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𝟙𝕊𝕖𝕞𝕒𝕚𝕟𝕖𝕡𝕝𝕦𝕤𝕥𝕒𝕣𝕕
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Mon crâne soutenu par mes bras, je faisais le point sur toutes les choses s'étant passé depuis que j'étais arrivé dans cette maison « Je me fais chier » râlais-je en soupirant exagérément de lassitude « Je suis venu ici pour me la couler douce mais au final je m'occupe de la vaisselle, de la cuisine, du ménage et de la lessive ! Ils sont capables de rien faire, comment ils ont fait pour vivre avant mon arrivée ? ». Un nouveau râlement s'échappa de mes lèvres « Et cerise sur le gâteau j'ai réussi à séduire personne, ils m'ignorent comme si j'existais pas » constatais-je finalement.
Je me mis à taper fort dans un coussin à proximité pour calmer mon agacement de n'avoir pas avancé du tout depuis mon arrivée ici « Eh Akina c'est notre tour de cuisine—». Je me retournais vers la porte et vis Kakucho figé devant la porte me regardant marteler le coussin.
On se regardait quelques minutes sans un bruit dans un long silence remplit de gêne avant d'échanger un sourire qui s'éteignit rapidement.
« T'as l'air occupé viens quand t'as fini de.... taper un coussin » souffla-t-il en faisant des aller-retour du regard entre moi et le coussin. Je soupirais puis lançais le coussin un peu plus loin en me relevant du lit « J'arrive bébé ».
Un regard blasé sillonnait son visage cicatrisé s'agaçant une nouvelle fois devant mes paroles ambiguës « Je vais finir par te mettre une balle entre les yeux » cracha-t-il en posant sa main sur la poignet de la porte.
- Comment pourrais-tu faire ça à ta bien aimée. Questionnais-je d'un ton faussement dramatique.
Ses sourcils se froncèrent davantage le rendant de plus en plus... sexy, il est vraiment sexy quand il s'énerve « Pourquoi t'es toujours pas morte sérieux ? » s'interrogait-il.
- Demande à Mikey... Ça fait longtemps que Mikey m'a pas appeler. Constatais-je, en vérité ça devait faire environ une semaine mais puisqu'il n'habitait pas ici et ne m'avait pas appelé depuis mon arrivée ici, j'avais l'impression que ça faisait des mois.
- Il t'appellera quand il en aura besoin te préoccupe pas de ça. Tranchait-il.
« Ok chérie » rétorquais-je d'un ton enjoué en m'approchant de lui. Il sortis son arme et la mit sur ma tempe avec son regard perçant ne laissant passer aucune faille pour me menacer « Ok monsieur » reprenais-je innocemment.
