Moi :Papa? C'est toi?
Papa : Oui. Comment vas tu depuis la dernière fois ?
Je ne prend même pas le temps de répondre et lui sotte dans les bras. Je m'accroche à lui comme s'il allait disparaître à tout moment. Puis, je fond en larme au creux de ses robustes bras.
Moi : Connard ! Tu m'avais promis... tu me l'avais promis...
Agité de sanglot, je me blottit contre lui. Il caresse doucement mes cheveux, comme il le faisait lorsque j'étais enfant.
Papa : Je sais. Je suis désoler.
Moi : Qu'est ce que tu fait là ? Tu étai censé être mort.
Papa : Ce serait plutôt à moi de te poser cette question. Pourquoi as-tu fait ça ?
Moi : Qu'est ce que j'ai fait ?
Papa : A ton avis, comment es-tu arrivé ici, avec moi ? Réfléchis.
Moi : J'ai compris..... Je suis morte, n'est ce pas ?
Papa : Pas tout à fait.
Les contours de la silhouette de mon père commence s'estomper . Ma prise sur son habituel chemise se fait plus ferme.
Moi : Qu'est ce qu'il t'arrive Papa ?
Papa: Mon temps est écoulé, je doit y aller.
Moi:Ne part pas ! J'ai encore besoin de toi.
Papa : Même si je ne suis plus là, accroche toi, et vie.Tu as encore plein de chose à réaliser , alors ne le refais plus. Promis ?
Moi : Papa !
Papa : Je t'aime
Après cette dernier phrase, que j'avais tant espéré entendre depuis des années , il disparaît. Une lumière blanche m'aveugle et je me retrouve dans un endroit inconnu.
J'observe autour de moi, je crois que c'est une chambre d'hôpital. A ma gauche, dans un fauteuil, se trouve ma mère. Elle semble exténué, comme si elle n'avais pas dormis depuis longtemps. Elle se réveille et pose son regard emplis de fatigue sur moi .
Maman : Ma puce ?
Moi : Oui, c'est moi.
Quelque larme commence à couler le long de ses joues. Puis elle se lève et m'enlace.
Maman : Je t'aime. Je t'aime tellement. Ne refais plus jamais ça ! Je t'en pris.
Moi : Je te le promet.
Mes larmes coulent leurs tours.Je regarde vers le ciel, espèrent qu'il m'entende aussi clairement que ma mère.
Moi : Je t'aime.
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Le fil de mes pensées
PoetryLe recueil d'une âme en peine cherchant un peu de liberté... Parfois, la nuit, lors de mes insomnies, ou La journée lors de mes rêvasseries je réfléchis. Des images, des mots puis des phrases se forme dans mon esprit. Mais, je n'ai personne avec qui...