Tout partait d'un stupide jeu entre deux d'adolescents qui se haïssaient depuis toujours. Aux fils des années la haine qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre se transforma en un amour puissant. Mais ça, c'était sans compter le fait qu'il soit chacun p...
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point de vue de Drago :
La revoir à proximité de moi était une sorte de réconfort, sa présence me faisait un bien fou malgré que je ne le montrais pas. Lorsque mes lèvres avait caressé son cou, lorsque mes mains s'étaient si facilement placées autour de ses hanches, j'avais réalisé à quel point elle avait pu me manquer. J'attendais le retour de ses provocations, de nos querelles habituelles, et peut-être je l'espérais du moins, pouvoir embrasser ses lèvres une nouvelle fois. Nous avions une discussion clair le lendemain de son retour, pour ne pas qu'il y ait de bagarres, de disputes par rapport à la salle de bains, je devais l'utiliser le matin pour prendre ma douche et elle le soir, quand aux brossages des dents, c'était comment dire, plus compliqué sachant que l'on devait pour chacun emprunter la salle de bains le matin et le soir pour cela. Ce fut la seule fois que l'on s'était adressé la parole depuis la semaine de son retour, c'est-à-dire, il y a déjà deux semaines.
J'entrai dans la salle de bains pour me préparer, elle s'y trouvait déjà à l'intérieur en train de se brosser les dents, assise sur le lavabo. J'avais déjà remarqué qu'elle ne mangeait jamais le matin. Elle tourna la tête vers moi surprise de me voir déjà réveillé. Elle manqua de trébucher en sautant du lavabo. Je n'avais pas pu me retenir de rire, elle non plus d'ailleurs.
- Je crois que je me suis cassée le bas du dos, dit-elle en s'étirant.
- Tu n'es pas très douée, c'est du carrelage qu'il y a sur le sol je te rappelle, t'aurais pu te faire mal tu sais, lui répondis-je en posant mes affaires sur une étagère.
- Qu'est-ce que ça peut te faire ? S'écria-t-elle, bon je te laisse la salle de bains Malfoie, j'aimerais éviter de vomir à cause de toi.
- A cause de moi ? M'exclamai-je, pourtant je suis incroyable.
- Tu me dégoûtes jaune pisse, plaisanta-t-elle en prenant sa trousse de toilettes.
- Si tu le dis.
- Je crois que tu deviendras mon déchet favori un jour, dit-elle avant de franchir la porte.
- Ah ouais ? J'suis si important à tes yeux ? Ironisai-je en déboutonnant le haut de ma chemise.
- Oh si tu savais, dit-elle en faisant une voix aiguë, je suis si folle de toi...
- Comme c'est étrange, moi je croyais que t'étais une de ses salopes qui me suivait comme des petites chiennes, marmonnai-je avec une pointe d'ironie.
- Répète un peu ça ? Rétorqua-t-elle en revenant soudainement dans la salle de bains.
- Je ne vois pas de quoi tu parles, répliquai-je, tu devrais consulter pour hallucinations.
