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Le lendemain de ma journée épuisante, le moral n'était pas présent.

L'année touchait à sa fin. Dans trois jours, j'allais pouvoir m'enfermer chez moi pour un mois entier.

J'allais rester seule, dorénavant.

Après tout, c'était de cette façon que j'avais toujours vécue.

Je travaillais, dans mon coin, et rien ne me manquait.

Alors, retrouvant mon quotidien d'antan, je m'en allais vers l'ancienne petite salle de musique du 3ème étage.

C'est quand on goûte au fruit du bonheur qu'on ne peut plus s'en passer.

Malgré ce qu'on en dise, je pensais toujours autant à Kiel.

Cela faisait plus d'un mois que je ne l'avais pas vu.

Non. En vérité, je n'en savais rien. Deux mois ? Trois mois ? Dans mon cœur, c'était plutôt une éternité qui s'était écoulée.

Je me demandais même s'il n'avait jamais existé, et cette pensée me brisait le cœur.

Mon histoire ne méritait pas une fin aussi triste.

Mais ce mercredi de juillet, la réalité s'offrit à moi lorsque j'atteins la petite salle.

Une mélodie plus-que-parfaite résonnait dans tout le couloir.

Il faisait voler les notesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant