Le toit

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Un autre 'justimagine'. "Juste imagine quelqu'un être tué sur le toit de l'hôpital St Barts quelques années après la chute. Sherlock veut monter pour voir, mais en voyant le visage inquiet de John, il prendra la décision la plus difficile de toute sa vie : ne pas y aller. Ca va être probablement la première et la dernière enquête qu'il refusera."

J'espère que ça vous plaira !

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Un autre jour ordinaires pour les trois colocataires. Sherlock buvait son thé en lisant le journal, John avait opté pour un café afin d'ouvrir ses yeux fatigués, et la petite Rosie observait le plafond dans son couffin. Visiblement, elle était la seule à ne pas s'être fatiguée après avoir hurlé prêt de la moitié de la nuit. Et c'est avec horreur que John s'était rendu compte que seul les morceaux de violon de Sherlock parvenait à la calmer.

Non pas qu'il n'aimait pas entendre son colocataire jouer de son instrument. Mais cela voulait dire qu'à chaque fois qu'il ne serait pas là, cela deviendrait presque impossible de calmer la petite, qu'il devrait réveiller Sherlock à chaque fois qu'elle ne dormait pas, et qu'aucun d'eux ne parviendrait à fermer l'oeil de la nuit. Et John avait déjà vu ce que ça donnait quand ils avaient tous les deux trop peu dormi, et rien ne finissait jamais bien dans ces cas-là.

- A quel moment va-t-elle commencer à dormir ? Je ne peux même plus faire mes expériences au milieu de la nuit, râle Sherlock.

- Encore un peu de patience, dans quelques mois elle en sera parfaitement capable. 

Le détective ne dit plus rien, mais il lui tardait que cette période arrive. Certes, il avait l'habitude des longues nuits blanches, mais elles étaient censées s'accompagner de silence, de calme, et de réflexion. Pas de pleures, de biberon et de couches sales, bien qu'il est jusqu'à présent réussit à éviter cette dernière. 

Il jeta un rapide coup d'oeil vers son colocataire, qui semblait littéralement s'endormir dans son café. Sherlock se dit pendant un instant qu'il devrait peut-être lui faire essayer la cocaïne. C'est très efficace pour rester éveillé. 

Les deux hommes furent soudainement réveillé par l'entrée fracassante de Lestrade. Le policier venait d'ouvrir la porte, la faisant claquer contre le mur. Il avait l'air effaré et respiré bruyamment. 

- Greg ? Tout va bien ?

- Je... euh...

L'inspecteur fronça les sourcils, sembla enfin réaliser où il était.

- Vous auriez du whisky ?

Sherlock jeta un coup d'oeil rapide à l'horloge, pour voir qu'il était à peine 8h du matin. 

- Peut-être est-il un peu tôt pour cela, ne pensez-vous pas ?

- Oui, vous.. vous avez raison.

L'homme se laissa finalement tomber dans un fauteuil, le regard toujours aussi vide. On pouvait sentir les rouages de son cerveau tourner à mille à l'heure. Sherlock se leva et se plaça devant lui. Lestrade avait attiré sa curiosité avec son drôle de comportement, et il ne pouvait s'empêcher de se demander ce qui avait bien pu mettre son ami dans un tel état. Il se résolu finalement à lui amener ce verre qu'il avait tant réclamer. Le plus âgé le prit, et l'avala d'une traite, sans même sourciller sous la brûlure de l'alcool.

John était également inquiet, et le regardait avec attention, attendant avec impatience le moment où ils auraient des révélations. 

- Je n'arrive pas à y croire. C'est tout simplement impossible. N'est-ce pas ?

JohnLock - One-shotOù les histoires vivent. Découvrez maintenant