Dans un monde où les Dieux ont perdu le contrôle de leur plus belle création : l'être vivant.
Là où les seuls capables de résoudre le chaos qui menace de s'abattre sur Terre,
sont deux êtres que tout oppose.
Ils sont liés par une bénédiction divine...
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Minho posa furtivement ses lèvres sur celles de Jisung, le rouge lui montant aux joues suite à sa déclaration.
- « J'aimerais te promettre l'éternité, Minho. » souffla l'elfe aux yeux sombres à quelques centimètres du visage de son bien-aimé.
Leur regard s'accrochait avec une intensité nouvelle. Le noiraud ouvrit la bouche pour répliquer mais fut coupé par une voix grave derrière eux.
- « Garde du Haut Conseil Elfique, Terre d'Astral, troisième régiment. Déclinez votre identité. »
Un frisson parcouru l'échine de Jisung qui pivota immédiatement vers son interlocuteur.
Trois hommes en armures blanches et dorées, la chevelure pâle et les yeux perçants se tenaient à quelques mètres d'eux.
Ils avaient leur main posée sur leur arme, de longues épées fines et tranchantes. Le symbole gravé du Haut Conseil trônait fièrement au centre de la lame.
En l'espace de dix secondes, ils comprirent qu'ils étaient piégés. Le plus jeune serra les poings en constatant l'air supérieur qu'ils se donnaient.
Ils les toisaient avec mépris, sachant très bien que peu importe la réponse, ils allaient les faire emprisonner. Ou pire, exécuter.
Après tout, la guerre était déclarée.
Les deux jeunes hommes échangèrent un regard bref. Jisung se mit à paniquer lorsque le plus gradé des trois soldats s'avança vers eux en aboyant.
- « Embarquez-les, ce sont des Elfes Noirs... la pire des races.» siffla-t'il entre ses dents.
Les deux colosses se ruèrent sur eux à leur tour. Le plus jeune n'eut pas le temps de faire quoi que ce soit.
Il sentit son poignet se faire brusquement tirer vers l'arrière et ses pieds quittèrent le sol un instant.
Dans la seconde qui suivit, un bruit d'explosion et un écran de fumée noire lui bloqua la vue.
Il toussa fortement, ses yeux le piquaient et il ne voyait rien. L'air impur envahissait ses poumons avec violence.
Ses jambes se mirent à courir d'elles-mêmes, suivant celui qui tenait toujours son avant-bras avec fermeté.
Il entendit des cris s'élever derrière lui et peu à peu, la fumée se dissipa et il put retrouver la vue.
Minho s'élançait à toute vitesse à travers la rue bondée de monde. Les gens hurlaient, se bousculaient suite à l'arrivée des troupes de soldats armés.
L'aube rougeâtre se levait lentement, chassant l'obscurité de la nuit pour laisser apparaître l'horreur d'un monde qui s'autodétruisait.
- « Minho ! » cria le plus jeune qui fut soulagé de voir que c'était son amant qui l'entraînait avec lui.
