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Je me réveillais en sursaut dans mon lit, toute transpirante et déboussolé. C'était un rêve... Le meilleur rêve de ma vie, même si ça fait très obséder.
- J'ai faillis soulevé Hajime dans mon rêve...Dinguerie.
- C'était pas un rêve.
Je sursautais de nouveau en hurlant, aujourd'hui je vais rendre l'âme c'est certain. Je tournais mon visage vers la droite et vis la plus belle image de ma vie, Koko torse nue sous mes draps. Alors j'avais pas rêvé... J'ai réussi à me taper Koko ? Comment c'est possible... Je suis vraiment séduisante alors...
- T'es bruyante dès le matin. Soupira-t-il en reposant sa tête contre l'oreiller.
- Qu'est-ce que tu fais là ? Osais-je demander pour être sûre de ce qu'il s'était passé.
- J'abandonne.
- Alors c'était vraiment pas un rêve... J'ai soulevé Hajime ! Me réjouissais-je.
- Techniquement, c'est moi qui l'ai fait. Souligna-t-il avec un air satisfait.
Je l'ignorais une nouvelle fois et pris une pose de star en passant lentement ma main dans mes cheveux pour les rabattre en arrière, il était tant de me la pétée comme il se doit.
- À tous ceux qui croyaient pas en moi, qui disaient, " Elle va séduire personne", je vous nique voilà, Hajime dans mon lit, le prochain c'est Kaku et vous allez rien dire et vous allez rien faire. Commençais-je en faisant comme si j'étais interviewé.
- Il est huit heures du matin, ferme la et dors par pitié. Râlais Koko en ramenant son bras jusqu'à mon cou pour me forcer à me rallonger.
- Non j'ai mieux à faire, comme des doigts à mes haters, pour faire simple, Ran. Répliquais-je en me levant du lit et m'habillant.
- Non attend, tu...
Une fois prête, je sortais directement de la chambre sans écouter les plaintes de Koko, je l'aime bien mais il est jamais content et je l'avais déjà écouté se plaindre hier. Sans perdre une seconde, je dévalais les escaliers à la recherche de Ran pour aller me vanter. J'allais d'abord dans sa chambre avant de descendre, puis dans la cuisine mais aucun signe de lui. C'est seulement une fois arrivé dans le salon que je le trouvais avec Rindo confortablement installé devant la télé.
- Eh Ran tu sais pas quoi. Commençais-je en m'accoudant à l'entrée du salon avec un sourire triomphant.
- Hm, toi... T'es tombé dans les escaliers ? T'as un bleu sur le cou. Dit-il en plissant les yeux et m'analysant.
