Chapitre 4

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Damon avait dû se rendre très tôt dans son entreprise pour une affaire très urgente. Une pile de dossier l'attendait sur son bureau nécessitant d'être traité sur le champ. Il avait cumulés extrêmement de retard ces dernières semaines car il avait dû avec Hayden, son cousin et associé , se consacrer plus à la sélection de ses nouvelles recrues un peu partout dans le monde.
Enfin il procura un léger massage sur ses tempes satisfait d'avoir enfin pu en venir à bout de ces dossiers . Il porta sa troisième tasse de café à ses lèvres en s'adossant sur sa chaise un regard rétrospectif à travers la baie vitrée de son bureau qui donnait une vue panoramique sur tout New York.

Admirer ce paysage dans un silence de tombe était la seule chose qui avait le don de l'apaiser mais il savait que cela était éphémère car quelque chose en venait toujours à entraver ce calme qu'il essayait d'acquérir. Il y'a de ces moments où il voudrait s'en aller loin de toutes ses responsabilités, tout abandonner pour aller vivre dans le calme d'un dessert prêt d'un oasis où il se tiendrait chaque soir pour admirer le couché du soleil avec le sentiment de revivre chaque seconde de chaque heure. Mais il savait que ça n'était qu'une  illusion qui n'avait aucune probabilité de se réaliser. Retirer de ses songes par la sonnerie du fixe de son bureau Damon soupira avant de décrocher sans pour autant quitter des yeux le paysage ni sa position .

_Je pensais avoir été clair quand j'ai demandé à ne pas être dérangé Alice , rappela t'il sur un ton sans chaleur.

_Je suis désolée monsieur mais vous avez un appel provenant du dancing center et apparemment c'est une urgence . J'ai pensé qu'il serait mieux de vous avertir .

Aussitôt , il se redressa sur sa chaise les sourcils légèrement froncés . Une journée calme sans embûches était il réalisable pour lui ? Apparemment non .

_Transférez-le moi ici Alice, je vous prie .

_Tout de suite monsieur .

_Qu'est-ce que ces idiots ont encore foutus ? Siffla t'il entre ses dents en entendant la voix tremblante de Victor son réceptionniste à l'autre bout du fil . Je ne vous savais pas asthmatique mon cher Victor , lança t'il pour percer l'abcès d'une voix au note sifflante qui n'atténua en rien la panique du vieux réceptionniste.

_C'..c'est...que je..je ne le suis p..as monsieur, bégaya t'il .

_Permettez moi d'en douter . J'ai cru comprendre qu'il y'avait une urgence au centre, que se passe t'il ? Demanda t'il sur un ton plus amène . Tâchez de former des phrases compréhensibles je vous prie .

Il l'entendit inspirer un grand coup à l'autre bout du fil .

_Le fait est qu'un incident de travail vient se produire et c'est un peu la panique ici, expliqua t'il nerveux .

_Un incident de travail, reprit il perplexe. Lequel ?

_L'une des cordes de danse à céder alors que votre compagne mademoiselle Ortiz y faisait ses exercices et..

_Qu'est ce que vous dites ? Le coupa t'il sur un ton abrupt . Décidément je ne suis entouré que d'incapables. Comment cela a t'il pu se produire dans mon centre ? Rugit il en se mettant debout. Comment se porte Sandra ?

_C'était un accident monsieur, l'équipe chargé de la révision de ces matériaux jure qu'il n'y avait aucun problème lorsqu'il ont mené leur inspection hier . Mal, tout semblait indiquer que sa jambe est fracturée . L'ambulance est déjà en route.

Il ne manquait plus que ça , un tel accident ne s'était jamais produit dans son centre alors qu'à t'il bien pu se passer en un jour aussi spécial ?

Les recrues...

Les flammes de la passion Où les histoires vivent. Découvrez maintenant