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- Tiens, c'est ici.
- Waah une grande maison comme ça que pour moi ?! m'extasiais-je.
- T'es conne ou quoi ? Tu vas habiter avec nous, on doit te surveiller t'es beaucoup trop louche et ton histoire ne m'a pas convaincu. Sourit-il en me prenant de haut.
- Tss rabat-joie, mais bon t'es beau je te pardonne. Renchérissais-je d'un léger sourire en coin en entrant mes mains dans mon sweat et contemplant mon nouveau chez moi.
- Et toi t'es pauvre donc ne m'approche pas. Crache-t-il sèchement d'une mine dégouté. J'ai la peste ou pas d'argent ?
« Eh ? » soufflais-je de désarrois devant ses propos « Moi qui voulais faire plus ample connaissance » souriais-je perversement.
- Beurk une sdf qui veut faire connaissance. S'indignait-il en sortant un billet pour éponger la sueur de son front.
- Un jour je t'aurais Hajime !
« Toi » commençait-il d'un ton froid et méprisant me donnant de léger picotement dans la nuque « Ouais ? ».
- Je t'ai jamais dit mon prénom. Crachait-il en me fusillant d'un regard noir ne faisant que s'intensifier et s'obscurcir au fil des secondes. Merde il me l'a vraiment pas dit ? Je peux pas être aussi stupide... Si ? Si Akina, tu es définitivement stupide.
- Ah oui.. t'en es sûr ?
Ses mains vint attraper violemment les plis de mon col pour rapprocher violemment mon visage du sien ne m'accordant qu'un regard méfiant et méprisant « T'es qui à la fin putain ».
Mes bras se levèrent instinctivement et un rire nerveux s'échappa de mes lèvres pour accompagner le regard narquois que je lui offrais « Juste une sdf au chômage ».
- Ne joue pas à l'idiote avec moi. S'agaçait-il.
« Putain je suis découverte... » commençais-je d'une voix faussement au pied du mur « En vérité, je suis... » continuais-je en prenant une pose dramatique et cachant mon visage sous ma main « UN MEMBRE DE L'UNION DE L'OMBRE ! »
Son regard s'adoucit légèrement pour laisser apparaître du jugement sur son visage, ses mains se retirèrent de mon haut pour me pousser un peu plus loin « Tss pitoyable, ramène-toi, je vais te montrer ta chambre ».
Je le suivais et montais à l'étage à ses côtés en baladant mon regard admiratif dans chaque pièce dans laquelle nous passons. Il ouvrit finalement une énième porte et je fis face à une pièce qui s'apparentait à une chambre plutôt spacieuse.
