Rédemption (Dabi x Reader)

Chapitre 12

Hello hello la Wattpad Sphère!

Comment allez-vous en ce début de mois d'Octobre?

Moi ça va malgré que mon anniversaire approche et que je vais prendre un an de plus jeudi!

Triste vie mais malheureusement, je ne peux pas y échapper!

Sur ce, je vous laisse en la charmante compagnie de reader-chan pour ce chapitre.

Bonne lecture à vous!

Little Stitch

Rappel clefs du xreader :

(T/P)= Ton prénom

(T/N)= Ton nom de famille

(L/C)= La longueur de tes cheveux

(C/C)= La couleur de tes cheveux

(C/Y)= La couleur de tes yeux

(C/P)= La couleur de ta peau

(C/F) = Couleur favorite

(N/C) = Nom chat

Introspection

PDV Reader

   
    Sous le coup de l'émotion, je sens mes jambes me lâcher, j'accompagne donc ma chute au sol comme je le peux. Tenant encore la porte d'entrée entrouverte, je sens des larmes s'échapper de mes paupières tandis qu'une petite boule de poil toute douce se frotte contre mes cuisses. Je pousse la porte doucement de ma main gauche pendant que la droite caresse tendrement la tête de (N/C), un léger claquement se fait entendre, me signalant que la maison est close. Puis, je sens une vague de sentiment déferler en moi, j'explose alors en sanglot, totalement perdue et abattue. Après un temps indéfini, je me redresse difficilement, ferme la porte à clé avant de marcher vers le salon péniblement. Le tintement de la clochette de (N/C) glisse à mes oreilles, me signalant qu'il me suit à la trace; une fois dans la pièce, je me laisse tomber sur le canapé et je ferme les yeux laissant mes pensées se réorganiser. Comment a-t-on pu passer d'un moment intime agréable à la fuite de Toya, me laissant seule et le cœur en miette ? Est-ce que j'ai dis ou fais quelque chose de mal ? Est-ce que je suis la seule à ressentir de l'amour ? Si c'est le cas, pourquoi m'a-t-il embrassé ? Par pitié ? Suis-je si repoussante ? Est-ce le souvenir de mon corps meurtri qui lui a fait prendre les jambes à son cou ? Je sens mes yeux me brûler une nouvelle fois tandis qu'une boule aussi lourde que du plomb se niche au creux de mon estomac. Cette sensation est beaucoup moins agréable que celle du fourmillement que m'a provoqué Toya quand sa bouche s'est posée contre la mienne. C'était tellement doux et d'une chaleur réconfortante, puis lorsque nos langues se sont enlacés, j'ai senti une explosion partir de mon ventre, se répandant dans toutes les parcelles de mon être. Un coup de tête suivi d'un miaulement m'extirpe de mes pensées, l'heure du repas a déjà dû sonner pour ce petit estomac sur pattes. Je me relève, le corps endoloris, et marche vers la cuisine afin d'y récupérer sa gamelle, que Toya a sûrement dû déjà préparer, puis après avoir déposé le repas du glouton à sa place habituelle, je prends mon assiette et m'installe dans le salon. Je pose alors mon dîner sur la table basse, je n'ai vraiment pas faim, pourtant je porte une première bouchée à mes lèvres suivi d'une seconde et d'une troisième. Mais à peine ai-je eu le temps d'avaler cette dernière que je sens la nausée m'envahir, j'ai tout juste le temps d'atteindre les toilettes, que je rends le contenu de mon estomac dans la cuvette. Bon, se forcer était visiblement une mauvaise idée. Les membres tremblants, je rejoins le salon où je ramasse mon repas afin de le mettre au frais, puis je vérifie que les portes et les fenêtres sont bien fermées avant de descendre les volets. J'éteins les lumières après mon passage, me dirigeant vers la salle de bains où je me lave les dents avant de me dévêtir et de me glisser sous la douche. Le jet d'eau chaude réchauffe doucement mon corps mais n'a aucun effet sur mon cœur, ma respiration devient de plus en plus saccadée, à mesure que mes pensées s'obscurcissent. Je me laisse alors glisser le long du mur, le carrelage encore froid m'arrachant un frisson, puis une fois au sol, je remonte mes jambes contre ma poitrine, les encerclant de mes bras avant de poser mon front contre mes genoux. De nouvelles larmes se joignent au ruissellement de la douche, moi qui pensais être complètement asséché. Finalement, je ne sais pas combien de temps je suis resté sous le jet mais ce dont je suis sûre, c'est que je dois avoir une mine affreuse, pas besoin de voir mon reflet dans un miroir pour le savoir. Je m'enroule dans une serviette après m'être lavé le plus rapidement possible, vu que l'eau avait fini par être presque froide. Une fois sèche, j'enfile mon pyjama le plus douillet avant de sortir mon sèche-cheveux, je me place devant le lavabo, allumant l'appareil. Mon regard rivé sur mon reflet, j'imagine l'image qu'il doit me renvoyer. Mes yeux (C/Y) rouges et boursouflés, mon teint habituellement (C/P) doit être terne, mon nez rougit, mon visage bouffis, bref le summum de la beauté. Une fois ma tâche accomplie, je quitte la pièce rejoignant ma chambre pour une nuit, qui j'imagine ne sera pas l'une de mes meilleures. Je me glisse enfin sous mes draps encore frais, cherchant un peu de réconfort dans le moelleux de mes oreillers. Le souvenir de ma nuit passée avec Toya dans mes bras surgit dans mon esprit, meurtrissant un peu plus mon cœur déjà en morceaux. Aujourd'hui, bien plus qu'hier, je me sens affreusement seule dans cette maison où regorge tant de bons souvenirs, que ce soit ceux de ma famille ou ceux avec le garçon dont je suis tombé éperdument amoureuse.