le supplice

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Cet après-midi-là les deux jeunes femmes avaient été faire quelques courses et étaient allées à la station voir les collègues de Maya entre deux interventions.

Dans le supermarché pas mal de monde avait dévisagé Maya. Voyant les deux femmes ensemble, certains avaient probablement pensé à une agression homophobe. Elles étaient ensuite passées à la boulangerie pour ramener des donuts et autre muffins pour les collègues de Maya.

Ils avaient tous été content de la voir. Ils n'étaient même pas étonnés que Maya vienne les à la station alors qu'elle était en arrêt, ils étaient une vrai famille et elle ne savait pas rester loin de cette caserne.

Le truc ce n'est pas qu'elle n'arrivait pas à rester loin de cette caserne mais avait surtout du mal à rester enfermée avec sa petite-amie sans rien pouvoir faire de ce qu'elle voulait.

-''ça va te tiens le coup ?'' Demanda Vic pendant que Carina parlait avec Pruitt.

-''ça va, ça ne fait que deux jours''

-''et de vous ... Retenir...''

-''Vic... On n'est pas des animaux ! Quand même, on sait se retenir !''

-''vous deux ? Ensemble dans un appartement, tu vas me dire que ce n'est pas un supplice ?!''

-''bon, ok, c'est peut-être pour ça que je voulais sortir aussi. Mais elle m'a manquée pendant si longtemps et j'ai cru la perdre. Et je sais ce que tu vas me dire avant, Bla Bla Bla, mais avant aussi on s'est perdue un peu on ne vivait même pas dans le même fuseau horaire. Et encore avant ça on se découvrait ... Sexuellement et mutuellement''

-'' donc tu es en train de me dire qu'il y a une explication logique à votre vie sexuelle excessive ?!''

-''je ne sais pas si on peut dire excessive''

-''est-ce que dès que vous vous voyez vous le faits ? Genre vous ne pouvez pas vous en empêcher''

-''euh, oui je pense qu'on le fait à chaque fois qu'on se voit mais on fait d'autre truc aussi''

-''vous êtes sexe addict''

-''non on ne peut pas nous qualifié de sexe addict, c'est juste nous, avec personne d'autre, on ne se trompe pas, on ne va pas sur internet pour s'envoyer en l'air, on ne se masturbe pas et quand elle n'était pas là je le faisais que pour relâcher la pression et personne ne me touchait. On aime le faire, juste nous deux, je ne sais pas comment l'expliquer mais je lui dit que je l'aime et elle me le dit, mais c'est comme si ces trois petits mots, ces sept lettres, étaient insignifiantes par rapport à ce qu'on ressent vraiment. Et du coup c'est notre façon de nous exprimer. Certes peu orthodoxe mais c'est nous''

-''hey, ce n'était pas une critique ou un reproche. Je sais que vous en avez bavé. Je te taquine c'est tout. Mais hey si j'avais votre endurance je ferais sûrement la même chose. Mais les mecs ils ont besoin de « reprendre des forces entre temps ». Je ne pensais pas, sincèrement, que vous réussiriez à passer deux jours sans le faire.''

Le sourire et le rouge aux joues de Maya l'avait alors trahit.

-''vraiment ?! Mais et ton bras ?''

-''elle ne m'a pas touchée, je ne voulais pas devoir me contracter et tout ... Mais oui ok, tu as raison, je ne peux pas rester loin de cette femme. Il fallait que je sorte de cette appartement au risque de déchirer mes points de sutures''

-''ça va bambina ?' 'Les interrompit Carina.

-''ça va mon amour'' elle avait tendu ses lèvres vers l'italienne pour qu'elle vienne l'embrasser, ce qu'elle avait évidemment fait.

L'école militaire (VF)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant