Chapitre 15 : Les gages

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En passant la porte d'entrée de ma maison, j'ai trouvé Jean qui faisait la vaisselle tout en riant avec ma mère.

Anya : oh (T/P) ! Jean m'a prévenue de votre sortie tous les deux !

Comment ça tous les deux ?

(T/P) : tous les-

Jean : mais oui (T/P) ! Ce dont on a discuté tout à l'heure ! Dit-il en me faisant un clin d'œil discret

Anya : vu que vous êtes tous les deux, je veux bien que tu sortes. Je sais que je peux lui faire confiance.

Visiblement satisfaite elle se tourne face à l'évier avant de continuer ce qu'elle faisait.

Anya : vas-y Jean, ne fais pas attendre notre princesse Dit-elle ironiquement.

Je monte rapidement dans ma chambre pour déposer mes achats et je l'entend monter derrière moi.

Après avoir posés mes sacs sur mon bureau je me laisse tomber sur mon lit tandis qu'il fouille mes sacs regardant ce que j'ai acheté.

Jean : eh bah voilà, t'a plus de raison de me voler mes pulls maintenant !

(T/P) : je t'assure que je vais continuer.

Jean : roh aller... c'est pas ouf c'est juste des pulls hein.

(T/P) : mais c'est à toi ! Et d'un coup ça devient plus intéressant dis-je en le regardant

Je vois ses doigts s'arrêter sur un sac avant qu'il n'en extrait le contenu drapé dans un voile de soie.

Quand je me suis rendue compte de ce que c'était, je lui ai presque sauté dessus pour lui enlever des mains.

Jean : j'ai reconnu le papier. Ça m'intéresse.

(T/P) : oui bah non ! Ça te regarde pas... dis-je en le remettant dans le sac

Jean : bien, bien...

Je pose mon sac dans mon dressing et déballe mes vêtements.

Jean : de toutes façons si je les voient pas comme ça je les verraient sur toi... dit-il en chuchotant.

(T/P) : t'a dit quelque chose ?

Jean : je parlais tout seul !

(T/P) : remet toi mec, c'est que des sous-vêtements heinn

Il a eu un petit sourire en coin avant de baisser la tête.

(T/P) : bref, il est presque l'heure d'aller les voir. La tout de suite j'ai soif donc go à Lidl.

Il m'a suivit son broncher hors de chez moi puis jusqu'au magasin.

Une fois dans celui-ci, j'ai directement pris le bon chemin vers ma canette de coca.

Jean : c'est marrant on dirais presque que tu viens jamais !

(T/P) : t'a vu ça répondis-je en riant

Arrivés à la caisse, j'étais particulièrement mal à l'aise, le vendeur n'arrêtait pas de me faire des clins d'œil et devant ainsi que derrière nous se tenaient beaucoup d'hommes qui avaient des présences menaçantes.

J'ai vu que Jean s'est mit à fusiller du regard le vendeur quand il s'est rendu compte que ce qu'il faisait.

La caisse passé, il m'a dit de sortir et de l'attendre.

Jean x Reader / Meilleurs Amis, Vraiment ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant