Chapitre 2 - Inexpérience

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Bizarrement, Jean semblait avoir décuvé en un instant. Il s'était redressé dans le lit pour fixer de ses yeux devenus ronds la jeune femme face à lui. Il avait plaqué son dos contre la tête de lit.

- Pardon ?

Un peu gênée et ne pensant pas que le châtain l'avait entendu suite à son état second, Pieck jouait avec ses longs cheveux noirs et prenait un air aguicheur.

- Je pense que tu as bien entendu ce que j'ai dit. Aime-moi. Je suis là pour ça.

L'homme aux cheveux châtains repoussait toutes les pensées à propos de Mikasa qui voulaient s'immiscer dans son esprit et attrapait en douceur le bras de la jeune femme.

- Tu ne vas pas regretter ?

Elle secouait la tête alors qu'il caressait désormais le bras délicat de Pieck ; elle frissonnait.

- Si c'est toi, je ne peux pas regretter.

Touché en plein au cœur, Jean n'arrivait plus à s'arrêter de sourire et tirait désormais entièrement la jeune femme sur le lit. Il la positionnait sur lui et ils se fixaient de longues secondes qui semblaient durer des heures.

- Je te le demande une dernière fois. Est-ce que tu es sû...

Pieck positionnait son index sur la bouche du châtain et souriait.

- Ne me demande plus et commence.

À peine sa phrase terminée, elle se jetait d'elle-même sur les lèvres du châtain pour faire une légère pression. On sentait là toute l'inexpérience de la jeune femme qui n'avait embrassé jusque-là qu'une seule et unique personne dans toute sa vie ; Licht.

Le châtain qui n'avait pas plus d'expérience tentait quand même de prouver qu'il en avait en attrapant délicatement la nuque de la jeune femme pour approfondir le baiser en mouvant leurs lèvres. C'était catastrophique.

À bout de souffle, ils se regardaient en tentant de respirer convenablement.

Jean tirait encore la jeune femme pour l'embrasser et cette fois-ci essayer de faire rencontrer leur langue ; il voulait tenter l'expérience. Là encore, c'était une catastrophe.

Après de longues minutes à s'embrasser et essayer de bien connaître l'autre, les caresses se faisaient plus persistantes. Pieck qui était assise à califourchon sur Jean depuis le début jouait seulement avec les cheveux du châtain. Ils n'en avaient pas l'air, mais au toucher, ils étaient aussi doux que de la soie.

Juste en dessous d'elle, Jean lui caressait timidement les côtes et n'osait pas descendre plus bas. C'est Pieck qui positionnait les mains du bel homme sur ses hanches et le forçait à glisser jusqu'à son fessier. Elle le guidait pour qu'il se permette de la caresser librement.

- Sens toi libre de faire ce que tu désires.

Elle attaquait d'elle-même le cou du châtain en faisant de légers baisers papillon sur sa pomme d'Adam et s'apprêtait à lui faire un suçon. Cependant, Pieck n'arrivait pas et se retrouvait à mordiller le cou pour arriver à un résultat un peu près passable.

Jean la repoussait en douceur ne supportant pas les gestes maladroit de la jeune femme.

- Tu essayes de me vider de mon sang, vampire ?

Pieck était rouge pivoine et cachait son visage avec ses petites mains.

- Je voulais te faire un suçon. J'en ai vu plein sur le cou de Reiner même s'il essaye de les dissimuler sans grand succès. Je veux marquer mon territoire comme le fait Licht.

Un désir si simple (Jean x Pieck) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant