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Mon cœur était parsemé de vide, ses joues de taches de rousseur.

Je m'assis devant la table près de la fenêtre, le regard dans le vide.

La mélodie emplissait la pièce et mes sens et quelque chose là-bas dessous remuait dans mon ventre.

Je pris mon calepin et sortis mon stylo, posant sur le papier des mots improvisés.

La musique accompagna mon crayon, le faisant valser à tout-va dans une douceur incontrôlable.

Et une larme discrète caressa mes pommettes.

À l'intérieur, un manque semblait se reboucher.

Parce qu'aussi loin qu'on en dise, la musique adoucissait les mœurs, refermait les plaies et laissait parler le cœur.

Et comme de paire le monde était fait, les joues du garçon étaient parsemées de taches de rousseur ; tout comme de vide l'était mon cœur.

Il faisait voler les notesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant