Jean x Reader / Meilleurs Amis, Vraiment ?

Chapitre 47 : "Expliquez moi. Je veux tout savoir."

On est mercredi.

Depuis vendredi soir, Jean est moi on ne s'est pas parlé. Je l'ai croisé croisé un peu partout avec de drôles de mecs que je n'avais jamais vu. J'ai essayé d'aller le voir plusieurs fois, sans succès. Et pour me consoler j'ai un peu passé ces trois derniers jours avec Niccolo. Enfin si on peut l'appeler comme ça parce que je commence à avoir de sérieux doutes sur son identité.

C'est louche, il correspond dans l'ensemble à la description de Jean mais... j'ai un feeling chelou.

Enfin bon on s'entend bien et puis ça m'occupe l'esprit plutôt que de ruminer de manière idiote.

Je suis en cours de math et il y a un silence immense dans la salle.

Yelena : contrôle la semaine prochaine.

Conny : sur quoi ?

Yelena : tout ton cahier.

J'ai soupiré sachant que ce qu'elle disait était vrai.

Bon... ça va être génial à réviser ça encore.

...

Peu après, nous avons fait des exercices et je suis passée au tableau pour corriger l'exercice.

J'ai marqué la réponse et ma grande professeure observait chaque détail.

Quand j'ai finis, elle m'a adressé un sourire un peu... étrange ?

En me retournant pour aller à ma place, j'ai eu une vision d'horreur.

J'ai vu toutes ces personnes retournées vers Jean ou Eren, probablement en train de vanter leur beauté ou leur exploits.

Cette vision... non ces personnes dont j'avais fais abstraction depuis très longtemps... était ce parce que j'étais sure d'être le centre de leur attention... ? Je ne sais pas. Je ne sais plus.

Je suis retournée à ma place me laissant gentiment envahir par l'angoisse.

J'ai eu comme le sentiment que les choses me filaient entre les doigts. Surtout lui...

Est ce qu'il s'est lassé depuis vendredi ? Il en a peut-être eu marre.

J'ai soupiré et ai vu Yelena me regarder.

C'est étrange parce que... son regard me perturbe. Elle est très... indéchiffrable...

Alors que j'essayais de comprendre son comportement, la cloche a retentit.

Ouf, sortons vite.

Je suis descendue toute seule en quatrième vitesse et j'ai entendu qu'on me suivait.

Dans la panique je me suis retournée brusquement et Armin est tombé sur moi.

Armin : ah... pa- pardon... je voulais te rattraper...

(T/P) : oh merde pardon je voulais pas te faire tomber dis-je en l'aidant à se relever.

J'ai essuyé brièvement ses habits.

Armin : ça va... ? Tu n'as pas l'air bien.

(T/P) : ça va. Je me prend juste un peu trop la tête.

Armin : tu veux qu'on aille manger quelque chose dehors pour te détendre ?

(T/P) : oh t'es adorable mais je vais rentrer. Demain si tu veux ?

Armin : ça me va !

Il a souri tout rouge et quelques minutes après j'ai passé la porte pour arriver sur le chemin menant au portail.