Rédemption (Dabi x Reader)

Chapitre 14

Hello Hello la Wattpad Sphère!

Comment allez-vous en cette fin de semaine?

Moi je vais bien, je profite de mes bluray pour me refaire toutes les saisons de MHA, le pied quoi!

Même si pour le coup, je n'avance pas dans l'écriture de ma prochaine fanfic.

Sur ce, je vous laisse en charmante compagnie. 

Bonne lecture.

Little Stitch

Rappel clefs du xreader :

(T/P)= Ton prénom

(T/N)= Ton nom de famille

(L/C)= La longueur de tes cheveux

(C/C)= La couleur de tes cheveux

(C/Y)= La couleur de tes yeux

(C/P)= La couleur de ta peau

(C/F) = Couleur favorite

(N/C) = Nom chat

Promesse

PDV Reader

   

    C'est un cauchemar, n'est-ce pas ? Je vais bientôt me réveiller, et tout ceci ne sera pas réel. Il n'y a pas d'autre solution, je ne peux pas tomber amoureuse de l'homme qui a tué mes parents. LUI et Toya n'ont rien à voir ensemble. Je secoue ma tête ne voulant pas y croire, ne serait-ce qu'une seule seconde. Pitié que quelqu'un me réveille de ce mauvais rêve ! Je sens alors mes larmes que je tentais de retenir jusque là, s'échapper de mes paupières, ravageant mes joues de leur passage. Soudain, les doigts du garçon qui vient de marcher sur les restes de mon cœur se posent sur l'une de mes pommettes, tentant de chasser mon chagrin. Mais lorsque la pensée que ce sont ces mêmes mains qui ont arraché le dernier souffle de vie de ma famille, je repousse cette dernière de la mienne, d'un geste vif et quelque peu rageur, avant de reculer de quelques pas. J'ai tellement mal à la poitrine que j'ai l'impression que ma cage thoracique est prise dans un étau, qui resserre son emprise au fur et à mesure que les secondes s'écoulent. Je veux juste qu'il s'en aille, je veux être seule avec ma peine, pourtant je n'arrive pas à aligner le moindre mot, ce qui contraste fortement avec le nombre de pensée qui circule en ce moment même dans ma tête.

-  « Laisse moi, s'il te plaît ! »

C'était ma voix « ça » ? Je ne l'ai même pas reconnu, mais l'essentiel est qu'il me laisse tranquille. Finalement, je l'entends se diriger vers la porte du couloir mais avant de quitter la pièce, sa voix s'élève me demandant pardon, à peine a-t-il quitté les lieux que je sens mes jambes se dérober et que j'éclate en sanglot. Je laisse toute ma peine s'évacuer à renfort de cris et de larmes, je ne peux pas y croire. Non, je ne VEUX pas y croire ! Toya est un garçon avec un cœur en or, pas un meurtrier, s'il était celui qui a achevé mes parents, je l'aurais senti, n'est-ce pas ? Pourtant, je repense à ce qu'il vient de me dire ainsi que l'histoire de son enfance, sans oublier la visite de Endeavor à l'hôpital. Des coïncidences pareilles, est-ce que c'est possible ? Alors, c'est vrai ? Dabi et Toya ne sont qu'une seule et même personne ? Tout était sous mes yeux et je n'ai rien vu ? L'homme que je déteste le plus sur cette terre et l'homme que j'aime d'un amour inconditionnel ne font qu'un ? Cette histoire va finir par me rendre folle, à moins que je ne le sois déjà ? Comment une personne saine d'esprit pourrait être amoureuse du tueur de ses parents ? Je me relève difficilement, titubant jusqu'aux toilettes où je renvoie mon déjeuner, puis bien que mon estomac soit vide, il continue à se tordre. La douleur est insupportable mais pas autant que celle de mon cœur, enfin de l'endroit où il se trouvait encore il y a quelques minutes ? Heures ? Je ne sais pas combien de temps s'est écoulé depuis le départ de... depuis son départ. Le corps tremblant après tant d'effort, je me relève et tire la chasse. D'un pas morne, je me dirige vers la cuisine, bien que je sois au plus mal, je dois quand même nourrir (N/C), il n'y est pour rien dans cette histoire, par contre, de mon côté, je vais m'abstenir d'avaler quoi que ce soit. Puis une fois ma tâche accomplie, j'avance en mode automatique dans la salle de bains, je me déshabille aussi vite que mon corps me le permet avant de me glisser sous le jet d'eau cherchant, en vain, un peu de chaleur, à défaut d'en obtenir d'un quelconque être humain. Lorsque je suis propre et sèche, j'enfile un pyjama en pilou et me lave les dents avant de rejoindre ma chambre. Alors que j'allais me glisser sous mes draps, je repense que je n'ai pas fermé la porte d'entrée, je fais donc le tour de la maison vérifiant chaque ouverture potentielle avant de faire descendre les volets. Je peux enfin me mettre sous les couvertures, le corps parcouru par de violents frissons, je remonte mes draps jusque sous mon menton, des larmes silencieuses mouillant mes oreillers. Totalement épuisée, mes yeux ne tardent pas à se fermer, me laissant sombrer dans un sommeil profond.