C'était après une après-midi à visiter le coin sous quelques regards et messes basses, que j'étais repartie à mon point de départ. Plus nous avancions dans le mois de décembre et plus le froid emprisonnait les rues de bonne heure. Même si je me situais dans un monde qui m'était entièrement inconnu, ce dernier n'avait pas l'air pour autant d'échapper à cette règle.Si on résume rapidement cette première journée, elle fut riche en découverte. Premièrement avec la civilisation. J'ai d'ailleurs appris, en arpentant les rues, que Fever n'était qu'un petit village à côté d'une centaines d'autres. Par chance, du moins d'après les tableaux à craie que les employés d'une petite boulangerie affichaient, elle se situait proche du Palais Royal. Un emplacement qui devait sans aucun doute aider Fever et ses habitants sur le plan économique et touristique.
J'ai par la suite remarqué qu'ici tout le monde abordait un sourire chaleureux. Ça m'en avait presque fait oublier les basses températures. Les gens sont à l'écoute, dans tous les sens du terme. Croyez moi, les potins, eux, sont premier à la carte et tous les savourent avec agrément.
C'est semblable à mon ancienne vie, hormis qu'une femme en pantalon produisait beaucoup moins de bruit qu'ici. Mais si on tient compte du temps qui paraissait être proche du dix-huitième siècle, rien n'était anormal.
À l'instant présent, je viens de terminer mon repas, un morceau de pain que j'étais parvenue à m'offrir avec quelques pièces trouvées sur les pavés d'une rue.
Contrairement à ce que j'aurais dit auparavant, je n'appellerais pas ça un jour de chance, car si c'était le cas, je ne serais pas encore perdue dans mes pensée à me questionner ; que suis-je censée faire maintenant ?
Monsieur Cromer aurait pu avoir l'amabilité de m'en dire plus qu'un simple "Là où vous deviez être il y a longtemps", car si ma destinée était de me retrouver en tant que propriétaire d'une vieille bâtisse poussiéreuse dont les fantômes de ses prédécesseurs semblaient encore la hanter, j'aurais préféré rester là où je n'aurais pas dû être, même si Wooyoung n'était plus à mes côtés.
En parlant de lui, la légende Neverland ne semble pas être imaginée. C'est d'ailleurs le nom de la capitale de cette île qui m'en a donné le cœur nette.
Neverland
Oui. Et depuis que cet ingrat d'ami m'a conté son récit d'enfant pour ensuite déserter je ne sais où, toutes les parties en refont surface petit à petit. A commencer avec les rêves, les messages, le sablier puis enfin mon arrivée ici.
En fin de compte, peut-être bien que quelqu'un autre que le Roi et ses fidèles avaient réussi à franchir le portail de nos deux dimensions.
Les mythes n'étaient peut-être pas si légendaires que ce que l'Homme schématisait.
« « « » » »
Aujourd'hui, c'est mission travail. Deux jours se sont envolés à une vitesse surhumaine sans que je ne me sois déplacée de l'habitacle, où j'avais d'ailleurs passé l'entièreté de mon vendredi à lui redonner vie. Désormais, une légère odeur de lavande slalome entre les différentes pièces qui luisent d'une propreté imparfaite.
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𝐧𝐞𝐯𝐞𝐫𝐥𝐚𝐧𝐝 [seonghwa]
Fanfiction{- La légende raconte que n'importe quel humain de notre monde qui aurait tenté de traverser la dimension y aurait laissé la vie. - Alors d'où est née cette légende si personne n'en est ressorti vivant ? } Où l'amour relie toujours deux âmes venant...