JohnLock - One-shot

La maladie d'Hanahaki

Idée apportée par l'un.e de mes lecteurs.rices : Evan_Fnaf

L'Hanahaki disease (ou maladie d'Hanahaki) est une maladie fictive, souvent utilisée dans les fictions boyslove. C'est lorsqu'un personne tombe amoureux d'un autre, mais que son amour ne lui ai pas retourné. Alors celui-ci se retrouve avec des fleurs qui poussent dans ses poumons. A terme, la maladie peut le tuer, puisque les plantes finissent par l'étouffer. Cependant, si l'amour qu'il porte lui ai retourné, alors la maladie disparaît. Il peut également se faire enlever les plantes chirurgicalement, mais dans ce cas, il va perdre la capacité d'aimer.

Il existe différentes variantes de cette maladie, mais voici celle que je vais utiliser.

Bonne lecture !

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Tout commença par une toux. 

Un coup de froid sûrement, s'était dit John. Après tout, il avait l'excellente idée de sauter depuis le London Bridge dans la Tamise, alors que les températures extérieures dépassaient rarement les 10°C depuis une semaine. 

Et puis, Sherlock aussi avait toussé. Le détective avait même tellement été enrhumé, qu'il s'était retrouvé obligé de garder le lit pendant plusieurs jours. Evidemment, ce traitement de son docteur ne lui avait pas plus, et il l'avait fait savoir à John en étant encore plus exécrable qu'à son habitude.

Que ce soit par la force de l'habitude, ou par simple miracle, John avait réussi à le convaincre de ne pas quitter son lit durant trois jours de suite. Cependant, dès la fièvre retombée, Sherlock avait profité de l'absence de son ami pour s'enfuir, et retourner enquêter. 

John l'avait appris par un coup de fil de Lestrade, qui s'était retrouvé avec un détective très énervé en prison. Après lui avoir expliqué que 'même si le commissaire général est le plus grand crétin que la Terre n'est jamais porté, en compétition directe avec Anderson, ce n'était pas une raison pour l'insulter lui, et tous les idiots du village de son arbre généalogique', John avait pu ramener son colocataire chez eux.

Sherlock, quant à lui, avait bien remarqué la toux de son ami. Il avait alors demandé à rajouter du miel dans son thé, puis à intervertir les tasse. Evidemment, il n'allait pas dire à John qu'il s'inquiétait pour lui, ou qu'il voulait qu'il prenne soin de sa santé. 

Mais les crises de toux de John ne diminuèrent pas. Le printemps arriva, le temps se réchauffa aussi lentement qu'un paresseux, mais les températures arrivaient presque aux 15°C. Et John toussait toujours. 

Le détective remarqua également quelque chose d'étrange. Quand John se mettait à tousser, il lui arrivait de plus en plus de s'isoler. Quand le brun avait tenté de le suivre, il s'était rendu compte que ce dernier s'enfermait systématiquement dans une pièce de la maison. 

Alors que le mois de Mai approchait à grand pas, Sherlock en eut assez. En pleine nuit, une crise de toux fut si violente, que cela réveilla le brun, qui se précipita dans la chambre du haut. Il alluma la lumière de la chambre, pour trouver le docteur roulé en boule sur le sol. 

-John, John !

-N'ap-

Mais il n'eut pas le temps de terminer sa phrase, s'étouffant de nouveau. Sherlock prit le corps convulsant contre lui. Au moment où il leva son menton pour l'aider à respirer, il aperçut quelque chose entre les lèvres pâles. 

Une feuille verte dépassait. Sherlock tira dessus, obligeant la bouche à s'ouvrir en grand. Là, au fond de la gorge, on pouvait déjà voir les premières racines. Une nouvelle quinte de toux, et cette fois, une rose complètement formée atterrit sur le sol.