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À l'accueil, je fus reçue sèchement par une bonne femme. Elle chercha deux petites minutes, puis m'affirma qu'il n'y avait aucun Kiel dans l'établissement.

Pleine d'espoirs, je m'enfuis prendre un bus pour arriver dans le deuxième hôpital avant onze heures.

À la réception, il y avait un homme. Il me demanda si j'étais de la famille de Kiel, et je dus lui répondre que non. Il ne voulut pas me donner d'informations, mais après une forte insistance de ma part, il finit par me dire qu'il n'y avait pas de Kiel, et qu'il n'y en avait pas eu ce mois-ci.

Toujours optimiste, je m'élançai vers le dernier hôpital. Un jeune se tenait à l'accueil. Compréhensif, il m'affirma qu'il y avait bel et bien un Kiel Evans, mais que ce dernier allait quitter l'hôpital sous peu, et que je ne pouvais pas le voir car n'étant pas de la famille, je n'en avais pas le droit.

La probabilité pour qu'il y ait deux Kiel Evans dans cette ville, et que l'autre soit à l'hôpital en ce moment, était extrêmement faible.

Je l'avais donc enfin retrouvé, et je n'allais sûrement pas partir sans l'avoir vu.

Il faisait voler les notesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant