Chapitre quatre

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~Time skip~

Ça fait plus de trois mois que je suis arrivée ici et tout se passait plutôt bien jusque-là, mais Rick à recommencé à disjoncter, à mon arrivée il allait un peu mieux, mais il s'est mit à entendre le téléphone sonner, alors que nous on entend rien.

Je lie lentement mais sûrement une belle amitié avec les autres membres du groupe, il sont presque comme des membres de ma famille à présent, Beth, Carl et Maggie sont ceux avec lesquels je reste la plupart du temps.

Actuellement je suis en train d'aider Carol à cuisiner, tandis que Beth s'occupe de judith. D'ailleurs celle-ci est en bonne santé et grandit normalement.

Son grand frère est presque plus grand que moi à présent et ne cesse de me faire des remarque dessus.

Quelques fois je sors chercher de la nourriture avec Maggie et Glenn, car je suis rapide, vu que je grimpe bien au arbre, je peux aussi couvrir Daryl quand il chasse, comme ca il peut se concentrer plus, et moi ça me fait bouger, je ne supporte pas de ne rien faire, parce que quand je ne fait rien je pense à Yuma et adriel, et je ne peux pas m'empêcher de penser qu'ils sont peut-être morts.

Maggie et Glenn devraient déjà être rentrés, cela m'angoisse. Le temps s'égrène et ils ne rentrent pas.

Rick arrive paniqué, suivit d'une femme à la peau noire avec des dreadlocks, je sens Carl me tiré par le bras, Carol coupe les les fourneaux et on se dirige vers la "salle" Beth est la avec Judith. Ainsi que les deux détenus qui sont avec nous, je les évite, ils m'angoissent, je ne veux pas les connaitre.

"Voici Michonne, elle dit avoir vu Maggie et Glenn se faire capturés, elle pense savoir où ils sont détenus. Dit Rick, à ces mots un silence de mort s'installe.

-Ou ? On doit aller les chercher ! Je crie, tendue, Maggie est la grande soeur que je n'ai jamais eue et Glenn à été le premier à me rendre la main.

-On va les sauver, Oscar, Daryl, Michonne et moi. Me dit Rick.

-Je viens. Je dis en serrant les dents.

-Non, tu reste ici. Me dit Rick d'une voix dure.

-Rick ! Je ne peux pas rester ici alors que Glenn et Maggie sont en danger, je peux me battre, et c'est comme si ils faisaient partie de ma famille ! Je proteste.

-Justement, tu dois rester ici pour prendre soin des autres, on a besoin de toi ici, le sujet est clos." Finit Rick.

Je sers les dents, j'ai envie de hurler, ils partent au casse-pipe et je devrais rester les bras croisés !

Je pars rejoindre Carol, les larmes me brûlent les yeux, je ne veux pas les perdre, tous, ils sont comme une famille pour moi. Carl me frotte gentiment l'épaule, je reprends doucement mon sang-froid, pour lui aussi c'est dure, puis en plus il est un peu plus jeune que moi. Et puis c'est son père qui part.

J'exhale doucement. Il me sourit, j'aurai aimer un petit frère comme ça, même si le grand était déjà insupportable.

J'entend d'ici les grilles s'ouvrir, leur grincement sonne comme un Glas de fin du monde, ironique quand on sait à quel point le monde est à la ramasse.

Les heures commencent à s'égrener et nous pèsent sur les épaules.

Carl à l'air tendu d'un coup, il se lève et s'approche de la porte qui mène aux étages inférieurs.

"Il y a du bruit en bas. Il dit avec un air soucieux.

-Ouais, je ne demande ce que c'est, on devrait aller voir. Je dit en allant chercher un second couteau de chasse.

-Vous ne devriez pas aller voir tant que Rick n'est pas de retour. Nous dit Carol.

-Carol, on est deux et armes jusqu'au dents, ça ira." Je lui dit et lui tapote l'épaule.

Nous descendons prudemment les escaliers, on entend déjà le gargarisme répugnant des rodeurs. L'odeur de pourriture me prend à la gorge, je ressers mes doigts sur mes couteaux.

"Couvre moi." Je chuchote à Carl.

Il hoche la tête. Je m'avance, un rodeur s'approche, je lui plante dans l'oeil, pareil pour le second, le troisième lui brise net la nuque et l'achève.

Des humains, avance, pelles et autres marteaux à la mains, deux d'entre traînent une femme.

"Montez ! Dépêchez vous !" Leur cri Carl.

On s'occupe des derniers rodeurs et on monte. La femme est foutue, elle a été mordue on peut rien faire pour elle. Carl les mène dans une cellule. Il les surprend en fermant la porte, je ne l'ai jamais vu comme ça. Froid. Presque cruel.

Une jeune femme de couleurs se met à lui hurler dessus, mais un des hommes la raisonne. Carl me tire par le bras et me force à le suivre.

"Carl, pourquoi tu les as enfermés ? Je demande.

-Tala tu sais aussi bien que moi pourquoi, pour les mêmes raisons que toi tu étais agressive au début, tu as vu comment la fille à réagit? Ce sont presque des bêtes sauvages. M'a-T-il répondu, amer.

-Moi aussi j'étais comme ça au début. Je murmure.

-Ouais mais toi tu es une adolescente, tu était seule, tu crevais la dalle et tu pouvais à peine tenir debout, eux sont nombreux et pourraient tous nous tuer." Il me répond.

Je me dirige vers la cuisine et lave mes couteaux, l'odeur du sang et de la pourriture me hante encore, c'est choses sont les pires au monde.

C'est horrible, les temps qui court, j'ai à peine quinze ans, Carl en a quoi ? Treize, quatorze ans ? Et on est obligés d'achever des cadavres à moitié pourris pour protéger les nôtres.

Je ne dois plus y penser, il faut que je fasse la part des choses, que j'oublis pendant quelques temps à quel point tout est horrible.

Carol berce la petite, Beth chante doucement et Carl est appuyé sur le mur. Herschel est allé voir les gens enfermés.

L'atmosphère est lourde, étouffante, on ne sait pas quand les autres reviendront, pas même si ils reviendront, ce qui est proprement terrifiant.

The way we fall in love (The Walking Dead french fic)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant