cet instant même entrain de bâillonner ses lèvres sucrées dans un baiser fougueux pour leur prouver à tous qu'elle était à lui et qu'il tuerait quiconque oserait s'approcher de sa belle phénix aux tempéraments de feu. Les hommes la scrutaient avec un désir non dissimulés tandis que les femmes la toisaient avec dédain le visage peint d'une jalousie méprisante.

Avait-elle vraiment conscience de la tension purement sexuelle qu'elle venait de faire naître ?

Apparemment non au vu de son air désintéressé . Le radieux sourire qu'elle arborait contrastait avec son état d'il y'a quelques heures ce qui laissa Damon quelque peu perplexe. Personne n'arrivait à détourner le regard de la belle rousse, elle étaient l'incarnation même de la tentation charnelle. Elle faisait jaillir en lui un feu ardent, insufflant dans ses veines un vent d'attirance et le désir impérieux de la faire sienne jusqu'au petit matin .

Les flammes de la passion Où les histoires vivent. Découvrez maintenant