Chapitre 17

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Salut ! Je tenais à vous remercier pour les 230 vues . Eh bien oui pour moi c'est un bon début même si je ne reçois presque aucun vote ni critique à propos de mon histoire ce qui est tout de même assez décourageant , néanmoins je reste confiante . Encore merci à vous de me lire. Passer une très bonne soirée sous la protection divine .
Bonne lecture !😘






Damon arpentait la chambre d'un pas nerveux . Il était inquiet pour la ballerine qui se faisait ausculter par Andrew, le docteur attitré du Dancing Center. Elle était allongée sur un grand lit baldaquin à demi consciente les cheveux éparses sur l'oreiller , pâle. Après qu'elle se soit évanouie, ils avaient rebroussé chemin en direction de la Fortaleza où il avait emprunté l'entrée de secours pour ne pas attirer l'attention avant de la conduire dans ses appartements. Il ne voulait pas que cet incident arrive aux oreilles de tous raison pour laquelle elle se retrouvait allongée dans son lit . Il regrettait chaque mot qu'il avait débité à l'encontre de la jeune femme. Elle lui avait dit la vérité, cette vérité qu'il ne voulait pas entendre, ni s'avouer. Il voulait la punir et avait choisi la pire des manières pour le faire. Quand il pense l'avoir dévalorisé au point de la rabaisser au statut d'ordure, il n'avait pas du tout mâché ses mots. Il avait volontairement blessé la ballerine en espérant que cela ferait fléchir le désir croissant qui ne cessait de le titiller mais il n'en était que plus vorace. Tout ce qu'il avait réussi à faire était que la ballerine le déteste encore plus . Cette constatation lui fit malgré lui un pincement au cœur.

Wendy papillonna ses longs cils avant d'ouvrir ses grands yeux couleur océan. Aussitôt que son regard se perdit dans le sien, l'expression faciale de la rousse changea orageusement, ses yeux lui lançaient des éclairs. Sans aucune forme de délicatesse, Wendy se leva vivement repoussant le docteur en manquant de vaciller. En a rien de temps elle fut devant le professeur qui sentit sa tête pivoter vers la droite et sa joue gauche chauffée inévitablement . Quelle force ! Abasourdi par la puissance de cette gifle, Damon sonda les prunelles de la rousse et ce qu'il y vit le fit oublié la gifle qu'il venait de recevoir . Il priait même pour qu'elle recommence si ça pouvait l'aider à atténuer cette haine pure qu'il avait décelé dans ces yeux. Le docteur Andrew en resta coi . Nico et Suzanne qui attendaient dans le couloir furent interpellés par la résonance de cette gifle monumentale. Damon et Wendy se défièrent du regard. Les yeux de la ballerine étaient vitreux de haine tandis que ceux du professeur étaient nuancés entre le regret, l'orgueil et la fierté. Elle releva la main pour lui asséner une seconde gifle mais il la rattrapa de justesse. Wendy était bouillonnante de rage . Sa crinière rousse était en bataille , elle était farouchement belle , c'était dans ces moments là qu'il comprenait pourquoi il l'avait surnommé sa belle phénix aux yeux bleus.

_Lâche-moi ! Fit elle en retirant furieusement sa main . Tu es un montre Damon Devis , je te hais ! Je maudis le jour où je t'ai rencontré, je regrette de t'avoir connu. Je te hais tu comprends, je te déteste ! Tu me dégoûtes Damon Devis . Tu es un lâche ! Un enfoiré de la pire espèce. Je te méprise de toutes mes forces, de toute mon âme. Je me demande comment j'ai fait pour aimer un imbécile comme toi ! Tu me sors par les pores Damon , je te hais, je te hais...je te hais ! S'écria t'elle à s'écorcher la gorge. Tu es...

_Assez ! Ça suffit ! S'insurgea t'il en agrippant les épaules de la jeune femme qui ne cessait de martyriser son torse de coup pour la calmer mais c'était peine perdue .

_Ça fait mal hin ! Nargua t'elle en se débattant pour qu'il la lâche avant de reculer d'un pas . Qu'est ce qui te fait autant mal Damon hmm ? Que je te dise tes quatre vérités ou que tu viennes de te rendre compte que personne ne t'aime ? Tu es un misérable Damon Devis ! Oui mes parents m'ont abandonné dans une poubelle mais toi, tu ne vaux pas mieux. Absolument personne ne t'aime, ils feignent de t'aimer et ce uniquement pour ce que tu peux leur apporter. Tu dis que mes parents n'ont pas su faire la différence entre des ordures et moi , j'en conviens mais ton père à aussi choisi quelques briques à toi . Dans ce cas nous ne valons rien tout les deux. Non ! Que dis-je ? Je vaux bien plus que toi Damon et tu sais pourquoi ? Parce que moi au moins je suis humaine. Je ne rabaisse pas les autres pour leur montrer ma supériorité. Je n'agis pas en lâche comme toi car oui tu es un lâche Damon Devis , un lâche ! Tu es tombé bien bas . Pauvre imbécile !

Les flammes de la passion Où les histoires vivent. Découvrez maintenant