Chapitre 3 : une visite amicale.

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Que ce soit dans le monde des mortels ou à Andélyas, les rentrées s'étaient effectuées. Et elles ne se passèrent pas à merveille... Du côté de Clara, ça allait, c'était une rentrée assez banale, elle n'avait que bousculé Lucas, l'un des garçon les plus populaire de la fac, mais rien d'extraordinaire n'avait suivi sa première journée de cours pour cette année scolaire. Tandis que les jeunes d'Andélyas, eurent une rentrée un peu moins banale, du fait de la magie, mais surtout, ils n'eurent pas spécialement de chance. Flokon avait eu le droit à des moqueries avant même d'arriver à l'établissement, lors de l'arrêt de bus où elle tomba malencontreusement sur la ceinture d'un certain Kei, qui s'était moqué d'elle avec ses amis. Heureusement le reste de la journée pour elle et son frère c'était mieux passée, et pour cause cet incident leur était passé au dessus, la découverte de leur établissement et de nouvelles personnes telle que Mirage, les avaient ravis.
Mais pour nos princesses ce fut moyen tout le long de la journée, bien qu'elles aient eu le droit à une présentation en tant que princesses, elles ont eu elles aussi droit à des moqueries du quasi même groupe d'amis que Flokon le matin même. Ce n'était pas très convaincant comme rentrée, mais surtout ça faisait tâche pour leur réputation, il était clair que leur arrivée n'était pas encore bien acceptée ou ancrée, dû au fait également que la veille de la rentrée, les deux sœurs Wolf avaient été attaquées par des partisans de leur oncle Narcisse. Heureusement, Fryda avait fait appel à Valérian, l'un des chevalier d'élite d'Andélyas. Qui plus est, les filles le connaissaient donc c'était tout bénef'.
Puis du côté des non étudiants comme Saori qui travaillait, elle avait reçu pour mission de tuer un de ses collègue de travail, ce qui commençait déjà à la travailler psychologiquement...
Sorti de là, Fryda avait commencé les préparations d'un bal pour fêter le retour des deux princesses. Bal qui allait se dérouler dans quelques jours... En attendant celui-ci, après leur rentrée peu convaincante, les deux filles, accompagnées par Valérian, rentrèrent chez elles, puis étaient attendu par une mystérieuse femme qui voudrait les voir...


Fryda – Bonsoir les filles, Valérian. Vous avez de la visite, Miyako Shunset vous attend depuis une quinzaine de minutes, il semblerait que ce soit une connaissance à vous.

Emilia – Miyako ? C'est qui ça encore ?

Miyako – C'est moi, désolée de vous déranger.
C'était une femme qui devait avoir pas mal d'années, cela dit étant donné qu'il semblerait que ce soit une vampire, il était complexe de pouvoir dire quel âge elle avait.

Sakura – Je vois, si je ne me trompe pas vous êtes une amie de nos parents vous aussi, comme dame Fryda, je me rappelle que parfois maman et papa discutaient avec vous. Mais pourquoi vous êtes ici ?

Miyako – Je souhaite vous présenter des excuses pour ne pas être venu à votre aide. J'aimais beaucoup vos parents, j'étais une amie de votre père Kaito. Puis ensuite évidemment de votre mère.
Elle s'inclina ayant un air triste et semblant réellement désolée.

Emilia – On ne vous en veut pas, notre oncle paiera de ses actes au tribunal dans quelques jours. C'est lui le fautif premier, ainsi que Dave, mais lui, il est mort. Il a déjà payé de ses actes. C'est au tour de Narcisse.
La rosée serrait ses poings, les larmes aux yeux en repensant à leurs défunts parents, morts en les protégeant.

Sakura – Écoutez, vous avez tous autant que vous êtes votre part de faute dans cette histoire. Car personne n'a tenté réellement de nous aider. Cependant, comme le dirait ma grande sœur, le mal est fait, on ne peut pas revenir dessus. Et ce sont les principaux coupables qui le paieront, c'est-à-dire notre oncle, étant donné que la vie s'est déjà occupé de Dave et ses coéquipiers. Donc les excuses, si c'est pour que tout le peuple d'Andélyas viennent nous faire des excuses qui pour beaucoup ne le penseront pas, j'en ai rien à péter à un moment j'ai pas que ça à foutre, et ma sœur non plus.
Soupire la rouquine, bien qu'elle préférait ça que d'avoir tous le monde à leur poursuite.

Miyako – J'entends bien, désolé du dérangement. Je souhaiterais cependant vous inviter à dîner à la maison, je connaissais bien vos parents et je vous ai connu quand vous étiez toutes petites, enfin, seulement si cela vous direz, je pourrais également vous montrer quelques photos et parler du bon vieux temps, ou de tout ce qui vous plaira.
Proposa la femme, qui avait été relativement proche fut un temps des parents Wolf.

Fryda – Madame Shunset, il se trouve que si les filles acceptaient des repas avec tout les gens du peuple le demandant, elles ne s'en sortiront jamais.
S'incruste alors la régente dans la discussion, pensant à bien pour aider les jeunes femmes.

Sakura – Fryda, il n'y a pas besoin de dire cela, j'accepte votre dîner. Je me souviens de vous et de votre mari lorsque papa vous invitez à venir à la maison. C'est pour leur mémoire que j'accepte et parce que si vous êtes comme dans mes souvenirs, de confiance.

Emilia – Boh moi aussi alors ! Mais j'aimerais bien que vous nous montriez des photos d'eux et nous parler d'eux, par contre, je peux savoir comment vous avez connu nos parents ?

Miyako – Par mon mari, qui était un ami proche de Kaito, qui me l'a présenté, et ensuite par votre père j'ai connu votre mère, tout simplement. Et je suis désolée dame Fryda si mon intrusion vous dérange. Merci de votre acceptation mes princesses, si vous n'avez pas réellement envie je ne vous en voudrais pas.

Fryda – Pas de souci, les filles sont assez grandes pour décider, je suis désolée, par contre les filles si vous ne changez pas d'avis, vous n'irez pas seule, Valérian viendra hein !

Emilia – Pas de souci, le beau gosse peut venir n'importe où avec nous ça ne pose aucun problème !
S'exclame la rosâtre, grand sourire aux lèvres.

Sakura – Très bien, c'est convenu, quand se déroulera le repas ?

Miyako – Ce soir, si ça vous va, j'en profiterais pour vous présenter mes enfants, mon mari est hélas absent, il est parti en mission pendant quelques semaines, je vous le présenterais à son retour si vous le souhaitez. Il pourra vous raconter certains exploits qu'il a pu faire avec votre père.

Emilia – Oh bien sur ! Vous revenez nous chercher pour dix neuf heures ?

Fryda – Pas besoin, Valérian connaît sans doute le chemin pour aller chez les Shunset, il vous y conduira lui même.
Proposa tout simplement la blonde, qui n'était pas totalement rassurée de laisser ainsi les princesses, mais elle savait qu'elles étaient assez grande pour se débrouiller elles même et faire leur vie.

Miyako – Voilà, 19 heures conviendra parfaitement, je suis honorée que vous acceptiez, merci pour votre temps et à ce soir.
Elle s'incline avant de s'en aller.

Les deux sœurs Wolf soufflèrent et discutèrent avec Fryda de cette interaction, la grande blonde leur demandant de faire attention, et de bien prendre leur précaution et qu'au moindre problème elles appellent à l'aide. Bref une courte discussion de prévention.

Pendant cette riche discussion, Saori était en fin de journée de boulot, aujourd'hui elle avait été en repérage dans un petit village qui subissait des attaques répétitives par des démons qui s'amusaient à semer la terreur. En ayant marre ils ont fait appel à des exorcistes tels que Saori, la rouquine prenant les témoignages des habitants et faisant un tour du village afin de trouver des indices sur les déplacements de ces démons, mais également ce qui pourrait les pousser à s'en prendre à ce village. Demain elle devrait probablement revenir afin de les invoquer et au besoin, les tuer. Sa journée prenant fin, elle reparti de ce village avec son collègue avec qui elle avait bossé tout la journée, celui qu'elle avait pour mission d'assassiner.

Saori – Dis Megumi, aujourd'hui on n'a pas beaucoup discuté, mais je me disais, ça te dirais qu'on se mange un truc ensemble un de ces quatre ?
Lui proposa la jeune femme, il fallait bien l'approcher plus amplement afin d'atteindre son objectif.

Megumi – Hem.. Pourquoi pas, c'est rare qu'on fasse quelque chose en dehors du travail, ce soir ça te dit ? Je connais un petit restau pas mal de sushis, ça te dirais ?
Eu comme idée le jeune homme à la chevelure noire, qui évidemment ne se doutait de rien, et qui appréciait beaucoup la rouge, il était même content qu'elle lui propose un dîner.

Saori – Parfait, je n'avais rien de prévu de toute façon ce soir. Et j'adore les sushis !

Megumi – Parfait alors, on a qu'à se promener un peu vu qu'il est un peu tôt pour manger, et on y va ensuite !

Saori – Très bien, c'est l'occasion d'en savoir plus sur toi, depuis le temps qu'on se connaît, j'avoue que je ne suis pas très douée pour proposer de faire des activités ou sorties, malgré qu'on ait fait le lycée ensemble. On a toujours eu des groupes d'amis différents...

Megumi – Pas de problèmes, il n'est jamais trop tard pour apprendre à se connaître. Tu as une sœur toi d'ailleurs non ?
Lui demande le noir tout en marchant à ses côtés, passant par des chemins de circulation piétonne près de maisons.

Saori – En effet, Kaori, en ce moment elle est super occupée, mais oui tu la connais de nos études, on était souvent fourré l'une avec l'autre, les sœurs infernales !

Megumi – Je me souviens bien maintenant oui ! Mais elle était une classe au dessus de toi c'est ça ? C'est vrai que de ce que je me souviens vous étiez proches ! Elle devient quoi ?

Saori – Oh bah elle a reprit les rênes de l'entreprise de mes parents, notre mère avait du mal à gérer seule depuis la mort de notre père, du coup dès que Kaori l'a pu, elle est venu l'épauler. Donc on s'est éloignée, bien que j'adore toujours ma sœur !
Lui raconte alors la jeune femme, elle faisait par contre très attention à ne pas dire n'importe quoi sur les détails de l'entreprise familiale. Il ne fallait pas que les secrets de famille soient dévoilés.

Megumi – Je vois, et toi du coup tu bosses en tant qu'exorciste, c'est cool vous avez réussies toutes les deux. Ça a dû être compliqué le décès de ton père, et en ce moment ça remonte... Tu sais avec les rumeurs qui planent sur lui... Enfin bref, n'en parlons pas, j'imagine que tu ne préfères pas discuter de ça.

Saori – En effet, ça m'agace énormément l'image qui se forge sur lui. Vaut mieux parler d'autres choses, toi par exemple tu as de la famille ? Je veux dire, frère, sœur...
Lui demanda la jeune femme tout en évaluant son comportement et ce qu'il dit, elle voulait comprendre pourquoi il était ciblé pour être tué, mais elle voulait aussi pour mener à bien son meurtre, comprendre son fonctionnement.

Megumi – J'ai une sœur, enfin plus ou moins, c'est compliqué, je n'ai pas très envie d'étaler aujourd'hui...
Il soupire, il prit un air neutre comme la majorité du temps. Il n'aimait pas beaucoup parler de lui, mais encore moins de sujet qui pouvait le contrarier.

Saori – Ah, je vois, pas de problèmes. Je peux comprendre qu'il y ait des sujets à ne pas aborder.
Elle nota à elle même qu'il y avait une couille avec la sœur. Il fallait savoir quoi...

Megumi – Hem... On peut parler boulot si tu veux aussi. Tu en penses quoi de cette histoire de démons dans ce petit village ?

Saori – Je pense simplement qu'ils profitent de la fragilité de la majorité des habitants, pour beaucoup ce sont des êtres surnaturels avec des pouvoirs pas si élevés, ou bien ayant des faiblesses quelconques. Pour eux c'est de l'amusement de venir les hanter et les piller, c'est banal quoi, comme beaucoup des affaires qu'on doit traiter...
Soupire la concernée, elle préférait quand il y avait plus d'action, là c'était une mission de routine.

Megumi – Je pense aussi, bon bah demain on va leur faire la peau, et il faudra demander à ce qu'il y ait davantage de protection envers les villages de personnes comme ça.

Saori – Ou pas, on sert déjà à ça, on aura moins voir plus du tout de travail si on met des gardes partout pour s'occuper des démons !

Megumi – Pas faux ! Et il y a une certaine satisfaction à les éliminer nous-mêmes.

Au final les deux concernés discutèrent travail et un peu de la vie quotidienne, mais sans discuter de leur vie intime, les deux étant assez pudique en ce qui concernait leur vie. Surtout, même si ils se connaissaient déjà depuis des années, ils n'avaient jamais été proches non plus, il fallait installer un climat de confiance avant de se lâcher. Bien que Megumi lui n'ai aucune mission contre Saori, elle si, et c'est aussi pour cela, qu'elle faisait encore plus attention à ce qu'elle disait ou demandait, afin d'avoir des informations intéressantes pour déceler le noir et en savoir davantage sur son fonctionnement et sur ses potentielles faiblesses. Puis vint l'heure d'aller manger, ils allèrent donc dans le restaurant de sushis le plus renommé d'Andélyas, ayant pris un téléporteur qui les mena dans la ville qui proposait ce restaurant. Ils se régalèrent tout en discutant et passant un moment agréable ensemble, le début de la mise en confiance était un franc succès pour Saori.

Pendant ce temps dans le monde des mortels. Clara était rentrée là où elle vit, chez sa tante, elle était rentrée depuis 1 heure, et s'était enfermée dans sa chambre depuis son arrivée. Moins elle voyait sa tante et son cousin, mieux elle se portait.. Mais c'était trop demandé, car évidemment sa tante entra dans sa chambre, et ce sans même frapper.

Clara – Faudrait apprendre à frapper à la porte hein tante Catherine.
Râle la violette qui n'avait aucun problème à dire franchement et durement ses pensées.

Catherine – De quoi je me mêle ? Tu es sous mon toit, je fais donc ce que JE veux. Tu n'as pas ton mot à dire que je sache.
Répliqua la tante à la chevelure violette également, les sourcils froncés.

Clara – J'en ai rien à foutre de ça, tu n'as pas à entrée comme ça, j'ai le droit à mon intimité !

Catherine – T'as qu'à te démerder pour vivre dans ton propre appart dans ce cas.
Dit sèchement la tante.

Clara – Si seulement je le pouvais je le ferais crois-moi, vous me cassez les ovaires ici. Mais comme par hasard ma bourse ne me suffit pas à payer un appart.

Catherine – Trouves toi un travail alors, mais te plains pas, moi au moins je t'ai pris sous mon aile lors de la mort de ma chère sœur. Je lui devais bien ça.

Clara – Tu te fous de ma gueule ? T'as pas voulu prendre mon frère avec moi. Et depuis je n'ai jamais pu le revoir. Et ça c'est de ta faute parce que tu n'as pas voulu le prendre, et comme par hasard c'est tonton Robert qui l'a récupéré. Et t'as jamais voulu que l'on aille le voir !
Commença à crier la violette, elle était très affecté par sa séparation avec son frère depuis le jour où s'est arrivé, quand elle avait 7 ans. Elle ne l'avait jamais revu depuis, persuadée que c'était la faute de son oncle et sa tante.

Catherine – Ton oncle Robert est une enflure, on se déteste, j'allais pas allé chez lui. Mais tu sais, ton frère est assez grand maintenant, si il voulait te revoir il en avait l'occasion.
En plein dans le cœur. Elle avait lancé une flèche en plein cœur de Clara, ça l'affecté beaucoup.

Clara – On était gamins quand vous nous avez séparés, c'est de votre faute tout ça ! Tu sais quoi, dès demain je cherche du travail, que je me casse d'ici.

Catherine – Je suis outrée par ton comportement Clara. Tes parents seraient vraiment déçus de toi. Je t'offre un toit, de la nourriture et je t'ai élevée comme ma fille, et c'est comme ça que tu me remercie.... Quelle ingratitude.

Clara – Tu me hurles tous le temps dessus, tu me laisses pas vivre tranquille, tu entres tranquille dans ma chambre alors que si ça se trouve je serais à poil, et j'ai pas forcément envie que tu me vois à poil. Je sais pas comment j'ai fais pour tenir à vivre ici depuis mes 7 ans. Surement parce que j'ai pas le choix.

Catherine – Exactement, tu n'avais pas le choix, et tu parles comme si je te maltraitais alors que pas du tout. Tu es majeure et je ne t'ai pas virée de chez moi malgré ton arrogance.

Clara – Pffff, ça me gonfle, je vais sortir prendre l'air.
Elle se lève de sur son lit sur lequel elle était assise, puis pousse sa tante afin de sortir de sa chambre, étant donné que celle-ci était en travers de la sortie de sa chambre.

Catherine – Clara ! Insolente ! Reviens tout de suite ici !

Clara – NON ! Je reviendrais avant 22 heures. A plus tard.
Elle claque la porte d'entrée après être sortie. Bien qu'elle savait que c'était vrai que sa tante l'avait sauvée des foyers exct, et que dans l'ensemble elle s'était bien occupée d'elle, elle n'arrivait quand même pas à s'entendre avec elle, à cause de leurs caractères explosifs. Et elle lui en voulait énormément de ne pas avoir fait le nécessaire pour qu'elle revoit son grand frère avec qui elle était fusionnelle gamine.
Pour cause la jeune femme était parti se balader en ville pour prendre l'air, plus exactement, elle alla dans une ferme un peu éloignée de la ville pour aller voir les animaux, ça l'apaisait d'être auprès d'animaux...


Du côté de la famille Bluelake...
Flokon était en train d'aider sa mère à préparer le repas de ce soir, elle adorait cuisiner et encore plus avec sa mère, cela lui faisait passer un moment avec elle, c'était agréable et plaisant.

Mère – Alors ma petite Floflo, vous aviez l'air contents de votre première journée, c'était comment ?
Demande la mère qui cuisinait en même temps.

Flokon – Eh bien oui ! C'était vraiment super, l'école est super grande et super belle, je me sentais presque comme une princesse tellement c'est beau et inimaginable...
Dit-elle en se remémorant les locaux de son école grandiose.

Mère – C'est vrai que de ce que j'ai vu votre école est très grande. Elle a été rénovée depuis l'époque où ton père et moi y avons étudié.

Flokon – Oh.... Je vois, d'ailleurs je t'ai pas dis mais je me suis faite une copine ! Elle s'appelle Mirage et elle est trop mignonne !
Sourit la jeune femme toute contente d'elle.

Mère – Je suis contente que tu te sois faite une amie dès le premier jour ma chérie. Toi qui avais un peu peur pour les amitiés !

Flokon – Oui ! Au fait en spécialité j'ai choisis du combat pour que je puisse gérer ma force, tu en penses quoi ?

Mère – Ouhla, tu as du courage ma puce, parce que c'est un des programmes les plus denses, surtout dans ton école, vu qu'ils y forment aussi les plus grands soldats et chevaliers.

Flokon – Oui mais bon... Mon côté ogresse je l'ai pas beaucoup développée, je me disais que c'était l'occasion.

Mère – Tu as raison, je suis sûre que tu y arriveras.
Elle fit un patpat à sa fille en souriant.

Kohaku – Par contre Flo, tu n'as pas dis à maman qu'il y avait des petits cons qui s'étaient moqués de toi.
Répliqua le concerné qui entra dans la cuisine.

Mère – Comment ça ? C'est quoi cette histoire Flokon ?

Flokon – Kohaku tu aurais pu te taire ! Ce n'est rien maman, j'avais déjà oublié, je me suis croûter en m'endormant sur un banc et puis ça les a fait rire...

Kohaku – Ouais mais ils t'ont aussi insulté. C'est innacceptable !

Mère – Chérie, tu as le droit de prévenir la directrice en cas de problèmes comme ça. Il faut même !

Flokon – Ce n'est pas grave, je ne vais pas me plaindre à peine arrivé ! Laissez tomber, je n'ai pas envie de me prendre la tête avec du négatif, le reste de la journée était superbe.

Kohaku – Mouais.

Mère – Comme tu veux, mais si ça recommence tu m'en parles.

Flokon – Oui maman... D'ailleurs, il va y avoir un bal chez les Wolf, est-ce que tu nous autorises à y aller ?

Mère – Bien sur, avec ton père on avait prévu d'y aller de toute façon, nous redevons la levée de notre exil à dame Fryda, nous lui devons des remerciements.

Flokon – Super alors ! Il va falloir me trouver une belle robe !
Sourit la blondinette qui se mis à chantonner en cuisinant.

Mère – On ira t'en trouver une demain si tu veux après tes cours.

Flokon – Oh oui avec joie ! Merci maman que j'aime fort !
Dit-elle très enjouée.

Puis vint 19 heures, Sakura, Emilia et Valérian se rendirent chez les Shunset comme prévu. Enfin pas qu'eux trois, ils avaient un autre individu avec eux qui avait pour fonction de goûteur.

Valérian – Au moindre souci, on s'en va au besoin les filles, et même aux moindres doutes.

Emilia – Ne t'en fais pas beau chevalier ! Au pire des cas on se défendra et tu nous protégeras sous ta belle carrure !
Lui dit-elle en lui faisant un clin d'œil, elle n'hésitait pas à le draguer, après tout il lui plaisait.

Sakura – Sans problème, je n'hésiterais pas à m'imposer au besoin, après j'espère surtout que ça va bien se passer.

Valérian – Dame Emilia.... Bon, très bien mesdames, allons-y.
Il frappe à la porte d'entrée. Très rapidement on leur ouvrit, c'était une jeune adolescente qui leur ouvrit.

-Oh mon dieu les princesses vous êtes arrivées ! Bonsoir ! Je suis Kazumi, entrez, maman et moi avons mis la table, j'espère que ça vous plaira.
Elle s'incline en leur tenant la porte, les quatre entrèrent donc.

Valérian – Merci pour votre accueil, où se trouve votre mère ?

Kazumi – Dans la salle à manger, je vous y conduis tout de suite !

Sakura – Merci bien, il nous faudra un couvert en plus. Nous avons oublié de prévenir ta mère.

Kazumi – pas de souci, nous avons la place nécessaire, suivez moi !
Elle les conduit dans la salle à manger, une très grande pièce, de toute façon les Shunset possédaient une maison assez grande, chaque pièce étant relativement grandes et aérées.

Emilia – C'est super grand chez vous !
S'exclame la rose qui trouvait leur maison très mignonne, bien que leur château était bien plus grand. Les filles avaient eu un peu de mal à s'y habituer d'ailleurs elles ne le sont pas encore.

Kazumi – Oui ! Et voilà, installez vous !
Elle leur montre la grande table qui est préparé et bien décoré, ça se voyait que la famille avait pas prit à la légère la venue des princesses.

Miyako – Bonsoir ! Oh nous avons donc un homme en plus, je vais de suite rajouter un couvert, installez vous, j'arrive tout de suite.
La femme alla chercher dans sa cuisine une assiette et des couverts.

Kazumi – Je vais chercher mes frères !
La jeune adolescente leur fit un grand sourire et alla crier sur ses frères pour qu'ils viennent.

Valérian – Bien, tout a l'air en ordre pour le moment, vous devez laisser Obélix manger avant vous les filles, par principe Fryda préfère que vous ne finissiez pas empoisonnées.

Sakura – Elle est vraiment aux petits oignons Fryda. Après je doute que Miyako aurait pris ce risque, cela dit j'apprécie que Fryda se méfie à ce point, je suis pareil, il vaut mieux faire attention à tous le monde.

Valérian – Exactement, c'est un monde dangereux, d'autant plus quand on est quelqu'un d'important, et tous le monde est en capacité d'atteindre n'importe qui avec les pouvoirs.

Emilia – Oh lala ! C'est compliqué la vie on dirait...

Valérian – Quand on a des personnes malveillantes malheureusement oui. Bien que nous chevaliers, ou même que les exorcistes tentent de les éliminer le plus possible, ça reste persistant.

Miyako – Et voilà, merci d'être ici.
Remercie la concernée qui était de retour, posant les couverts à table pour le fameux Obélix.

Kazumi – A y est Kotaro et Akito sont là !
La petite jeune femme à la chevelure noire souriait, allant s'asseoir sur une chaise autour de la table. Ses deux frères à le même couleur de cheveux, entrèrent dans la pièce et s'asseyent à leur tour.

Emilia – Bordel Sakura t'as vu c'est ce gros con d'Akito !
S'écriait la rosée dès qu'elle le voit, c'était celui qui les avait insulté avec son groupe d'amis toute à l'heure à l'école.

Miyako – pardon ? Pourquoi dites vous cela ?
S'interrogeait la mère qui ne comprenait pas.

Emilia – Akito s'est foutue de nous toute à l'heure et a même eu des propos obscènes envers ma sœur et moi. Je l'ai prévenu que la prochaine fois il serait mis entre les barreaux.

Miyako – Akito c'est quoi cette histoire excuses toi immédiatement.
Dit-elle d'un ton très sérieux.

Akito – je ne pensais pas que tu allais les inviter maman... pfff.. Excusez mes propos mesdames.
Dit-il en soupirant, ça le faisait clairement chier.

Sakura – Mouais, je ne suis pas convaincue, cependant, ça ira pour cette fois, la prochaine fois si toi ou tes amis vous allez trop loin, ce sera pas seulement derrière les barreaux mais une humiliation publique, c'est compris ?
Lança la rouge qui pris un air très sévère, profitant effectivement de son statut pour lancer de telles menaces.

Miyako – Il ne recommencera plus princesse.

Akito – Ouais ouais, j'ai compris...

Kotaro – C'était une façon déplacée de mon frère de vous dire que vous étiez très belles c'est tout. Il faut le dire.
Parla enfin le plus âgé des trois enfants de Miyako.

Emilia – Il y a des manières moins dégueu de le dire, et puis franchement vos potes Kim et Laura nous ont insultés aussi, celles là on va pas les louper non plus, n'hésitez pas à les prévenir.
Elle fit un grand sourire narquois.

Kotaro – Pas de problèmes. Elles seront mises au courant des risques de s'en prendre à vous.

Valérian – Bien, à part ça, qu'avez-vous prévu de bon pour le dîner ?

Miyako – Nous avons chassé du sanglier exprès pour votre venue. Par contre excusez nous, en guise de boissons nous avons principalement du sang étant donné que nous sommes des vampires, mais nous avons acheté du vin et de l'eau pour vous.

Emilia – Ah oui c'est vrai que vous êtes des vampires, ça explique les affiches un peu sombres dans le couloir...

Sakura – Pas de souci, vous avez les photos de nos parents ?

Miyako – Bien sur, les voici.
La concernée se lève et prend un gros album photos qui était sur un meuble près de la table, elle le tendit à la rouquine. Qui le lui prit.

Sakura – Merci beaucoup, vous avez des choses à nous raconter ? Sur nos parents..

Miyako – Beaucoup de choses ! Cependant, permettez moi de vous servir le dîner avant de discuter.

Les filles hochent la tête, et la mère Shunset servi donc toute la table, Obélix goûtant en premier pour s'assurer que les filles ne soient pas empoisonné, c'était un sorcier expert dans les poisons, si la nourriture était empoisonné il le saura dans les 10 secondes après avoir goûté.

Obélix – Vous pouvez manger sans risques, en plus ce sanglier est excellent.

Valérian – parfait.

Miyako – Merci, donc, vos parents, eh bien, votre père et mon mari ont étudié dans la même école pour la fac, ils étaient donc de bons amis, j'ai rencontré mon homme quand il était en dernière année d'étude avec Kaito. Il m'a rapidement présenté son groupe d'amis, et puis Kaito était déjà avec Hanaé à ce moment là, donc je l'ai très rapidement rencontrée également, nous faisions des repas de couples tout les quatre. On s'amusait bien, quand on a eu chacun nos enfants, on se voyait beaucoup moins, mais de temps en temps ça arrivait quand même au moins tout les deux mois. Je vous ai vu grandir, du moins jusqu'à un an avant la disparition de votre famille. Kaito ne voulait pu voir personne ou presque, on n'avait pas compris pourquoi. Pendant un moment je croyais qu'il c'était disputé avec mon mari. Mais j'ai compris que pas du tout. C'était sûrement à cause de Dave. Sauf qu'on n'a pas assez creusé...

Emilia – C'est vrai que papa ne voulait plus trop qu'on sorte, pourtant il nous disait que c'était juste parce qu'il était trop fatigué ...

Sakura – En même temps son travail était éprouvant quand il a prit la place de chef de l'armée royale...On y croyait, et nous étions gamines.

Miyako – Malheureusement... D'ailleurs, il y a eu un moment également où vos parents ne nous avaient pas reparlé pendant un moment, quand Hanaé a accouché d'Emilia, il a rapidement su qu'elle l'avait ... vous savez, vu qu'Emilia est une ange, alors que vos deux parents étaient des sorciers.

Emilia – Maman a toujours dit que c'était une erreur, mais qu'en même temps elle n'était pas déçue vu qu'elle m'avait eu...

Sakura – Attends, vous voulez dire que tous le monde a su que maman avait été infidèle ?

Miyako – Malheureusement pour elle oui, ça c'est rapidement su, mais personne n'a trop rien dit, il ne valait mieux pas. Kaito a fait preuve de beaucoup de courage, il a pardonné votre mère par amour, les deux étaient très amoureux, ça m'avait étonnée qu'elle ait trompé Kaito....

Emilia – Je trouve ça malsain de parler de ça, ça donne une image bizarre de maman.. J'aime pas ça, on peut pas parler d'autres choses ? Je n'aime pas qu'on parle mal de maman. C'est l'impression que ça me donne...
Dit-elle en ayant l'air triste.

Sakura – Je suis d'accord avec Emi', vous n'avez pas des histoires plus sympa ?

Miyako – Si bien sur pardon.
La concernée leur raconte alors d'autres histoires. Pendant une partie de la soirée.


A un moment la rouquine décida tout de même d'aider à débarrasser la table, le plus âgé, Kotaro, s'en occupant avec elle, il lui montra la cuisine dans laquelle il y avait un équivalent au lave vaisselle humain pour y mettre la vaisselle sale.

Sakura – Elle est pipelette votre mère, mais c'est cool d'en savoir davantage sur mes parents dans leur jeunesse.
Lança la rouquine en suivant le noir.

Kotaro – Ouais c'est cool, maintenant c'est vous les jeunes.

Sakura – Oui, enfin il faudrait que certains soient un peu moins cons par contre.
Soupira la rouquine en se baissant donc pour poser la vaisselle dans la machine. Elle avait mis une jupe, le noir eu la très mauvaise idée de venir toucher de trop près la jeune femme, qui posa rapidement la vaisselle, et sentant la main du noir se glisser contre sa peau, elle se retourna et le plaqua au mur, couteau sous la gorge.

Sakura – Tu t'es pris pour qui ? Tu comptais faire quoi ?
S'énerva le rouquine qui serrait son couteau contre la gorge du noir.

Kotaro – Rien du tout, j'allais mettre aussi ma vaisselle dans le lave-vaisselle, tu pensais à quoi ?
Il la regardait dans les yeux, la défiant.

Sakura – Tu me prends pour une conne, tu allais me mettre la main au cul. Tu vaux pas mieux que ton frère ou tes abrutis de potes.

Kotaro – Que dis-tu ? Tu voulais que je te mette la main aux fesses ? C'est ce que tu veux ? Je ne peux rien refuser à une princesse...

Sakura – Me touches pas ! Jamais tu ne me toucheras avec tes sales mains de vampires, t'es malade ou quoi ?

Kotaro – ça va, je rigolais, je n'ai rien fais c'est bon.
Il lui fit un sourire et avec sa force de vampire et sa rapidité, il échangea les rôles, la rousse se retrouvant plaquée au mur, et le noir face à elle, la seule différence, il ne la menaçait pas d'un couteau.

Sakura – Tu fous quoi ducon ? Méfies toi je suis très douée en combat corps à corps.
S'énerva la rouquine, le poussant, mais rien à faire il ne bougeait pas.

Kotaro – Je n'en doute pas, tu es plutôt douée pour une fille qui n'a pas encore eu les cours de la fac, cependant, je suis désolée de te l'apprendre, mais tu n'es pas encore à la hauteur de me battre.

Sakura – Tu crois ? Je peux te lancer des sorts dans le pire des cas.

Kotaro – ce n'est pas faux, mais en corps à corps je suis le plus rapide et fort de base, mais en plus de ça, ça fait un an que je suis les cours de combat expert à l'école, tu n'as même pas encore débuté toi.

Sakura – Très bien, tu as sûrement raison, cependant, lâches moi. Sauf si tu as envie d'avoir de gros problèmes.
Elle le regarde en le fusillant du regard.

Kotaro lève les bras tel un innocent en se reculant de la rouquine, Valérian arrivant.

Valérian – Il y a un problème princesse ?
S'interroge le blond, qui avait senti un certain courant électrique par ici.

Sakura – Non aucun, Kotaro me montrait où se trouvait le lave vaisselle et on discutait un peu, je lui disais qu'il valait mieux avoir un bon comportement.
Elle fit un léger sourire narquois avant de se tourner vers Valérian.

Valérian – Bien, on va rentrer, miss Emilia est fatiguée.

Sakura – J'arrive tout de suite.

Le blondinet hoche la tête et retourne dans la salle à manger dans laquelle était Emilia qui discutait avec Kazumi, Akito lui étant reparti dans sa chambre, valait mieux pour lui.

Kotaro – Bon aller, je me ferais pardonner de mon acte.

Sakura – Comment tu comptes faire ça ?

Kotaro – Je t'inviterais à sortir, et si tu veux je t'apprendrais quelques trucs à l'avance sur les techniques de combat.

Sakura – Hem... On verra, pour l'instant il faudra que tu trouves mieux pour te rattraper. Par contre, plus jamais tu ne fais ça, ni à moi ni à quelconque fille.

Kotaro – Je n'ai rien fais, mais oui, message reçu.

Sakura – Bien, salut.
Elle soupire et rejoins sa sœur, Valérian et Obélix.

Emilia – Enfin ! Rentrons !

Les deux princesses rentrèrent donc chez elle, Fryda les attendant pour s'assurer que ça c'était bien déroulé, et fut donc très contente de voir que oui. Emilia tomba raide dans son lit quand elle alla se coucher. Elle était contente d'avoir pu se faire des souvenirs positifs de ses parents, et s'être plus ou moins fais une copine, Kazumi. Quant à Sakura, elle avait dans l'ensemble appréciait cette soirée, mais n'avait pas une très bonne vision des deux frères Shunset. Emilia non plus d'ailleurs, surtout Akito.

Tous le monde était donc parti dormir que ce soit dans le monde humains ou à Andélyas....

A SUIVRE.
Clara va t-elle chercher un travail et partir de chez Catherine ?
Comment se déroulera le bal des princesses qui s'approche à grand pas ?
Saori réussira-t-elle à cerner totalement Megumi afin de le tuer ?
Emilia va t-elle pécho Valérian ?

Andélyas : Le monde surnaturel.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant