Secrets, découvertes et terribles révélations

Chapitre VI

Comme convenu, Stiles appela son père et lui expliqua qu'il avait vu un intrus rôder autour de chez eux. Son père lui répondit qu'il arrivait aussi vite que possible. En tant que Shérif, mais surtout en tant que père, il n'aimait pas l'idée qu'un inconnu et probablement éventuel criminel ne vienne rôder autour de leur lieu d'habitation à son fils et à lui. Aussi, pour cette fois, et uniquement pour cette fois, il brûla tous les feux rouges sur le trajet du commissariat à chez lui.

Une fois devant sa maison, il ne vit aucune trace de véhicules suspects, il se fit donc la réflexion que l'intrus dont lui avait parlé son fils plus tôt avait été déposé par un ou plusieurs complices ou alors, il était venu à pied, ce qui serait évidemment quelque chose des plus improbables. Donc, il gara sa voiture dans l'allée du garage et en sortit sans faire le moindre bruit possible. Il sortit de l'allée tout aussi silencieusement qu'il ne l'avait fait avec sa voiture, et se mit à faire le tour de la maison le plus silencieusement et précautionneusement possible arme à la main. Au final, il ne trouva aucun individu suspect. Et rentra pour passer un savon mémorable à son menteur de fils. Il trouva le dit fils en train de faire les cent pas dans sa chambre. Ce dernier était tellement focalisé sur tout le côté surnaturel de ce qui se passait à Beacon Hills en ce moment, qu'il n'entendit même pas son père entrer dans sa chambre et commencer à lui passer une sacrée gueulante. Il se rendit compte de la présence de son paternel seulement quand le Shérif le secoua comme un prunier.

* Stiles, tu m'écoutes ? Questionna Noah Stilinski.

* Oh! Euh, désolé, je ne t'ai pas entendu arriver.

* Oui, c'est ce que j'ai vu. La prochaine fois que tu m'appelle pour une fausse alerte, je t'étouffe, que tu sois conscient ou pas.

* Ça c'est pas juste ça. Tu oserais assassiner ton propre fils, ton unique enfant, ton seul et unique descendant et héritier ? Dramatisa un peu trop l'adolescent.

±Et puis, je n'ai pas menti. Il y avait vraiment quelqu'un. Et d'ailleurs, Scott lui aussi l'a vu.±

* Très bien. J'interrogerai Scott. Et d'ailleurs à ce propos, où est-il ?

* Il a dû partir. Sa mère l'a appelé.

* D'accord, je lui parlerai demain. Mais toi, ta punition concernant Scott vient de doubler. Non, de tripler.

* Mais pourquoi ?

* Considère que tu n'as pas le choix jusqu'à ce que Scott confirme ce que tu m'as dit.