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Je perdis l'équilibre dans l'euphorie du moment et tombais directement au sol, Koko de merde... Qui l'a envoyé me tirer comme ça ?! Il pouvait pas me prendre par la main et me sortir délicatement du camion comme dans les films ? Non ? Et comme si c'était pas assez, il s'était senti obligé de se tordre de rire devant ma gueule.

- Aïe, j'ai mal... Me plaignais-je en me frottant le bas du dos.

- Kakucho restera avec toi au cas où ça tournerait mal, t'inquiètes pas. M'informait Mikey à travers l'oreillette.

Je soupirais exaspérée par mon cas avant de lui répondre. « Prends soin de Aya durant mon absence et évite de la tuer ». Demandais-je en souriant légèrement.

- Ouais.

Kakucho vint me tendre sa main que je pris sans faire d'histoires ou d'allusion pour une fois, puis je me levais et avançais enfin jusqu'à l'entrée. Il se cachait alors et me regardait avancer jusqu'à l'intérieur. Je pris une grosse bouffée d'air et pénétrais dans l'établissement presque vide en m'avançant vers l'un des hommes se chargeant de la sécurité d'un air naturel.

- Bonjour !

- Bonjour ?

- Je peux vous poser des questions ? C'est pour mon journal, je suis journaliste, souriais-je innocemment en faisant papillonner mes yeux.

- Oui bien sûr, répondit-il légèrement pris au dépourvu.

- Ok, est-ce que t'as déjà léché... Hum, non c'est pas ça, êtes vous célibataire ?

- Oui ? Mais vous êtes sûre que c'est pour votre journal ? Rétorqua-t-il en haussant un sourcil.

- Ouais, mon journal intime.

- Quoi...

Je sortis mon canard en plastique en voyant la situation lentement se dégrader et lui lance sur la figure. L'objet retombe lourdement sur le sol, un silence s'en suit... Nos regards se confrontaient lourdement durant c'est quelques minutes de silence, pitié que quelqu'un vienne arrêter ça c'est tellement gênant.

- ...

- À quoi vous jouez ?

- Même moi je sais pas... Riais-je nerveusement.

- Sortez si vous n'avez rien à faire ici, soupira l'homme en me montrant la sortie.

Je le regardais quelques secondes dans les yeux puis me retournais pour m'isoler et chuchoter à l'oreillette. « Ok j'ai plus de plans, comment je fais ? ». Demandais-je désespérément en espérant recevoir de l'aide.

𝗕𝗼𝗻𝘁𝗲𝗻 𝗛𝗲𝗹𝗹'𝘀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant