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La soirée venait de commencer et c'était déjà un grand bordel, certains jetaient des tables ou casser des vases comme si c'était à leurs grandes tantes. Le bruit dans la pièce bourdonner dans mes oreilles, l'alcool et la drogue fusée dans la pièce, le zoo n'avait rien à envier à cet endroit chaotique. Je n'y prêtais pas plus d'attention puisque ça commençait à m'énerver puis je tirais le bras de Koko qui était toujours en train de me tenir pour que je tienne debout.
- Je veux aller là. Dis-je à Koko en lui tirant la manche et lui pointant le bar du doigt.
- Oh vraiment ? Mais oui allons-y, c'est une excellente idée. Sourit-il faussement.
- Oui !
- C'était une blague j'aime pas l'alcool. Son sourire s'éteignit instantanément et il tourna la tête à l'opposé du bar.
- T'es ennuyant. Râlais-je à voix haute.
- Je suis en train de rater mes affaires pour t'aider à ne pas tomber, tu sais tout l'argent que je suis en train de perdre pour toi ? Non, alors la ferme. Se plaignait-il en regardant les jeux d'argent s'étant mis en place dans la pièce.
Je l'ignorais et regardais qui pourrait me délivrer de son emprise pour que je puisse enlever ces putain de talons et commencer ma soirée comme il se doit. Quand j'aperçus Mikey au loin, assis au milieu d'une table en train de siroter son verre le regard dans le vide. Et personne n'avait osé même passé devant lui ou lui adresser la parole.
- Emmène-moi à Mikey. Dis-je simplement à Koko en braquant mon regard sur le concerné qui releva furtivement ses yeux sombres vers moi.
- Non.
J'haussais un sourcil et me retournais de nouveau vers Koko « Ah ouais ? ». Je pris une grande inspiration puis commençais à m'agiter de nouveau.
- Aah ! Il essaye de me violer à l'aide ! Il veut pas me lâcher, aidez-moi ! Criais-je en secouant ma main.
Tout le monde s'arrêta un bref instant. Leurs regards jonglèrent entre moi et Koko puis ils finirent par reprendre chacun leurs activités comme si de rien était et m'ignoraient de nouveau.
- T'as oublié dans quel genre d'endroit on est ? Soupira Koko en me regardant d'un air blazer.
- Solidarité zéro, j'aurai pu me faire réellement violer. Un frisson d'insécurité me parcourut l'échine.
- C'est bien le cas, à ta place je m'éloignerais pas trop des gens influents, ici c'est plutôt dangereux pour une femme. M'avertissait-il sans aucun filtre.
