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L'heure suivante, je parcourus tout le bâtiment, criant à tout-va le prénom du garçon que j'attendais tant.

Certains étudiants tentèrent de m'aider, mais aucun ne le connaissait.

Au détour d'un couloir, je croisais une fille de ma classe, réputée pour sa popularité. Je la pris alors par les épaules et la secouai.

- Tu t'appelles bien Anna ? Tu dois connaître Kiel, toi, non ? Il est jeune, d'une beauté qui ne passe pas inaperçu ! Dis-moi que tu le connais !

- Oh, doucement ! Non, je ne connais aucun Kiel. Maintenant, lâche-moi.

Et elle partit, fâchée que je l'ai secouée comme un prunier, ou qu'elle ne connaisse pas Kiel.

Je ne le saurais jamais.

À nouveau, deux semaines passèrent dans le silence le plus complet.

Il faisait voler les notesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant