Marthe
J'étais devant un miroir, je fixais ma robe de mariage avec colère. Pourquoi moi ? Je ne veux pas l'épouser, je ne le connais même pas.
Je soupire.
Moi : Peut-être il me rendra heureuse ?
Non j'ai rêve, il doit être froid comme le PDG cliché dans les livres que je lisais dans mon adolescence.
J'oubliais, je me nomme Marthe Aguri, j'ai 29 ans et mon père veut que j'épouse un homme pour qu'il puisse agrandir son entreprise. Je voudrai tellement que ma mère soit là mais elle est morte et je crois que c'est à ce moment là que mon père a déliré et est tombé amoureux de son argent pour oublier la douleur, je crois que son argent est la seule chose qu'il lui reste, et moi ? Beh on dirait qu'il a su qu'il avait une fille le jour où il en voulait plus. Maintenant je suis prisonnière et je déteste ça.
??? : Chérie fait vite, on t'attend.
Elle, c'est Tricia Maykel la mère de mon futur mari, c'est elle qui est venu proposé à mon père une alliance car son fils est ingérable. Je me demande bien qu'est-ce que j'ai avoir avec tous ça hein ?!
Moi : Oui oui.
Je la pousse et passe, je la déteste un peu elle ne pouvait pas trouvé une autre fille que moi ? Mais non c'est tombé sur moi.
Quelques temps plus tard
J'étais devant mon futur mari et excusez-moi pour le gros mot mais putain il était beau... mais froid, je suis sûr qu'il me mènera la vie dure mais bon je ne l'aime pas et lui aussi, il peut me tromper quand il veut. On s'embrasse mais rien, ni sentiments ni envie. Il ne me regarde même pas dans les yeux.
Après quelques heures interminable à la salle de fête, on fini et on se dirigea vers la voiture qui nous attendait à l'extérieur. On était assis côte à côte, moi je fixais mon téléphone et lui était au téléphone avec quelqu'un. Je ne fais pas trop attention, je suis entrain de discuter avec mon meilleur ami, Léo. Il est marié à une belle femme et a un garçon de trois ans. Il s'excusait car il était en vacances avec sa famille quelque part dans le monde. Moi aussi je voulais bien ça mais tant pis.
??? : Tu discute avec qui ?
Moi : Quelqu'un.
C'est quoi déjà son nom ? Sa mère l'a dit plusieurs fois.
??? : Je peux savoir qui ?
Et ça commence. Il est jaloux ou quoi ?
Je ne devrais pas rêver autant.
Moi : Écoute Daniel-...
??? : Tu ne connais même pas le nom de ton mari ?
Il rigole ? On vient de se connaître.
Moi : Oui, j'ai été forcé à t'épouser alors oui mon cerveau ne veut pas retenir ton nom.
??? : Bien alors je vais le forcer.
Il met ses mais sur mes joues, il me fait mal.
??? : Je suis Gabriel Maykel et je suis ton mari pour le meilleur et pour le pire comme on le dit.
Il continue à me faire mal.
Gabriel : Compris ?
Moi : O-..oui..
J'ai envie de partir d'ici et d'aller loin très loin mais fuir ne sert à rien, mon père me retrouverait et me traînerait jusqu'ici.
Il me lâche toujours avec son air froid.
Gabriel : Ton téléphone.
Moi : Je te le donne car moi j'ai rien à cacher !
Gabriel : Oui c'est ça.
Il vérifie ton téléphone tandis que moi je tourne mon regard vers l'extérieur. La vie est très dure mais ça nous aide à aller de l'avant. Je suis encore vierge et je ne donnerai rien à cet homme, j'ai des amis chrétiens (Léo en fait partie) et aussi musulmans donc quelques de leurs habitudes ont déteint sur moi.
Gabriel : C'est qui Léo ?
Moi : Mon ami d'enfance.
Gabriel : À ce que je vois, il est marié et toi tu joue à quoi ? Tu es sa maîtresse ?
Moi : Non pas du tout ! Léo est la seule personne qui me comprenne et sa femme est chrétienne comme lui et ils aident en cas de besoin et là toi tu dis que je veux détruire leur mariage ?!
Gabriel : On ne connaît jamais l'intention de ses "amis".
Je n'ai dit rien, il me rend mon téléphone. Génial pour une première discussion. On arrive devant une grande maison et Wow c'est grand plus ce que mon petit appartement.
Gabriel : C'est la maison que ton père a acheté pour nous.
Là il m'achète une maison mais avant il ne voulait même pas entendre parler de moi. On entre et c'est magnifique, j'aime mais en même temps ça me dégoûte car c'est de mon père. Pourquoi j'ai accepté déjà de l'épouser ? Attendez, non je n'ai rien demander il m'a forcé et menacé.
Je soupire.
Gabriel : Quoi ? Ce n'est pas assez pour sa majesté ?
Je ne dis rien.
Gabriel : Ah tu ne veux pas parler alors tu ne dormiras pas avec moi ce soir.
Je n'avais pas l'intention de dormir avec lui, il monte les escaliers puis j'entends une porte se fermait. Après quelques minutes, j'enlève mes talons et monte les escaliers avec mon sac ou il y a mes affaires, pour trouver une chambre d'amis. Et j'en ai trouvé après quelques secondes de recherche. Je range mes affaires, vais me doucher puis après je m'allonge sur le lit un livre en main.
Moi : J'en peux plus déjà.
Si il amène des femmes ici je vais m'en aller... pensais-je
Je dis ça mais je ne le ferai pas. Je suis trop faible, mon père avait raison.
Le lendemain matin
Je me réveille et regard autour de moi et oui c'était bel et bien vrai. Je me prépare pour travailler et sors de ma chambre, en descendant les escaliers j'entends une voix familière alors je m'arrête.
??? : Elle est très belle non ?
Gabriel : Oui maman mais je ne l'aime pas et c'est réciproque en plus je suis sûr qu'elle fait partie de ses filles à papa qui sont des putes.
Tricia : Et alors ? Dit-elle calmement. Tu peux avoir les femmes que tu veux.
Gabriel : Je sais alors pourquoi me forcait à l'épouser ?
Tricia : Tu approches de la quarantaine chérie et tu crois que les femmes voudront encore d'un vieux comme toi ? Juste que cette alliance est bon pour le business.
Je n'y crois pas, ils sont tous des monstres. Je descends les escaliers, les passe et me dirige vers la porte.
Tricia : Tu ne me dis pas Bonjour ?
Je l'ignore et quitte la maison. J'ai besoin des conseils de quelqu'un. Marie ! La femme de Léo, elle est devenue ma meilleure amie à force qu'elle m'invite à dîner.
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𝙼𝙰𝚁𝚃𝙷𝙴 [TERMINÉ]
SpiritualHébreux, 13:5 - Ne vous livrez pas à l'amour de l'argent; contentez-vous de ce que vous avez; car Dieu lui-même a dit: Je ne te délaisserai point, et je ne t'abandonnerai point. /!\ - Excusez-moi pour les fautes d'orthographe. - Les images dans le l...